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DES MATIERE S.

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eccléfiaftiques donnent à fa conftitution, pour prouver l'ancienneté de leur dime, IV, 150. CLOVIS. Comment il devint fi puiffant & fi cruel, II, 180, 181. Pourquoi lui & fes fucceffeurs furent fi cruels contre leur propre maison, ibid. Réunit les deux tribus de Francs, les Saliens & les Ripuaires ; & chacune conferva fes ufages, III. 265. Toutes les preuves qu'apporte l'abbé Dubos, pour prouver qu'il n'entra point dans les Gaules en conquérant, font ridicules & démenties par l'histoire, IV. 84. A-t-il été fait proconful, comme le prétend l'abbé Dubos? IV. 88. La perpétuité des offices de comte, qui n'étoient qu'annuels, commença à s'acheter fous fon regne: exemple à ce fujet, de la perfidie d'un fils envers fon pere, IV. 106. Cochon. Une religion qui en défend l'ufage ne peut convenir que dans les pays où il eft rare, & dont le climat rend le peuple fufceptible des maladies de la peau, III. 158.

Code civil. C'eft le partage des terres qui le groffit: il est donc fort mince chez les peuples où ce partage n'a point lieu, 1152,153.

Code des établiemens de S. Louis. Il fit tomber l'ufage d'affembler les pairs dans les juftices feigneuriales pour juger, III. 395, 396.

Code de Juftinien. Comment il a pris la place du code Théodofien, dans les provinces du droit écrit, III. 296, 297. Temps de la publication de ce code, III. 393. N'eft pas fait avec choix, III, 438.

Code des lois barbates. Roule prefqu'entiérement fur les troupeaux pourquoi, II. io.

Code Théodofien. De quoi eft composé, III. 105.
Gouverna, avec les lois barbares, les peuples qui
habitoient la France fous la premiere race, III.
275, 276. Alaric en fit faire une compilation pour
régler les différends qui naiffoient entre les Ro-
mains de fes états, III. 276. Pourquoi il fut connu
en France avant celui de Juftinien, III. 393 & fuiv.
Cognats. Ce que c'étoit pourquoi exclus de la fuc-
ceffion, III. 243.

COINTE (le pere LE). Le raifonnement de cet hifto-
Tome IV
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rien en faveur du pape Zacharie détruiroit l'hiftoire, s'il étoit adopté, IV. 159, 160.

Colchide. Pourquoi étoit autrefois fi riche & fi commerçante, & eft aujourd'hui fi pauvre & fi déserte, II, 275, 276.

Colleges. Ce n'eft point là que dans les monarchies on reçoit la principale éducation, I. 60.

COLOMB CHRISTOPHE). Découvre l'Amérique, II, 347. François I. eut-il tort ou raifon de lê rebuter? II. 357, 358.

Colonies. Comment l'Angleterre gouverne les fiennes, II. 227, 228. Leur utilité, leur objet : en quoi les nôtres different de celles des anciens: comment on doit les tenir dans la dépendance, II. 348 & fuiv. Nous tenons les nôtres dans la même dépendance que les Carthaginois tenoient les leur, fans leur impofer des lois auffi dures, II. 351.

Combat judiciaire. Etoit admis comme une preuve par les lois barbares, excepté par la loi falique, III. 299 & fuiv. La loi qui l'admettoit comme preuve étoit la fuite & le remede de celle qui établiffoit les preuves négatives, ibid. On ne pouvoit plus, fuivant la loi des Lombards, l'exiger de celui qui s'étoit purgé par ferment, III. 301. La preuve que nos peres en tiroient dans les affaires criminelles, n'étoit pas fi imparfaite qu'on le pense, III. 304 & suiv. Son origine: pourquoi devint une preuve juridique: cette preuve avoit quelques raifons fondées fur l'expérience, III, 305 & f. L'entêtement du clergé pour un autre ufage auffi pernicieux le fit autorifer, III. 309 & fuiv. Comment il fut une fuite de la preuve négative, III. 312. Fut porté en Italie par les Lombards, III. 314. Charlemagne, Louis le débonnaire & les Othons, l'étendirent des affaires criminelles, aux affaires civiles, ibid. Sa grande extenfion eft la principale caufe qui fit perdre aux lois faliques, aux lois ripuaires, aux lois romaines & aux capitulaires leur autorité, III. 317 & fuiv. C'étoit l'unique voie par laquelle nos peres jugeoient toutes les actions civiles & criminelles, les incidens & les interlocutoires, III. 318 & fuiv. Avoit lieu dans une demande de douze fous, III,

319. Quelles armes on y employoit, III. 321. Mœurs
qui lui étoient relatives, III. 324 & fuiv. Etoit fondé
fur un corps de jurisprudence, III. 3 27 & suiv. Au-
teurs à confulter pour en bien connoître la jurif.
prudence, III. 328. Regles juridiques qui s'y obfer-
voient, ibid. & fuiv. Précautions que l'on prenoit
pour maintenir l'égalité entre les combattans, III.
329, 330. Il y avoit des gens qui ne pouvoient
T'offrir ni le recevoir: on leur donnoit des cham-
pions, III. 330. Détail des cas où il ne pouvoit
avoir lieu, III. 331 & fuiv. Ne laiffoit pas d'avoir
de grands avantages, même dans l'ordre civil, III.
333. Les femmes ne pouvoient l'offrir à perfonne
fans nommer leur champion: mais on pouvoit les
y appeller fans ces formalités, III. 334. A quel âge
on pouvoit y appeller & y être appellé, III. 335.
L'accufé pouvoit éluder le témoignage du fecond
témoin de l'enquête, en offrant de fe battre contre
le premier, 336 & fuiv. De celui entre une partie
& un des pairs du feigneur, III. 338 & fuiv. Quand,
comment & contre qui il avoit lieu en cas de dé-
faute de droit, III. 353, 354. Saint Louis eft celui
qui a commencé à l'abolir, III. 357 & fuiv. Epoque
du temps où l'on a commencé à s'en paffer dans les
jugemens, III. 360. Quand il avoit pour caufe l'ap
pel de faux jugement, il ne faifoit qu'anéantir le
jugement fans décider la queftion, III. 366, 367,
Lorsqu'il étoit en usage, il n'y avoit point de con-
damnation de dépens, III. 370 & fuiv. Répugnoit à
l'idée d'une partie publique, III. 373 & fuiv. Cette
façon de juger demandoit très-peu de fuffifance dans
ceux qui jugeoient, III. 394, 395.

Comices par tribus. Leur origine : ce que c'étoit à Ro-
me, I. 356.

Commerce. Comment une nation vertueufe le doit
faire, pour ne pas fe corrompre par la fréquenta-
tion des étrangers, 1. 74. Les Grecs le regardoient
comme indigne du citoyen, I. 78, 79. Vertus qu'il
infpire au peuple qui s'y adonne: comment on en
peut maintenir l'efprit dans une démocratie, I. 95.
Doit être interdit aux nobles dans une ariftocratie,
1, 107. Doit être favorifé dans une monarchie,

mais interdit aux nobles, I. 112. II. 262 & suiv. Eft néceffairement très-borné dans un état defpotique, II. 130. Eft-il diminué par le trop grand nombre d'habitans dans la capitale? I. 196. Caufes & économie de celui d'Angleterre, II, 226, 227. Adoucit & corrompt les mœurs, II. 238, 239. Eft opposé au brigandage; mais il entretient l'efprit d'intérêt. II. 239. Entretient la paix entre les nations; mais n'entretient pas l'union entre les particuliers, Il. 239, 240. A du rapport avec la conftitution du gouvernement, II. 242 & fuiv. Il y en a de deux fortes; celui de luxe & celui d'économie, ibid. Pourquoi Marseille eft devenue commerçante; le commerce eft la fource de toutes les vertus de cette république, II. 245, 246. Efprit de l'Angleterre fur le commerce, II. 248, 249. Avec quelles nations il eft avantageux de le faire, II. 249, 250. On ne doit, fans de grandes raifons, exclure aucune nation de fon commerce, II. 250, 251. Il ne faut pas confondre la liberté du commerce avec celle du commerçant celle du commerçant eft fort gênée dans les états libres, & fort étendue dans les états foumis à un pouvoir absolu ; & vice versa, II. 253, 254. Quel en eft l'objet, II. 254, 255. La liberté en eft détruite par les douanes, quand elles font affermées, ibid. Des lois qui emportent la confifcation des marchandises, II. 256. Il eft bon que la contrainte par corps ait lieu dans les affaires qui le concernent, II. 257,258. Des lois qui en établis fent la fureté, II. 257 & fuiv. Des juges pour le commerce, II. 259, 260. Dans les villes où il eft établi, il faut beaucoup de lois & peu de juges, II. 260. Il ne doit point être fait pour le prince, IL. 261,262. Celui des Portugais & des Caftillans dans les Indes orientales fut ruiné quand leurs princes s'en emparerent, II. 262. Il eft avantageux aux nations qui n'ont befoin de rien, & onéreux à celles qui ont befoin de tout, II. 266 & fuiv. Rend utiles les chofes fuperflues; & les chofes utiles néceffaires, II. 269. Confidéré dans les révolutions qu'il a cues dans le monde, II. 270 & fuiv. Pourquoi, malgré les révolutions auxquelles il est sujet, fa

nature eft irrévocablement fixée dans certains états, comme aux Indes, ibid. Pourquoi celui des Indes ne fe fait & ne fe fera jamais qu'avec de Pargent, II. ibid. 282. Pourquoi celui qui fe fait en Afrique eft & fera toujours fi avantageux, II. 272. Raisons phyfiques des caufes qui en maintiennent la balance entre les peuples du nord & ceux du midi, II. 273, 274. Différence entre celui des anciens & celui d'aujourd'hui, II. 274 & fuiv. Fuit l'oppreffion, & cherche la liberté ; c'est une des principales causes des différences qu'on trouve entre celui des anciens & le nôtre, II. 275, 276. Sa caufe & fes effets, II. 276, 277. Celui des anciens, II. 276 & fuiv. Comment & par où il fe faifoit autrefois dans les Indes, II. 277 & fuiv. Quel étoit autrefois celui de l'Afie: comment & par où il fe faifoit, ibid. Nature & étendue de celui des Tyriens, II. 280, 281. Combien celui des Tyriens tiroit d'avantages de l'imperfection de la navigation des anciens, ibid. Etendue & durée de celui des Juifs, II. 281, 282. Nature & étendue de celui des Egyptiens, II. 281.--de celui des Phéniciens, II. 282.--- de celui des Grecs avant & depuis Alexandre, II. 287 & fuiv. Celsi d'Athenes fut plus borné qu'il n'auroit dû l'être, II. 288, 289.--- de Corinthe, 289, 290.

- De la Grece avant Homere, II. 291, 292. Révolutions que lui occafionna la conquête d'Alexandre, II. 292 & fuiv. Préjugé fingulier qui empêchoit & qui empêche encore les Perfes de faire celui des Indes, II. 293, 294. De celui qu'Alexandre avoit projeté d'établir, ibid. De celui des rois Grecs après Alexandre, I. 298 & fuiv. Comment & par où on le fit aux Indes, après Alexandre, II. 304 & fuiv. Celui des Grecs & des Romains aux Indes n'étoit pas fi étendu, mais étoit plus facile que le nôtre, II. 308. Celui de Carthage, II. 314 & fuiv. La conftitution politique, le droit civil, le droit des gens, & l'efprit de la nation, chez les Romains étoient oppofés au commerce, II. 327 & fuiv. 331 Celui des Romains avec l'Arabie & les Indes, II. 331 & fuiv. Révolutions qu'y caufa la mort d'Alexandre, II. 335 & fuiv.--- intérieur des Romains,

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