L'Énéide, Volume 1Giguet et Michaud, 1809 - Aeneas (Legendary character) |
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... poète déjà connu par vos bienfaits , Qui loua rarement , et ne flatta jamais : D'un pénible travail cet espoir me console . Tel que l'amant fidèle au pôle , Qui montre au nautonnier et sa route et le port , Par un instinct secret dirigé ...
... poète déjà connu par vos bienfaits , Qui loua rarement , et ne flatta jamais : D'un pénible travail cet espoir me console . Tel que l'amant fidèle au pôle , Qui montre au nautonnier et sa route et le port , Par un instinct secret dirigé ...
Page viii
... poète Orna le front du second des Césars , Lorsque , vainqueur des discordes civiles , Il relevait les temples et les villes Ressuscitait les lois , et ranimait les arts . Du poète romain téméraire interprète , J'écoutai mon audace ...
... poète Orna le front du second des Césars , Lorsque , vainqueur des discordes civiles , Il relevait les temples et les villes Ressuscitait les lois , et ranimait les arts . Du poète romain téméraire interprète , J'écoutai mon audace ...
Page xx
... poëte , monsieur , à décrire ses domaines : qui mieux que vous peut connoître leur étendue ? On nous assure que le poëme de la Pitié , et une traduction complète de l'Éneïde , sont le fruit de vos veilles : quelle vaste entreprise ...
... poëte , monsieur , à décrire ses domaines : qui mieux que vous peut connoître leur étendue ? On nous assure que le poëme de la Pitié , et une traduction complète de l'Éneïde , sont le fruit de vos veilles : quelle vaste entreprise ...
Page 7
... poëte latin , au moment où il fit la première lecture de l'Iliade , plein de l'inspiration qu'il venoit de recevoir , méditant un poëme qui devoit procurer aux Romains un nouveau triomphe sur la Grèce , évoquant de l'oubli Énée perdu ...
... poëte latin , au moment où il fit la première lecture de l'Iliade , plein de l'inspiration qu'il venoit de recevoir , méditant un poëme qui devoit procurer aux Romains un nouveau triomphe sur la Grèce , évoquant de l'oubli Énée perdu ...
Page 8
... poëte étoit en cela secondé par toutes les traditions populaires ; elles étoient pour lui un moyen naturel de caresser toutes les vanités . Jules César se plaisoit à faire croire que son prénom venoit d'Iule , fils d'Énée ; Auguste ...
... poëte étoit en cela secondé par toutes les traditions populaires ; elles étoient pour lui un moyen naturel de caresser toutes les vanités . Jules César se plaisoit à faire croire que son prénom venoit d'Iule , fils d'Énée ; Auguste ...
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Common terms and phrases
Achate Achille admirable Æneas æquora æthera affreux Anchise antique arma armis arva Ascagne asile atque avoit beauté belle bords bras Carthage ciel cieux circùm cœur combats conjux courroux cùm d'Hector d'Homère d'Ilion Danaûm déesse destin Dido Didon dieux divûm doux Énée enfans Éole épique Etna étoit fata fils flamme flots fluctus foible fuit fureur genitor Grecs guerriers hæc Haud Hector héros heureux hîc Hinc Homère Idem Ilion ille imitative ingens inter ipse Italiam j'ai Jamque Junon Jupiter l'Eneide l'onde Latium lieux limina littora magna main malheureux mers mihi moenia monstre mort Mycenas navibus neque numine nunc omnes oris palais Pallas paroît pater peinture pelago père Pergame peuple pleurs poëme poésie poëte Priam primùm Pyrrhus quà quæ quò rivage Romains sang sort superbe talia tectis tempête temple Ténédos terre tibi Troie Troja Troyens Turnus urbe urbem vainqueurs vaisseaux vents Vénus Virgile yeux
Popular passages
Page 70 - Tum, pietate gravem ac meritis si forte virum quem Conspexere, silent, arrectisque auribus adstant ; Ille regit dictis animos, et pectora mulcet...
Page 372 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux.
Page 137 - Je chante les combats, et ce prélat terrible, Qui, par ses longs travaux et sa force invincible, Dans une illustre église exerçant son grand cœur. Fit placer à la fin un lutrin dans le. chœur, C'est en vain que le chantre, abusant d'un faux titre, Deux fois l'en fit ôter par les mains du chapitre : Ce prélat, sur le banc de son rival allier, Deux fois le reportant, l'en couvrit tout entier.
Page 98 - Instant ardentes Tyrii, pars ducere muros Molirique arcem et manibus subvolvere saxa, Pars optare locum tecto et concludere sulco ; 415 Jura magistratusque legunt sanctumque senatum ; Hie portus alii effodiunt : hie alta theatri Fundamenta locant alii, immanesque columnas Rupibus excidunt, scenis decora alta futuris.
Page 172 - Et quorum pars magna fui. Quis talia fando Myrmidonum Dolopumve aut duri miles Ulixi Temperet a lacrimis ! et iam nox umida caelo Praecipitat, suadentque cadentia sidera somnos.
Page 176 - Laocoon ardens summa decurrit ab arce ; et procul : ' o miseri, quae tanta insania, cives ? creditis avectos hostes ? aut ulla putatis dona carere dolis Danaum ? sic notus Ulixes ? aut hoc inclusi ligno occultantur Achivi, aut haec in nostros fabricata est machina muros inspectura domos venturaque desuper urbi ; aut aliquis latet error : equo ne credite, Teucri. quidquid id est, timeo Danaos et dona ferentes.
Page 387 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 193 - L'enveloppe, l'étouffe, arrache de son flanc D'affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang. Leur père accourt : tous deux à son tour le saisissent, D'épouvantables nœuds tout entier l'investissent ; Deux fois par le milieu leurs plis l'ont embrassé...
Page 172 - Infandum, Regina, jubes renovare dolorem, Trojanas ut opes et lamentabile regnum Eruerint Danai ; quaeque ipse miserrima vidi, 5 Et quorum pars magna fui.
Page 275 - Entrant à la lueur de nos palais brûlants Sur tous mes frères morts se faisant un passage; Et de sang tout couvert échauffant le carnage Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés sous le fer expirants.