Histoire parlementaire de la révolution française: ou, Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, Volumes 19-20

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 275 - J'avoue pourtant que l'usage des peuples les plus libres qui aient jamais été sur la terre me fait croire qu'il ya des cas où il faut mettre pour un moment un voile sur la liberté, comme l'on cache les statues des dieux.
Page 308 - Un jour peut-être les hommes aussi éloignés de nos préjugés que nous le sommes de ceux des Vandales , s'étonneront de la barbarie d'un siècle où ce fut quelque chose de religieux que de juger un tyran , où le peupie qui eut un tyran à juger l'éleva au rang de citoyen avant d'examiner ses crimes.
Page 330 - ... n'épargnez rien, prodiguez l'argent, s'il le faut, pour ranimer la confiance et donner l'impulsion à la France entière ; nous l'avons fait, nous avons été forcés à des dépenses extraordinaires ; et, pour la plupart de ces dépenses, j'avoue que nous n'avons point de quittances bien légales. Tout était pressé, tout s'est fait avec précipitation ; vous avez voulu que les ministres agissent tous ensemble, nous l'avons fait et voilà notre compte (Murmures). On a...
Page 239 - Après l'abdication expresse ou légale, le Roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication.
Page 259 - Si le Roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.
Page 309 - Louis, qui ne s'était pas obligé, ne peut pas être jugé civilement ; ce contrat était tellement oppressif qu'il obligeait les citoyens et non le roi : un tel contrat était nécessairement nul, car rien n'est légitime de ce qui manque de sanction dans la morale et dans la nature.
Page 333 - Versailles, lorsque dans une séance royale le tyran venait dicter des volontés arbitraires; suivez-le depuis cet instant jusqu'au i0 août; rappelez-vous toutes ses perfidies, et voyez s'il n'a pas réduit l'art de la contre-révolution en système , et s'il ne fut pas toujours le chef des conspirateurs. Aux termes de la constitution, en rétractant son serment il est censé avoir abdiqué ; et quel homme s'est joué avec plus d'effronterie de la foi des...
Page 193 - Qui peut, après coup, marquer le point précis où devaient se briser les flots de l'insurrection populaire? A ce prix, quel peuple pourrait jamais secouer le joug du despotisme ? Car s'il est vrai qu'une grande nation ne peut se lever par un mouvement simultané, et que la tyrannie ne peut être frappée que par la portion des citoyens qui est plus près d'elle, comment ceux-ci oserontils l'attaquer, si, après la victoire...
Page 199 - ... Calomniateurs éternels , voulez-vous donc venger le despotisme! "Voulez-vous flétrir le berceau de la république? Voulez-vous déshonorer aux yeux de l'Europe la révolution qui l'a enfantée , et fournir des armes à tous les ennemis de la liberté ? Amour de l'humanité vraiment admirable, qui tend à cimenter la misère et la servitude des peuples et qui cache le désir barbare de se baigner dans le sang des patriotes...
Page 265 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Bibliographic information