Démocratie, et politique étrangère: cours professé à l'École des hautes-études sociales en 1915-1916 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Affaires étrangères Algésiras allemande alliances alliés ambassadeur américaine armées aurait Belgique Bismarck Bulgarie Chambre chef de l'État comité conclusion Congrès considérer constitution constitutionnel contrôle Convention cratie d'ailleurs déclaration démo démocra démocratie diplo diplomatie diplomatie secrète direction doctrine doit Édouard VII Émile Ollivier empire colonial empires du Centre engagements ententes États-Unis force général gouvernement guerre hommes idéal institutions intérêts internationale Jacques Piou JOSEPH-BARTHÉLEMY juridique l'Allemagne l'Angleterre l'armée l'Autriche l'Entente l'Europe l'histoire lement liberté Maroc ment militaire ministre des Affaires monarchie monde morale nation nécessaire négociations officiel pacifique paix Parlement parlementaire Paul Cambon pays personnel diplomatique peuple plomatie politique étran politique étrangère politique extérieure pouvoir président principes démocratiques problèmes public publique puissances ratifier réalité régime Reichstag relations représentants républicaine République responsabilité reste résultat Révolution rôle Roumanie Russie s'est Sembat sentiment serait Serbie seulement Sidney Low société des nations thèse tion tionales tique toire traités secrets Triple-Alliance Triple-Entente volonté
Popular passages
Page 467 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes o^ue celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.
Page 389 - ... on ne peut méconnaître, quand on vit dans un pays qui a le passé et l'héritage de la France, que ce serait faire une politique détestable que de ne pas tenir un très grand compte, dans les relations de la France avec l'extérieur, de ce que j'appelle, avec l'histoire et avec les traditions diplomatiques du pays, la clientèle catholique de la France dans le monde.
Page 419 - Une de mes plus grandes pensées avait été l'agglomération, la concentration des mêmes peuples géographiques qu'ont dissous, morcelés les révolutions et la politique. Ainsi, l'on compte en Europe, bien qu'épars, plus de trente millions de Français, quinze millions d'Espagnols, quinze millions d'Italiens, trente millions d'Allemands : j'eusse voulu faire de chacun de ces peuples un seul et même corps de nation...
Page 268 - La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple.
Page 204 - Toutes les clauses des conventions s'interprètent les unes par les autres, en donnant à chacune le sens qui résulte de l'acte entier.
Page 165 - ... de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure ! LE COMTE.
Page 419 - ... est donnée, et je ne pense pas qu'après ma chute et la disparition de mon système, il y ait en Europe d'autre grand équilibre possible que l'agglomération et la confédération des grands peuples. Le premier souverain qui, au milieu de la première grande mêlée, embrassera de bonne foi la cause des peuples se trouvera à la tête de toute l'Europe, et pourra tenter tout ce qu'il voudra.
Page 202 - Le Président de la République négocie et ratifie les traités. Il en donne connaissance aux Chambres aussitôt que l'intérêt et la sûreté de l'Etat le permettent.
Page 143 - Il préside aux solennités nationales ; les envoyés et les ambassadeurs des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui. Chacun des actes du Président de la République doit être contresigné par un ministre.
Page 349 - Si la lutte s'étend à plusieurs frontières, il désigne l'adversaire principal contre lequel doit être dirigée la plus grande partie des forces nationales. Il répartit en conséquence les moyens d'action et les ressources de toute nature et les met à l'entière disposition des généraux chargés du commandement en chef sur les divers théâtres d'opérations.