Œuvres choisies de Delille ... |
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Page 19
... Voyez , à la fin du premier livre , comment , après avoir parlé de la mort de César , des batailles de Pharsale et de Philippes , il rentre ingénieusement dans son sujet et intéresse le cultivateur au récit de ces grands évé- nements ...
... Voyez , à la fin du premier livre , comment , après avoir parlé de la mort de César , des batailles de Pharsale et de Philippes , il rentre ingénieusement dans son sujet et intéresse le cultivateur au récit de ces grands évé- nements ...
Page 30
... voyez quelle noblesse il emprunte de ces beaux vers où Racine l'a placé : Tu le vois tous les jours , devant toi prosterné , Humilier ce front de splendeur couronné , Et , confondant l'orgueil par d'augustes exemples , Baiser avec ...
... voyez quelle noblesse il emprunte de ces beaux vers où Racine l'a placé : Tu le vois tous les jours , devant toi prosterné , Humilier ce front de splendeur couronné , Et , confondant l'orgueil par d'augustes exemples , Baiser avec ...
Page 33
... Voyez ce laboureur , constant dans ses travaux , Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ; Écraser sous le poids des longs râteaux qu'il traîne Les glėbes dont le soc a hérissé la plaine ; Gourmander sans relâche un terrain ...
... Voyez ce laboureur , constant dans ses travaux , Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ; Écraser sous le poids des longs râteaux qu'il traîne Les glėbes dont le soc a hérissé la plaine ; Gourmander sans relâche un terrain ...
Page 63
... voyez leurs ébats agiter le feuillage ; Une douceur secrète attendrit leur ramage : Ils aiment à revoir , depuis longtemps bannis , Leur arbre hospitalier , leur famille et leurs nids . Non que du ciel 68 en eux la sagesse immortelle D ...
... voyez leurs ébats agiter le feuillage ; Une douceur secrète attendrit leur ramage : Ils aiment à revoir , depuis longtemps bannis , Leur arbre hospitalier , leur famille et leurs nids . Non que du ciel 68 en eux la sagesse immortelle D ...
Page 114
... Voyez - vous tout son corps frissonner de désir ? Arboris obnixus trunco , ventosque lacessit Ictibus , et sparsa ad pugnam proludit arena . Post , ubi collectum robur viresque refectæ , Signa movet , præcepsque oblitum fertur in hostem ...
... Voyez - vous tout son corps frissonner de désir ? Arboris obnixus trunco , ventosque lacessit Ictibus , et sparsa ad pugnam proludit arena . Post , ubi collectum robur viresque refectæ , Signa movet , præcepsque oblitum fertur in hostem ...
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Common terms and phrases
abeilles acanthi æquor æthera affreux amour arbres arbrisseaux arva atque beauté beaux jours bergers bocage bois bords bosquets brillants bruit Buffon Cérès champêtre champs chants char charme chéris ciel cieux cœur Columelle coteaux coursiers Cyrène débris Delille dieu dieux Dolon douce douleur doux eaux Élysée embellit enfants enfin essaims Eurydice féconde fleurs fleuve flots flumina forêts fruits Géorgiques gloire goût guérets hæc hameau Hélas heureux ipsa j'ai jardins jeune l'air l'art l'œil l'onde langue lieux loin main malheur maux mers miel moissons monts nature nectar neque nourrit nymphe ondes orbem Palès peuple Pitié plaisirs plante pleurs Pline poëme poésie poëte printemps propolis quæ quum rameaux riche rivage rochers rois Romains roule ruche ruisseaux sæpe sang sauvage scène séjour seul soins soleil sort tableaux Tantôt Taygète tendre terre Thessalie Thrace tremblant trésors triste troupeaux vallons Varron verdure vieillard vieux Virgile voix yeux zéphyr
Popular passages
Page 200 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Page 200 - ... il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit...
Page 209 - ... d'une ardeur nouvelle, le chien marque sa joie par les plus vifs transports, il annonce par ses mouvements et par ses cris l'impatience de combattre et le désir de vaincre; marchant ensuite en silence, il cherche à reconnaître le pays, à découvrir, à surprendre l'ennemi dans...
Page 341 - ... ce modeste et pieux presbytère ? Là vit l'homme de Dieu, dont le saint ministère Du peuple réuni présente au ciel les vœux. Ouvre sur le hameau tous les trésors des cieux , Soulage le malheur, consacre l'hyménée, Bénit et les moissons et les fruits de l'année ; Enseigne la vertu , recoit l'homme au berceau , Le conduit dans la vie, et le suit au tombeau.
Page 94 - Sollicitant alii remis freta caeca, ruuntque in ferrum, penetrant aulas et limina regum ; hic petit excidiis urbem miserosque penates, 505 ut gemma bibat et Sarrano dormiat ostro ; condit opes alius defossoque incubat auro...
Page 415 - O fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que, pour jamais foulant vos prés délicieux , Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et , connu de vous seuls , oublier tout le monde...
Page 200 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal , qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte ; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime, de la même ardeur : il partage aussi ses plaisirs ; à la chasse , aux tournois, à la course, il brille, il étincelle.
Page 92 - D'agréables poisons ne brûlent point ses veines; Tyr n'altéra jamais la blancheur de ses laines; II n'a point tous ces arts qui trompent notre ennui; Mais que lui manque-t-il? la nature est à lui. Des grottes("'), des étangs, une claire fontaine Dont l'onde, en murmurant, l'endort sous un vieux chêne; Un troupeau qui mugit, des vallons, des forêts; Ce sont là ses trésors, ce sont là ses palais. C'est dans les champs qu'on trouve une mâle jeunesse; C'est là qu'on...
Page 520 - Impossible encore ; il se laissa • alors conduire à l'endroit , où on l'attacha et où il s'est écrié très-haut : « Peuple, je meurs innocent! Ensuite, se retournant vers nous, il • nous dit : Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je • souhaite que mon sang puisse cimenter le bonbeur des Français. Voilà, « citoyen , ses dernières et véritables paroles.
Page 16 - Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera, plein d'effroi, des dards rongés de rouille, Verra de vieux tombeaux sous ses pas s'écrouler, Et des soldats romains les ossements rouler.