Ta verve prophétique a prédit ces beaux jours: Partageant notre ivresse et peignant nos transports Ta muse toujours vierge a droit de le chanter Et, loin de les servir, des tyrans suborneurs Sut braver, toujours pur, les fureurs de l'orage; Et ne brûla jamais qu'un légitime encens. Viens: par des nœuds sacrés elle unit pour jamais Un Père à ses enfans, et le Prince aux sujets. Le Poëte, après avoir passé en revue les augustes person. nages qui embelliront la fête, après avoir décrit les pompes religieuses et l'enthousiasme de tous les cœurs français, termine son épître par une invocation à un Poëte justement regretté. Dans cet asyle heureux, dans ce séjour de gloire, Par ton ombre charmés, par tes chants réjouis, Apprends au bon Henri que sa gloire immortelle Compte sommaire des Travaux de la So- Extrait du Discours sur les objets qui Boutade d la vue d'une Brasserie |