Oeuvres de Montesquieu, Volume 4Chez Jean-François Bastien, 1788 |
From inside the book
Results 1-5 of 42
Page 10
... esclave de leurs esclaves . Mais , par un retour d'empire , tu commandes en maître comme moi - même quand tu crains le relâchement des loix de la pudeur 10 LETTRES.
... esclave de leurs esclaves . Mais , par un retour d'empire , tu commandes en maître comme moi - même quand tu crains le relâchement des loix de la pudeur 10 LETTRES.
Page 11
... esclaves , pour te mettre en cette place , et te confier les délices de mon cœur tiens - toi dans un profond abaissement auprès de celles qui partagent mon amour ; mais fais - leur , en même temps , sentir leur extrême dépendance ...
... esclaves , pour te mettre en cette place , et te confier les délices de mon cœur tiens - toi dans un profond abaissement auprès de celles qui partagent mon amour ; mais fais - leur , en même temps , sentir leur extrême dépendance ...
Page 12
... esclaves nous portèrent sur leurs épaules , et nous échappâmes à tous les regards . Comment aurois - je pu vivre , cher Usbek , dans ton serrail d'Ispahan ? dans ces lieux qui , me rappellant sans cesse mes plaisirs passés , irritoient ...
... esclaves nous portèrent sur leurs épaules , et nous échappâmes à tous les regards . Comment aurois - je pu vivre , cher Usbek , dans ton serrail d'Ispahan ? dans ces lieux qui , me rappellant sans cesse mes plaisirs passés , irritoient ...
Page 18
... esclaves étoient fidèles que sera - ce s'ils ne le sont pas ? Quelles tristes nouvelles peuvent m'en venir dans les pays éloignés que je vais par- courir ! C'est un mal où mes amis ne peuvent porter de remède ; c'est un lieu dont ils ...
... esclaves étoient fidèles que sera - ce s'ils ne le sont pas ? Quelles tristes nouvelles peuvent m'en venir dans les pays éloignés que je vais par- courir ! C'est un mal où mes amis ne peuvent porter de remède ; c'est un lieu dont ils ...
Page 45
... esclaves qui vivoient sous mes loix , je voyois croître ton enfance avec plaisir . Le temps vint où mon maître jetta sur toi les yeux . Il s'en falloit bien que la nature eût encore parlé , lorsque le fer te sépara de la nature . Je ne ...
... esclaves qui vivoient sous mes loix , je voyois croître ton enfance avec plaisir . Le temps vint où mon maître jetta sur toi les yeux . Il s'en falloit bien que la nature eût encore parlé , lorsque le fer te sépara de la nature . Je ne ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime alcoran amour auroit avoient avoit beauté Bétique c'étoit Céphise cesse charmes cher Usbek choses chrétiens Circassie cœur connoissance cruelle déesse dervis desirs Dieu dieux dire dis-je disoit dit-il divine enfans esclaves esprit état étoient étoit eunuques faisoit famille femmes filles François fureur gens Gnide graces Guèbres heureux homme IBBEN ibid Ispahan j'ai j'avois j'étois jalousie jamais l'amour l'autre jour Lesbos LETTRE lettres persanes loix long-temps lune de Chahban lune de Chalval lune de Gemmadi lune de Rhamazan lune de Saphar lune de Zilhagé Mahomet maître malheureux mariage mille monde Monsieur NARSIT nation pables par-tout parler paroît passé pays peine penser père persan Perse peuple plaisirs pourroit presque prince prophète qu'un quitter raison religion rien rois Roxane saint semble sembloit sentir seroit serrail d'Ispahan seule Smirne sortes suiv sujets Sybaris Temple de Gnide terre Thémire tomans Troglodytes trouve U LETTRE USBEK à RHEDI Venise Vénus vertu yeux
Popular passages
Page 117 - Ceux qui aiment à s'instruire ne sont jamais oisifs. Quoique je ne sois chargé d'aucune affaire importante, je suis cependant dans une occupation continuelle. Je passe ma vie à examiner ; j'écris le soir ce que j'ai remarqué , ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu dans la journée : tout m'intéresse, tout m'étonne ; je suis comme un enfant dont les organes encore tendres sont vivement frappés par les moindres objets.
Page 92 - Il y en a une où l'on apprête le café de telle manière , qu'il donne de l'esprit à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent, il n'ya personne qui ne croie qu'il en a quatre fois plus que lorsqu'il y est entré. Mais, ce qui me choque de ces beaux esprits , c'est qu'ils ne se rendent pas utiles à leur patrie, et qu'ils amusent leurs talens à des choses puériles.
Page 216 - Ainsi, quand il n'y aurait pas de Dieu, nous devrions toujours aimer la justice ; c'est-à-dire faire nos efforts pour ressembler à cet être dont nous avons une si belle idée, et qui, s'il existait, serait nécessairement juste.
Page 65 - S'il a une guerre difficile à soutenir, et qu'il n'ait point d'argent, il n'a qu'à leur mettre dans la tête qu'un morceau de papier est de l'argent, et ils en sont aussitôt convaincus.
Page 1 - D'ailleurs ces sortes de romans réussissent ordinairement, parce que l'on rend compte soi-même de sa situation actuelle; ce qui fait plus sentir les passions que tous les récits qu'on en pourrait faire.
Page 2 - Mais, dans la forme de lettres, où les acteurs ne sont pas choisis, et où les sujets qu'on traite ne sont dépendants d'aucun dessein ou d'aucun plan déjà formé, l'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale à un roman, et de lier le tout par une chaîne secrète et en quelque façon inconnue.
Page 217 - Nous sommes entourés d'hommes plus forts que nous ; ils peuvent nous nuire de mille manières différentes, les trois quarts du temps ils peuvent le faire impunément. Quel repos pour nous de savoir qu'il ya dans le cœur de tous ces hommes un principe intérieur qui combat en notre faveur, et nous met à couvert de leurs entreprises...
Page 252 - Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l'habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger ; il s'imagine que c'est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu'une de ses fantaisies. Quelquefois les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup.
Page 329 - C'est, de toutes les puissances, celle dont on abuse 25 le moins; c'est la plus sacrée de toutes les magistratures; c'est la seule qui ne dépend pas des conventions, et qui les a même précédées. On remarque que, dans les pays où l'on met dans les mains paternelles plus de récompenses et de punitions, les familles sont mieux réglées: les pères sont l'image du Créateur de l'Univers, qui, quoiqu'il puisse conduire les hommes par son amour, ne laisse s pas de se les attacher encore par les...
Page 330 - Ils font voler les armées comme les grues , et tomber les murailles comme des cartons ; ils ont des ponts sur toutes les rivières , des routes secrètes dans toutes les montagnes , des magasins immenses dans les sables brûlants : il ne leur manque que le bon sens.