Bibliothèque de l'homme public: ou, Analyse raisonée des principaux ouvrages françois et étrangers sur la politique en général, la législation, les finances, la police, l'agriculture, & le commerce en particulier, & sur le droit naturel & public, Volume 1, Parts 5-6; Volume 3 |
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Page 49
... Charlemagne eut - il fondé fon empire , qu'il fallut le divifer . A la mort d'Alexandre , fon empire fut partagé ; comment les grands de Grèce & de Macédoine libres , ou du moins chefs des conquérans ré- pandus dans cette vafte conquête ...
... Charlemagne eut - il fondé fon empire , qu'il fallut le divifer . A la mort d'Alexandre , fon empire fut partagé ; comment les grands de Grèce & de Macédoine libres , ou du moins chefs des conquérans ré- pandus dans cette vafte conquête ...
Page 198
... Charlemagne , qui les avoit fuc- ceffivement obligés de fe réfugier dans le nord . C'étoit des haines que quarante ou cinquante années n'avoient pu leur faire oublier . Dans cet état des chofes , combien le clergé perdit- il de biens ...
... Charlemagne , qui les avoit fuc- ceffivement obligés de fe réfugier dans le nord . C'étoit des haines que quarante ou cinquante années n'avoient pu leur faire oublier . Dans cet état des chofes , combien le clergé perdit- il de biens ...
Page 199
... Charlemagne fit plus ,. il obligea fes propres fonds au paiement des dîmes ( a ) , c'étoit encore un grand exemple ; mais le bas peuple n'eft guère capable d'a- bandonner fes intérêts par des exemples . Le fynode de Francfort , tenu ...
... Charlemagne fit plus ,. il obligea fes propres fonds au paiement des dîmes ( a ) , c'étoit encore un grand exemple ; mais le bas peuple n'eft guère capable d'a- bandonner fes intérêts par des exemples . Le fynode de Francfort , tenu ...
Page 200
... Charlemagne fit des dîmes en quatre parties , pour la fabrique des églifes , les pauvres , l'évêque & les clercs , prouve bien qu'il vouloit donner à l'église cet état fixe & permanent qu'elle avoit perdu . On voit par une espèce de ...
... Charlemagne fit des dîmes en quatre parties , pour la fabrique des églifes , les pauvres , l'évêque & les clercs , prouve bien qu'il vouloit donner à l'église cet état fixe & permanent qu'elle avoit perdu . On voit par une espèce de ...
Page 201
... Charlemagne fongea à tenir le pouvoir de la nobleffe dans fes limites , & à empêcher l'oppreffion du clergé & des hommes libres . Il mit un tel tempérament dans les ordres de l'état , qu'ils furent contrebalancés , & qu'il resta le ...
... Charlemagne fongea à tenir le pouvoir de la nobleffe dans fes limites , & à empêcher l'oppreffion du clergé & des hommes libres . Il mit un tel tempérament dans les ordres de l'état , qu'ils furent contrebalancés , & qu'il resta le ...
Contents
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Common terms and phrases
abfolu affez ainfi auffi auroit avoient avoit befoins bonheur c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe chofes choſes citoyens civiles claffe commerce confeils conféquent conferver confidérable conftitution connoiffance connoître crimes defpotifme doit efclaves efprit enfans erreurs eſpèce eſt états defpotiques étoient étoit fage fans ceffe fans doute fauffe feconde feigneurs femmes fentir fépare fera feroient feroit fervir fervitude feul fiefs fimple fociété foible foibleffe foient foit fommes fondé fur font force fource fous fouvent fouverain fubfifter fuffit fuivant fujets fur-tout gouvernemens gouvernement hommes injufte intérêts jufte juftice l'efprit l'état l'homme laiffer légiflation leudes liberté loix lorfque lorſque luxe magiftrats mauvaiſes ment miniftres mœurs monarchie monarque monnoie morale n'eft n'eſt nation nature néceffaire nobleffe nuifible pables paffions parens patrie pays penfer perfonne peuple plufieurs politique pourroit pouvoir prefque prince principes puiffance puiffe raifon récompenfes refte religion république richeffes rois ſes tems tion toyens tyrannie ufage utile vérité vertu
Popular passages
Page 153 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 44 - Le principe de la monarchie se corrompt lorsque des âmes singulièrement lâches tirent vanité de la grandeur que pourrait avoir leur servitude, et qu'elles croient que ce qui fait que l'on doit tout au prince fait que l'on ne doit rien à sa patrie.
Page 199 - Vaste dans ses desseins, simple dans l'exécution, personne n'eut à un plus haut degré l'art de faire les plus grandes choses avec facilité, et les difficiles avec promptitude.
Page 164 - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a • eu ce partage ; tout cela ne peut avoir été réglé que par la société , et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 75 - Il n'est pas inouï de voir des états hypothéquer leurs fonds pendant la paix même, et employer pour se ruiner des moyens qu'ils appellent extraordinaires, et qui le sont si fort, que le fils de famille le plus dérangé les imagine à peine.
Page 59 - ... de quelque infidélité particulière ( ce qui lui arriva quelquefois ) , que d'une révolte générale. Il respecta les traditions anciennes, et tous les monumens de la gloire ou de la vanité des peuples. Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs , des Babyloniens et des Egyptiens ; il les rétablit...
Page 83 - Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.
Page 104 - Plusieurs choses gouvernent les hommes: le climat, la religion, les lois, les maximes du gouvernement, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières; d'où il se forme un esprit général qui en résulte. A mesure que dans chaque nation une de ces causes agit avec plus de force, les autres lui cèdent d'autant: la nature et le climat dominent presque seuls sur les sauvages...
Page 154 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 156 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que- ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des états despotiques.