Œuvres de Mr. Turgot, ministre d'état: précédées et accompagnées de Memoires et de notes sur sa vie, son administration et ses ouvrages ...A. Belin, 1808 - Finance |
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Common terms and phrases
Aristote arts assez Athènes auroit avoient avoit barbares besoin billets bornes Carthage causes choses injustes chrétienne civile commerce connoissances connoître conquérans conquêtes conséquent d'autres d'idées décadence Démosthènes denrées despotisme Dieu différentes dire division doit Ecclésias Égypte Empires esprits établi êtant êtat États êté êtoient êtoit foible force forme général génie genre-humain Géographie politique goût gouvernement Grèce grès guerre de Troye guerres Homère hommes idées j'ai jamais Jamblique Jansénistes juger l'Église l'Empire l'esprit humain l'État l'Europe l'histoire langage langues liberté loix long-tems Mahomet Maupertuis mêlange ment métaphores mœurs n'êtoit nations nature nécessaire nombre objets pables paroît particuliers passions perceptions perfectionner Perses peuples philosophie physique plustôt poësie policés pourroit pouvoient pouvoit premiers Prince principes progrès Protestans puissance qu'un raison rapport religion religions révolutions Rois Romains sciences sens sensations sentiment seroit seule siècle signes société substance sujets suppose systême tems terre tion tolérance Turgot vérité voilà vois un arbre vrai
Popular passages
Page 295 - Ce ne fut que bien tard, en observant l'action mécanique que les corps ont les uns sur les autres, qu'on tira de cette mécanique d'autres hypothèses que les mathématiques purent développer et l'expérience vérifier.
Page 387 - Accordez à tous la tolérance civile , non en approuvant tout comme indifférent, mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre , et en tâchant de ramener les hommes par une douce persuasion.
Page 294 - Quand les philosophes eurent reconnu l'absurdité de ces fables, sans avoir acquis néanmoins de vraies lumières sur l'histoire naturelle, ils imaginèrent d'expliquer les causes des phénomènes par des expressions abstraites, comme essences et facultés ; expressions qui cependant n'expliquaient rien et dont on raisonnait comme si elles eussent été des êtres, de nouvelles divinités substituées aux anciennes. On suivit ces analogies, et on multiplia les facultés pour rendre raison de chaque...
Page 53 - ... le genre humain, considéré depuis son origine, paraît aux yeux d'un philosophe un tout immense qui lui-même a, comme chaque individu, son enfance et ses progrès.
Page 385 - On s'est beaucoup trop accoutumé dans les gouvernemens à immoler toujours le bonheur des particuliers à de prétendus droits de la société. On oublie que la société est faite pour les particuliers;. qu'elle n'est instituée que pour protéger les droits de tous, en assurant l'accomplissement de tous les devoirs mutuels.
Page 294 - Tout ce, qui arrivait, sans que les hommes y eussent part, eut son dieu, auquel la crainte ou l'espérance fit bientôt rendre un culte, et ce culte fut encore imaginé d'après les égards qu'on pouvait avoir pour les hommes...
Page 387 - Sur toute chose , ne forcez jamais vos sujets à changer de religion. Nulle puissance humaine ne peut forcer le retranchement impénétrable de la liberté du cœur. La force ne peut jamais persuader les hommes ; elle ne fait que des hypocrites.
Page 53 - ... du monde, inondent la terre de sang; et, au milieu de leurs ravages, les mœurs s'adoucissent, l'esprit humain s'éclaire, les nations isolées se rapprochent les unes des autres ; le commerce et la politique réunissent enfin toutes les parties du globe ; et la masse totale du genre humain , par des alternatives de calme et d'agitations, de biens et de maux, marche toujours, quoiqu'à pas lents, à une perfection plus grande.
Page 65 - L'esprit de secte s'y joint, et cet esprit est naturel aux premiers philosophes, parce que l'orgueil se nourrit de l'ignorance ; parce que moins on sait, moins on doute ; moins on a découvert, moins on voit ce qui reste à découvrir.
Page 263 - Un arrangement heureux des fibres du cerveau, plus ou moins de force ou de délicatesse dans les organes des sens et de la mémoire , un certain degré de vitesse dans le sang, voilà probablement les uniques différences que la Nature seule mette entre les hommes.