Œuvres dramatiques de N. Destouches: Le triple mariage. L'obstacle imprévu. L'ambitieux et l'indiscrète. Le dissipateur. La veillée de village. Le fêtes de l'inconnu. La fête de la nymphe LutèceHaut-Coeur, 1821 |
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... avoit bien prédit que , si elle mou- roit la première , je courrois risque de n'être mariée de long - temps . NÉRINE . Nous ne voyons que trop l'accomplissement de sa prédiction . Mort de ma vie ! Mademoiselle , il faut faire un effort ...
... avoit bien prédit que , si elle mou- roit la première , je courrois risque de n'être mariée de long - temps . NÉRINE . Nous ne voyons que trop l'accomplissement de sa prédiction . Mort de ma vie ! Mademoiselle , il faut faire un effort ...
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... avoit point paru . PASQUIN . Elle n'oseroit soutenir cela devant moi . ORONTE . C'est ce qu'il faut voir ; elle est encore ici . PASQUIN . Oh ! puisqu'elle est encore ici , je n'ai rien à dire . Je n'irai démentir en face une personne ...
... avoit point paru . PASQUIN . Elle n'oseroit soutenir cela devant moi . ORONTE . C'est ce qu'il faut voir ; elle est encore ici . PASQUIN . Oh ! puisqu'elle est encore ici , je n'ai rien à dire . Je n'irai démentir en face une personne ...
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... avoit prié l'Amour de l'y conduire ; mais par malheur ils ont manqué le chemin , et ils se sont égarés tous deux . LA COMTESSE . Eh ! deviez - vous le suivre , ingrat ! puisqu'il vous conduisoit en des lieux où je n'étois pas ? PASQUIN ...
... avoit prié l'Amour de l'y conduire ; mais par malheur ils ont manqué le chemin , et ils se sont égarés tous deux . LA COMTESSE . Eh ! deviez - vous le suivre , ingrat ! puisqu'il vous conduisoit en des lieux où je n'étois pas ? PASQUIN ...
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... avoit causé de l'inquiétude , il falloit vous expliquer avec moi . Je vous aurois éclaircie de tout ; mais après le tour que vous venez de me faire , je vous déclare que vous ne saurez rien . LA COMTESSE . Je ne saurai rien ! Tu t ...
... avoit causé de l'inquiétude , il falloit vous expliquer avec moi . Je vous aurois éclaircie de tout ; mais après le tour que vous venez de me faire , je vous déclare que vous ne saurez rien . LA COMTESSE . Je ne saurai rien ! Tu t ...
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... avoit entendu ! ... VALÈRE . Je voudrois qu'il n'eût pas perdu un mot de tout ce que j'ai dit . PASQUIN . Dieu vous en garde ! vous seriez perdu . VALÈRE . Tu crois donc que je l'appréhende ? Cela étoit bon lorsque j'étois au collége ...
... avoit entendu ! ... VALÈRE . Je voudrois qu'il n'eût pas perdu un mot de tout ce que j'ai dit . PASQUIN . Dieu vous en garde ! vous seriez perdu . VALÈRE . Tu crois donc que je l'appréhende ? Cela étoit bon lorsque j'étois au collége ...
Common terms and phrases
Adieu AGLAURE aimable aime allez Allons amant amour Amours de Ragonde ANGÉLIQUE ARSINOÉ ASTRÉE avez avoit BARON beau bonheur charivari charmant cher CHOEUR CIDALISE ciel CLÉON cœur Colette Colin COMTE COMTESSE connois connoître crains CRISPIN crois dire don Fernand don Philippe DONA BEATRIX DONA CLARICE épouser Est-ce êtes étoit FÉLIX femme fille fils FINETTE flatte FLORIMON foiblesse frère fripon GÉRONTE heureux homme ISABELLE j'ai j'en j'étois JACINTE jamais JAVOTTE jeune JULIE jure l'aime l'amour L'ÉPINE l'épouser L'INFANTE D'ARAGON LÉANDRE LICANDRE LISIMON long-temps LUCAS m'aime m'en vais Madame Mademoiselle maître maîtresse malheur mariage marier marier Julie MARQUIS MICHAUT mieux mystère n'ai n'en NÉRINE nièce NYMPHE LUTÈCE oncle ORONTE Parbleu parler paroît PASQUIN plaire plaisir plaisirs princesse RAGONDE raison rien sais SCÈNE VII secret Seigneur sera seroit seul sort soupire tendre tendresse VALÈRE veut veux viens vient vœux voici voilà vois Voulez-vous vous-même vrai yeux
Popular passages
Page 447 - Il ne tiendrait qu'à moi d'en avoir un plus beau, » Me dis-je. J'aperçois une femme charmante. « Je l'aurai, si je veux», et cela me contente. Enfin, ce que le monde a de plus...
Page 513 - La production de Destouches fut beaucoup plus considérable. En plus de La Fête de la Nymphe de Lutèce 7, pour les Grandes Nuits de Sceaux 8 il conçut Le Mystère ou les Fêtes de l'Inconnu ', Le Mariage de Ragonde et de Colin ou la Veillée de village 10 pour amuser la duchesse et son entourage. Il collabora aussi avec le marquis de Seytres de Caumont pour produire Les Champs-Elysées ". Et Mouret I2 prêta ses talents de musicien pour rehausser lesdits plaisirs.
Page 12 - Vous le saurez ; poursuivez seulement. ISABELLE. Comme Cléon est d'une naissance égale à la mienne, et que d'ailleurs il a du bien considérablement , nous convînmes qu'un de ses amis pressentiroit mon père, sans lui nommer cependant la personne dont il étoit question , pour savoir s'il seroit disposé à me donner en mariage à un homme qui me conviendroit parfaitement.
Page 49 - HE, à Isabelle* Tout' ce que je vous avouerai , en général , c'est que je ne puis plus me marier désormais., ISABELLE. Hélas ! mon frère , il ne m'est pas plus permis qu'à vous de consentir au mariage qu'on me propose. VAL È n E. La dureté de mon père m'a contraint à prendre de certaines résolutions, dont je ne puis ni ne veux me dédire.
Page 377 - J'allois être chassé pour toute récompense, Et vingt coups de bâton m'ont imposé silence. Moi qui me plais céans, et qui m'y trouve bien, Je me suis radouci.
Page 9 - Point du tout. Il veut croire que vous n'êtes encore qu'un enfant, et que vous ne pensez non plus au mariage , que votre petite sœur Javotte. ISABELLE. Feu ma mèrem'avoit bien prédit que, si elle mouroit la première , je courrois risque de n'être mariée de long-temps.
Page 500 - Eh quoi! m'attendiez-vous à cette extrémité, Pour m'oser librement dire la vérité ? LE COMTE. On ne se fait aimer que par les complaisances. Mais ne vous plaignez plus des fausses apparences. .Si ce qu'on dit est vrai , je ne suis pas un sot : On m'a berné pourtant comme un franc idiot. Les plus fins sont trompés; et cette indigne veuve Qui vous a tout ravi, m'en fait faire l'épreuve.
Page 385 - Et que rien u'assuroit plus de gloire et d'estime Que de s'immoler même aux droits de l'amitié. LE COMTE. Morale surannée. FINETTE. Oui? LE COMTE. Cela fait pitié. On suivoit autrefois cette fade méthode; Aujourd'hui les amis ne sont plus à la mode. Les hommes sont unis par le seul intérêt: L'amitié n'est qu'un nom. FINETTE. Cette mode me plaît; Et de là je conclus, en dépit des scrupules, Que les honnêtes gens sont de francs ridicules... Çà, venons donc au fait. LE COMTE.
Page 386 - Que cela déshonore un homme de ma sorte; Que le ménage ici ne convient nullement. LE COMTE. Il est vrai. CLÉON , à Pasquin.
Page 447 - L'argent est un ami toujours prompt et fidèle. Le plaisir d'entasser vaut seul tous les plaisirs. Dès qu'on sait que l'on peut remplir tous ses désirs, Qu'on en a les moyens , notre âme est satisfaite. De tout ce que je vois je puis faire l'emplette, Et cela me suffit. J'admire un beau château : II ne tiendrait qu'à moi d'en avoir un plus beau , Me dis-je.