Théorie du pouvoir politique et religieux dans la société civile: La théorie du pouvoir politique

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Page 173 - Romains.) Car, dit l'auteur du Contrat social, quand, par quelque heureux hasard, un de ces hommes nés pour gouverner prend le timon des affaires dans une monarchie presque abîmée, on est tout surpris des ressources qu'il trouve, et cela fait époque. Il est temps de le dire
Page 419 - Alors, dit Voltaire, Montesquieu prit un tour fort adroit pour mettre le ministre dans ses intérêts ; il fit faire en peu de jours une nouvelle édition de son livre, dans lequel on retrancha ou on adoucit tout ce qui pouvoit être condamné par un cardinal
Page 407 - celui où un seul, sans loi et sans règle, » entraîne tout par sa volonté et par ses caprices. » La monarchie seule y est désignée par la nature de sa constitution :
Page 123 - au moins que cet accord soit durable et » constant, car la volonté particulière tend par sa » nature aux préférences , et la volonté générale à » l'égalité. » C'est-à-dire que la volonté particulière veut dominer, et que la volonté générale ne veut pas qu'aucune volonté particulière domine. Toutes ces volontés particulières ne
Page 134 - Ce monarque, continue l'auteur, a toujours » trop ou trop peu d'action : quelquefois avec cent » mille bras il renverse tout ; quelquefois avec cent » mille pieds il ne va que comme un insecte. » Voilà donc ce monarque qui ne peut pas plus régler son action , qu'il ne peut
Page 275 - lui-même. Il est admirable, dit-il, que la corruption du gouvernement d'un peuple conquérant ait formé la meilleure espèce de gouvernement que les hommes aient pu imaginer. Mais le gouvernement d'un peuple conquérant est un mauvais gouvernement, car la conquête n'est pas dans la nature. Ainsi c'est la corruption d'un mauvais gouvernement qui a produit le meilleur gouvernement possible. Cela
Page 396 - passé tout entière entre les mains des consuls ! la liberté n'est donc pour le peuple que l'autorité. « On n'entend parler, continue cet auteur, que » des divisions qui perdirent Rome; mais on ne » voit pas que ces divisions y étoient nécessaires, » qu'elles y avoient toujours été, et qu'elles y
Page 419 - guère et qui en lut une partie ; cet air de confiance, soutenu par l'empressement de quelques personnes en crédit, ramena le cardinal, et Montesquieu entra à l'Académie. » Cette anecdote, quoique rejetée par les biographes modernes, n'a été contredite par aucun des contemporains et des amis de Montesquieu.
Page 195 - Si la loi du pays, dit Aristote, défend d'exposer les » enfans, il faudra borner le nombre de ceux que » chacun doit engendrer. Si l'on a des enfans au» delà du nombre défini par la loi, il conseille de » faire avorter la femme avant que le fœtus ait vie.
Page 408 - des lois fixes, puisque son panégyriste le plus ardent (Rousseau) ose dire « qu'un peuple peut toujours changer même » ses meilleures lois ; et s'il lui plaît de se faire mal à » lui-même, qui est-ce qui a le droit de l'en empê—

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