Chateaubriand |
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable amis assez Atala beauté bientôt Bonaparte Bretagne briand C'était caractère cause charme Chateau château de Combourg chevalier Clausel de Coussergues cœur Combourg comte comtesse Congrès de Vérone consola critique d'Atala Decazes décisif défauts dernier devait dévouement disgrâce duchesse de Berry écrivain émigré esprit famille Farcy femme François-René frère Génie du Christianisme gloire goût guerre historiques homme influence ironique Journal l'Abbaye-aux-Bois l'Académie française l'auteur l'émigration l'Essai l'influence l'Itinéraire l'œuvre l'ouvrage Lamartine lettre littéraire livre Loménie Londres Louis Louis de Loménie Louis XVIII Lucile lui-même malheur Martyrs mélancolique Mémoires d'Outre-Tombe ment ministre Mme de Beaumont Mme de Chateaubriand Mme de Staël Mme Récamier monarchie mort n'avait Natchez Nisard œuvre ouvrage parfois passer passion poésie poète politique pouvait Premier Consul publication publiés récit René Révolution roman Saint-Malo Sainte-Beuve salon sentiment seulement siècle sion sœur sorte succès surtout talent Talleyrand teaubriand tion triomphe trouva Villèle Villemain voyage
Popular passages
Page 26 - J'interroge ma sœur; elle ne savait rien. Le lendemain à huit heures du matin on m'envoie chercher. Je descends : mon père m'attendait dans son cabinet. « Monsieur le chevalier, me dit-il, il faut renoncer à vos folies. Votre frère a obtenu pour vous un brevet de souslieutenant au régiment de Navarre. Vous allez partir pour Rennes, et de là pour Cambrai. Voilà cent louis; ménagezles.
Page 71 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 15 - Une seule passion dominait mon père, celle de son nom. Son état habituel était une tristesse profonde que l'âge augmenta, et un silence dont il ne sortait que par des emportements. Avare dans l'espoir de rendre à sa famille son premier éclat, hautain aux états de Bretagne avec les gentilshommes, dur avec ses vassaux à Combourg, taciturne, despotique et menaçant dans son intérieur, ce qu'on sentait en le voyant, c'était la crainte.
Page 15 - M. de Chateaubriand était grand et sec; il avait le nez aquilin, les lèvres minces et pâles, les yeux enfoncés, petits et pers ou glauques, comme ceux des lions ou des anciens barbares. Je n'ai jamais vu un pareil regard : quand la colère y montait, la prunelle étincelante semblait se détacher et venir vous frapper comme une balle.
Page 40 - ... à conquérir un oncle maternel, M. de Vauvert, grand démocrate; or, il s'opposa au mariage de sa nièce avec un aristocrate comme moi, qui ne l'étais pas du tout. On crut pouvoir passer outre, mais ma pieuse mère exigea que le mariage religieux fût fait par un prêtre non assermenté, ce qui ne pouvait avoir lieu qu'en secret. M. de Vauvert le sut, et lâcha contre nous la magistrature, sous prétexte de rapt, de violation de la loi, et arguant de la' prétendue enfance dans laquelle le...
Page 164 - Le défaut des Martyrs tient au merveilleux direct que, dans le reste de mes préjugés classiques, j'avais mal à propos employé. Effrayé de mes innovations il m'avait paru impossible de me passer d'un enfer et d'un ciel.
Page 203 - Chateaubriand est la plus grande date de l'histoire littéraire de la France depuis la Pléiade. Il met fin àune évolution littéraire de près de trois siècles, et de lui en naît une nouvelle qui dure encore, et se continuera longtemps.
Page 22 - Lucile était grande et d'une beauté remarquable, mais sérieuse. Son visage pâle était accompagné de longs cheveux noirs ; elle attachait souvent au ciel ou promenait autour d'elle des regards pleins de tristesse ou de feu. Sa démarche, sa voix, son sourire, sa physionomie avaient quelque chose de rêveur et de souffrant.