Oeuvres, Volume 6 |
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Charles-Louis de Secondat de Montesquieu. DISCOURS . DISCOURS DE RÉCEPTION A L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE BORDEAUX ,
Charles-Louis de Secondat de Montesquieu. DISCOURS . DISCOURS DE RÉCEPTION A L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE BORDEAUX ,
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Charles-Louis de Secondat de Montesquieu. 1 ) DISCOURS DE RÉCEPTION A L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE BORDEAUX ,
Charles-Louis de Secondat de Montesquieu. 1 ) DISCOURS DE RÉCEPTION A L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE BORDEAUX ,
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... BORDEAUX , prononcé le 1er MAI 1716 . LES sages de l'antiquité recevoient leurs disci- ples sans examen et sans choix : ils croyoient que la sagesse devoit être commune à tous les hommes , comme la raison , et que pour être philosophe c ...
... BORDEAUX , prononcé le 1er MAI 1716 . LES sages de l'antiquité recevoient leurs disci- ples sans examen et sans choix : ils croyoient que la sagesse devoit être commune à tous les hommes , comme la raison , et que pour être philosophe c ...
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... également content de moi - même ; le public va s'aveugler sur votre choix : il ne re- gardera plus sur ma tête que les mains savantes qui me couronnent . DISCOURS PRONONCÉ A la rentrée de L'ACADÉMIE DE BORDEAUX , 106 DISCOURS.
... également content de moi - même ; le public va s'aveugler sur votre choix : il ne re- gardera plus sur ma tête que les mains savantes qui me couronnent . DISCOURS PRONONCÉ A la rentrée de L'ACADÉMIE DE BORDEAUX , 106 DISCOURS.
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... BORDEAUX , LE 15 NOVEMBRE 1717 . Ceux qui ne sont pas instruits de nos obliga- tions et de nos devoirs , regardent nos exercices comme des amusements que nous nous procu- rons , et se font une idée riante de nos peines mêmes et de nos ...
... BORDEAUX , LE 15 NOVEMBRE 1717 . Ceux qui ne sont pas instruits de nos obliga- tions et de nos devoirs , regardent nos exercices comme des amusements que nous nous procu- rons , et se font une idée riante de nos peines mêmes et de nos ...
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Common terms and phrases
Adieu aime âme amis amour Anglois assez auroit avez avoient avoit beau beauté belle Bordeaux Brède c'étoit Camille cardinal de Polignac charmes cher abbé cher chevalier choses Clérac cœur comte connoissance connoître déesse Desmolets dieux dire disoit dissertation donner duc de Berwick embrasse envoyé esprit êtes étoient étoit faisoit femmes gens gloire Gnide goût heureux homme j'ai j'avois jamais jésuites jour juge L'ABBÉ DE GUASCO l'abbé Venuti l'académie l'âme l'amour l'auteur l'Esprit des Lois l'honneur lettre livre long-temps madame madame de Tencin madame du Deffand mande maréchal de Berwick mél ment mérite mieux milord ministre Mirepoix monde MONSEIGNEUR CERATI monsieur MONTESQ Montesquieu n'ai n'avoit nation Niccolini œuv ouvrage parler paroît passer pense peuple philosophie plaisir plaisirs pourroit pouvoit présent prince qu'un raison rien Rome savants semble sentiments sera seroit seul sujet temple Temple de Gnide terre Thémire tion trouve Turin Vénus voit voudrois
Popular passages
Page 236 - J'avais conçu le dessein de donner plus d'étendue et de profondeur à quelques endroits de mon Esprit; j'en suis devenu incapable : mes lectures m'ont affaibli les yeux ; et il me semble que ce qu'il me reste encore de lumière n'est que l'aurore du jour où ils se fermeront pour jamais.
Page 246 - ... conscience, dupe de tout ce qui joue le prince , les ministres , les femmes et les dévots; toujours gouvernant et toujours gouverné; malheureux dans ses choix, aimant les sots, souffrant les talents, craignant l'esprit ; sérieux dans ses amours, et, dans son dernier attachement, faible à faire pitié ; aucune force d'esprit dans les succès ; de la sécurité dans les revers , du courage dans sa mort.
Page 242 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines , qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 229 - Quand j'ai voyagé dans les pays étrangers, je m'y suis attaché comme au mien propre : j'ai pris part à leur fortune, et j'aurais souhaité qu'ils fussent dans un état florissant.
Page 236 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Page 481 - II a dit à quelques amis que, s'il avoit eu à donner actuellement ces Lettres , il en auroit omis quelques-unes dans lesquelles le feu de la jeunesse l'avoit transporté ; qu'obligé par son père de passer toute la journée sur le Code , il s'en trouvoit le soir si excédé , que pour s'amuser il se mettoit à composer une Lettre Persane , et que cela couloit'de sa plume sans étude.
Page 84 - ... en un mot, une femme ne peut guère être belle que d'une façon, mais elle est jolie de cent mille.
Page 165 - C'est le fruit de l'oisiveté de la campagne. Ceci devoit mourir dans le même lieu qui l'a fait naître : mais ceux qui vivent dans une société ont des devoirs à remplir; nous devons compte à la nôtre de nos moindres amusemens.
Page 279 - L'Angleterre est à présent le plus libre pays qui soit au monde , je n'en excepte aucune république ; j'appelle libre , parce que le prince n'a le pouvoir de faire aucun tort imaginable à qui que ce soit, par la raison que son pouvoir est contrôlé et borné par un acte ; mais si la chambre basse...
Page 249 - J'ai peur des jésuites. Si j'offense quelque grand , il m'oubliera , je l'oublierai ; je passerai dans une autre province , dans un autre royaume : mais si j'offense les jésuites à Rome, je les trouverai à Paris , partout ils m'environnent; la coutume qu'ils ont de s'écrire sans cesse entretient leurs inimitiés.