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449

CHAP. XIII. Des Elections aux Evêches & Abbayes. 455

CHAP. XIV. Des Fiefs de CHAR LE

CHAP. XV.

MARTEL.
Continuation du même fu-

456

jet.

457

CHAP. XVI.

Confufion de la Royauté & de la Mairerie. Seconde

ibid..

CH. XVIII.

CHAP. XIX.

Race.

CH. XVII. Chofe particuliere dans l'é

lection des Rois de la fe

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CH. XX.

Succeffeurs de CHARLE

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CHAP. XXII. Continuation du même fu

jet.

47L

CH. XXIII. Que les hommes libres fu

rent rendus capables de pofféder des Fiefs. 476

CH. XXIV. Caufe principale de l'af

foibliffement de la fe

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Changemens arrivés dans

les grands Offices & dans les Fiefs. 488

CH. XXVIII. De la nature des Fiefs de

puis le regne de CHARLE

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CH. XXXII. Quelques conféquences de la perpétuité des Fiefs.

499

CH. XXXIII. Continuation du même fu

jet.

508

DE

DE L'ESPRIT

DES

LOIX

CINQUIEME PARTIE.

LIVRE

XXIV.

Des Loix, dans le rapport qu'elles ont avec la Religion, confidérée dans fes Dogmes & en elle-même.

CHAPITRE PREMIER

Des Religions en général.

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OMME on peut juger parmi les ténebres celles qui font les moins épaiffes, & parmi les abîmes ceux qui font les moins profonds; ainfi l'on peut chercher entre les Religions fauffes celles A qui

Tom, III,

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qui font les plus conformes au bien de la Société celles qui, quoiqu'elles n'aient pas l'effet de mener les hommes aux félicités de l'autre vie, peuvent le plus contribuer à leur bonheur dans celle-ci.

Je n'examinerai donc les diverses Religions du monde, que par rapport au bien que l'on en tire dans l'Etat civil; foit que je parle de celle qui a fa racine dans le Ciel, ou bien de celles qui ont la leur fur la Terre.

Comme dans cet Ouvrage je ne fuis point Théologien, mais Ecrivain politique, il pourroit y avoir des chofes qui ne feroient entierement vraies que dans une façon de penfer humaine n'ayant point été confidérées dans le rapport avec des verités plus fublimes.

2

Il ne faudra que très-peu d'équité pour voir que je n'ai jamais prétendu faire céder les intérêts de la Religion aux intérêts politiques, mais les unir: or, pour les unir, il faut les connoître.

La Religion Chrétienne, qui ordonne aux hommes de s'aimer, veut fans doute que chaque peuple ait les meilleures Loix politiques & les meilleures Loixciviles, parce qu'elles font après elle

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le

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