Le génie de Virgile, Volume 1Maradan, 1810 |
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Page 208
... flûte animer deux bergers ; Des plaisirs de l'amour vanter la douce amorce , Changer Narcisse en fleur , couvrir Daphné d'écorce ; Et par quel art encor l'églogue quelquefois Rend dignes d'un consul ( 1 ) la campagne et les bois . BOIL ...
... flûte animer deux bergers ; Des plaisirs de l'amour vanter la douce amorce , Changer Narcisse en fleur , couvrir Daphné d'écorce ; Et par quel art encor l'églogue quelquefois Rend dignes d'un consul ( 1 ) la campagne et les bois . BOIL ...
Page 235
... flûte champêtre : Nous quittons cependant ces bords délicieux , Ce pays fortuné qu'habitoient nos aïeux ; Nous fuyons ; et toi seul , couvert d'ombre et tranquille , Tu fais dire aux forêts le beau nom d'Amaryllé . TITYRE . O Mélibée ...
... flûte champêtre : Nous quittons cependant ces bords délicieux , Ce pays fortuné qu'habitoient nos aïeux ; Nous fuyons ; et toi seul , couvert d'ombre et tranquille , Tu fais dire aux forêts le beau nom d'Amaryllé . TITYRE . O Mélibée ...
Page 259
... bergers . Ne rougis point de presser d'un chalumeau tes lèvres délicates . Que ne faisoit point Amyntas pour apprendre ce que je veux t'enseigner ! J'ai une flûte à sept tuyaux de longueur inégale , dont ÉGLOGUE III . # 59.
... bergers . Ne rougis point de presser d'un chalumeau tes lèvres délicates . Que ne faisoit point Amyntas pour apprendre ce que je veux t'enseigner ! J'ai une flûte à sept tuyaux de longueur inégale , dont ÉGLOGUE III . # 59.
Page 260
Jacques Charles Louis Clinchamp de Malfilâtre Pierre Auguste Marie Miger. une flûte à sept tuyaux de longueur inégale , dont Damète me fit présent autrefois . Il me dit en mou- rant : Tu en es le second possesseur . Ainsi parla Damète ...
Jacques Charles Louis Clinchamp de Malfilâtre Pierre Auguste Marie Miger. une flûte à sept tuyaux de longueur inégale , dont Damète me fit présent autrefois . Il me dit en mou- rant : Tu en es le second possesseur . Ainsi parla Damète ...
Page 267
... ingénieux De former sur la flûte un son harmonieux . Pau règne sur nos bois , il aime nos prairies , C'est le dieu des bergers et de leurs bergeries . M. Gresset rend ainsi très - heureusement les vers de ÉGLOGUE III . 267.
... ingénieux De former sur la flûte un son harmonieux . Pau règne sur nos bois , il aime nos prairies , C'est le dieu des bergers et de leurs bergeries . M. Gresset rend ainsi très - heureusement les vers de ÉGLOGUE III . 267.
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Le génie de Virgile, Volume 1 Jacques Charles Louis Clinchamp de Malfilâtre No preview available - 1810 |
Common terms and phrases
Addition de l'Éditeur agréable Amaryllis amour Amyntas Apollon assez astres auroit auteurs avoient avoit beau beauté berger bergers bois brebis brèves cadence chalumeau champêtres champs chansons chanter charmes cher chevreaux chèvres chose cieux connoître Corydon DAMÈTE Daphnis dieu dieux dire Dorange doux églogue étoient étoit faisoit fleurs flots flûte foible fontaines Fontenelle forêts Galatée Gallus génie goût grace Gresset harmonie hémistiche héros heureux hommes idée images imitations j'ai jeune jour l'abbé d'Olivet l'abbé Desfontaines l'amour l'églogue l'Énéide l'harmonie l'oreille Langeac langue lecteur LYCIDAS Lycoris Malfilâtre Mantoue Mélibée Ménale MÉNALQUE Mopsus mots Muses n'étoit Note de l'Éditeur nymphes Ovide PALÉMON parle pasteurs pastorale pensées phrases Phyllis plaisir poëme poésie poëte poëtes latins poétique Pollion pourroit premier prononciation prose qu'un règles rien rime Romains Rome Rousseau ruisseaux sentir seroit seul Silène souvent style sur-tout syllabes taureau terre Théocrite Tityre traducteur traduction troupeaux Tyrsis Varus versification vigne Virgile yeux
Popular passages
Page 198 - Virgile : Que leurs tendres écrits, par les Grâces dictés, Ne quittent point vos mains, jour et nuit feuilletés. Seuls, dans leurs doctes vers, ils pourront vous apprendre Par quel art sans bassesse un auteur peut descendre; Chanter Flore , les champs , Pomone , les vergers ; Au combat de la flûte animer deux bergers; Des plaisirs de l'amour vanter la douce amorce; Changer Narcisse en fleur, couvrir Daphné d'écorce, Et par quel art encor l'églogue quelquefois Rend dignes d'un consul la campagne...
Page 107 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 98 - La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l'œil, et s'endort.
Page 126 - Notre versification perd plus, si je ne me trompe, qu'elle ne gagne par les rimes : elle perd beaucoup de variété, de facilité et d'harmonie. Souvent la rime, qu'un poète va chercher bien loin, le réduit à allonger et à faire languir son discours; il lui faut deux ou trois vers postiches pour en amener un dont il a besoin.
Page 348 - ... c'est cette naïveté inimitable qui a été tant estimée dans les écrits d'Horace et de Térence, à laquelle ils se sont étudiés particulièrement, jusqu'à rompre pour cela la mesure de leurs vers, comme a fait M.
Page 13 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie ; II a peur que ce dieu dans cet affreux séjour D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne...
Page 136 - L'air ni l'esprit français à l'antique Italie ; Et, sous des noms romains faisant notre portrait, Peindre Caton galant, et Brutus dameret.
Page 144 - Ses ais demi-pourris, que l'âge a relâchés, Sont à coups de maillet unis et rapprochés. Sous les coups redoublés tous les bancs retentissent ; Les murs en sont émus, les voûtes en mugissent, Et l'orgue même en pousse un long gémissement.
Page 276 - Où l'Hèbre effrayé dans son onde Reçut ses membres dispersés, Le Thrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ; Les champs de l'air en retentirent, Et dans les antres qui gémirent Le lion répandit des pleurs.
Page 123 - La faim aux animaux ne faisait point la guerre ; Le blé, pour se donner sans peine ouvrant la terre, N'attendait...