Oeuvres de Monsieur de Fontenelle ...Rue S. Jacques, 1752 |
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Common terms and phrases
ADRAST affés afile aimable aime ainfi Amans Amant appas ARCAS Arisbe auffi avoit beauté Berger Bergers c'eft C'eſt CAMILLE ceffe chants charmes chés CHŒUR chofes Ciel cœur cruelle Danfes Daphné Déeffe deffein Deftin déja DIANE Dieu Dieux difcours DORIS douleur doux efprits Eglogue ENCELADE ENDIMION ENÉ eſt ètes étoient étoit EURILA fans Faunus favoir fecours fecret femble fens fent feroit fervir feul fiécle filence fimple fincere foible foient foins foit fonge font foupirs fous fouvent fuis fuivi fujet gloire grace Hameau Hélas Ifmene ILIONÉE Iris ISMEN j'ai j'aime jour Junon Jupiter l'Amour l'efprit laiffe LAVINIE LICIDA LICORIS lieux loix n'eft n'eſt Neptune Nymphes paffé paffion paftorale PALEM pareffe paroître PELÉE penfer perfonne plaifir plaifirs Poëfie puiffance puiffe raifon refpect rien Rival s'eft SCENE PREMIERE Silvanire tendreffe Théocrite THETIS tranſports trifte Troyens Turnus veux victoire vœux vois vûes yeux
Popular passages
Page 187 - ... conserver aucun respect pour leurs grands noms, n'avoir aucune indulgence pour leurs fautes, les traiter enfin comme des Modernes. Il faut être capable de dire ou d'entendre dire sans adoucissement, qu'il ya une impertinence dans Homère ou dans Pindare; il faut avoir la hardiesse de croire que des yeux mortels peuvent apercevoir des...
Page 188 - Quand nous aurons trouvé que les anciens ont atteint , sur quelque .chose , le point de la perfection, contentons-nous de dire qu'ils ne peuvent être surpassés : mais ne disons pas qu'ils ne peuvent être égalés ; manière de parler très- familière à leurs admirateurs.
Page 170 - Fontenelle s'exprime ainfi fur ce fujet : « Toute la queftion de la prééminence entre les » anciens & les modernes étant une fois bien entendue, » fe réduit à favoir , fi les arbres qui étaient autrefois » dans noscampagnesétaientplusgrandsqueceuxd'au
Page 154 - TafTe , qui en fe mirant dans une Fontaine , & en fe mettant des Fleurs , leur dit qu'elle ne les porte pas pour fe parer , mais pour leur faire honte. Il trouve la penfée trop recherchée > & trop peu naturelle pour une Bergère; on ne peut fe difpenfer de foufcrire à ce jugement.
Page 230 - Mon cœur s'eft engagé fur l'apparence vaine Des feux que tu feignis pour moi ; Et je veux l'en punir en m'impofant la peine D'en aimer un autre que toi.
Page 172 - Italie un certain tour d'esprit que l'on n'a pas tout à fait semblable en France. Il est toujours sûr que par l'enchaînement et la dépendance réciproque qui est entre toutes les parties du monde matériel, les différences de climats qui se font sentir dans les plantes doivent s'étendre jusqu'aux cerveaux, et y faire quelque effet.
Page 358 - II faut qu'il ait long-temps médité son projet ;: Mais enfin il est sûr qu'il m'a trouvé Clarice, Semblable à mon idée , ayant les mêmes traits: Je crois , pour moi , qu'il me l'a faite exprès. Oh ! que l'amour a de malice ! LES JEUX OLYMPIQUES.
Page 199 - ... toutes les peines du monde à la retirer. Aristote n'a jamais fait un vrai philosophe, mais il en a beaucoup étouffé qui le fussent devenus, s'il eût été permis. Et le mal est qu'une fantaisie de cette...
Page 198 - ... partie. Si les grands hommes de ce siècle avaient des sentiments charitables pour la postérité, ils l'avertiraient de ne les admirer point trop, et d'aspirer toujours du moins à les égaler. Rien n'arrête tant le progrès des choses, rien ne borne tant les esprits, que l'admiration excessive des Anciens. Parce qu'on...
Page 175 - Les siècles ne mettent aucune différence naturelle entre les hommes. Le climat de la Grèce ou de l'Italie, et celui de la France, sont trop voisins pour mettre quelque différence sensible entre les Grecs ou les Latins et nous. Quand ils y en...