Études sociales et économiques

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Didier et cie, 1880 - France - 405 pages
 

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Popular passages

Page 167 - Qu'on se défasse sur-tout de ce préjugé, que la province n'est point en état de perfectionner les sciences, et que ce n'est que dans les capitales que les académies peuvent fleurir.
Page 136 - Le but suprême du travail est la vertu et non la richesse ; et j'aperçois de plus en plus que l'intelligence de cette vérité contient en germe toute la science sociale.
Page 295 - Deux traits entre deux mille la caractériseront : elle n'avoit presque rien, parce qu'elle avoit tout fricassé ou laissé piller à ses gens d'affaires; tout au commencement de ces magnifiques glaces, alors fort rares et fort chères, elle en acheta un parfaitement beau miroir: « Hé! comtesse, lui dirent ses amis, où avez-vous pris cela? — J'avois, dit-elle, une méchante terre, et qui ne me rapportoit que du blé, je l'ai vendue, et j'en ai eu ce miroir; est-ce que je n'ai pas fait merveilles?...
Page 282 - Votre noblesse est mince, Car ce n'est pas d'un prince, Daphnis, que vous sortez. Gentilhomme de verre, Si vous tombez à terre. Adieu vos qualité°;!
Page 37 - Il doit sans doute être permis à tous les citoyens de s'assembler, mais il ne doit pas être permis aux citoyens de certaines professions de s'assembler pour leurs prétendus intérêts communs. Il n'ya plus de corporations dans l'Etat ; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général.
Page 90 - Ne discutons point la foule de ces propositions qu'on peut attaquer et défendre long-temps sans convenir de rien. Ce sont des sources intarissables de dispute. Les deux contendants tournent sans avancer, comme s'ils dansaient un menuet; ils se retrouvent à la fin tous deux au même endroit dont ils étaient partis. Je ne...
Page 37 - Il n'ya plus de corporations dans l'Etat ; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général. Il n'est permis à personne d'inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation.
Page 344 - ... carcaise. Le signal donné, le vase s'incline brusquement ; la belle liqueur d'opale, brillante, transparente et onctueuse, tombe, s'étend, comme une cire ductile, et, à un second signal, le rouleau passe sur le verre rouge ; le regardeur, les yeux fixés sur la substance en feu, écréme d'une main agile et hardie les défauts apparents ; puis le rouleau tombe ou s'enlève, et vingt ouvriers munis de longues pelles poussent vivement la glace dans la carcaise, où elle va se recuire et se refroidir...
Page 272 - S'il n'obéit pas, on mettra en prison les personnes qui lui appartiennent de plus près, afin de le déterminer à l'obéissance par l'intérêt qu'il leur porte. S'il revient, le passé lui sera pardonné et on lui procurera un établissement à Venise; si, malgré l'emprisonnement de ses parents, il s'obstine à vouloir demeurer chez l'étranger, on chargera quelque émissaire de le tuer, et après sa 1 Art. 26 des Statuts d
Page 263 - Venise vend à la France des miroirs pour cent mille écus au moins par an, et des dentelles pour trois ou quatre fois autant au moins. » Qu'était-ce donc que cette industrie des glaces? Comment était-elle cantonnée à Venise? Comment était-il si difficile de l'en faire sortir? Ces questions méritent de nous arrêter.

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