Barzaz-Breiz: Chants populaires de la Bretagne, recueills et publiés avec une traduction française, des arguments, des notes et les mélodies originale, Volume 2

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Popular passages

Page 305 - Et elle s'est approchée doucement , et elle a allongé le cou à la barrière ; Et le cavalier l'a caressée ; et il a approché sa tête de la sienne , Et puis après il l'a baisée et elle en a été bien aise ; Et puis après il l'a bridée, et puis après il l'a sanglée; Et puis il s'est élancé sur son dos et il l'a emmenée avec lui.
Page 229 - Va, chant de tristesse, consolation de mon cœur, va, et dis à mon peuple combien est grande ma douleur. Portez-le sur vos ailes, bons anges, et dites-leur bien que jour et nuit je pense à eux. Tourterelle, rossignol de nuit, quand revient le temps nouveau, vous allez chanter à la porte de mes enfants.
Page 345 - Quand vous vous éveillez dans votre lit, offrez votre cœur au bon Dieu, faites le signe de la croix, et dites avec foi, espérance et amour ; « Dites : « Mon Dieu, je vous donne mon cœur, mon corps et mon âme ; faites que je sois un honnête homme ou que je meure avant le temps. » « Quand vous voyez voler un corbeau, pensez que le démon est aussi noir, aussi méchant; quand vous voyez une petite colombe blanche voler, pensez que votre ange est aussi doux, aussi blanc. « Pensez que Dieu...
Page 453 - Frères, parents, amis, au nom de Dieu! écoutez-nous! au nom de Dieu ! priez ! priez ! car les enfants, eux , ne prient pas. » Ceux que nous avons nourris, nous ont depuis longtemps oubliés; ceux que nous avons aimés, nous ont sans pitié délaissés. » Mon fils , ma fille , vous êtes couchés sur des lits de plume bien doux, et moi, votre père, et moi, votre mère, dans les flammes du purgatoire. » Vous reposez là mollement, les pauvres âmes sont bien mal, les pauvres âmes veillent dans...
Page 157 - ... habits sont de grosse étoffe; mais, dessous, il en a de dorés. Si vous voulez me donner trois écus, je vous le ferai trouver. — Nous ne te donnerons pas même trois sous; des coups de sabre, c'est différent ; Nous ne te donnerons pas même trois sous , et lu nous feras trouver Pontcallec.
Page 155 - Voilà longtemps qu'il est perdu ; on a beau le chercher, on ne le trouve pas. Un gueux de la ville, qui mendiait son pain, est celui qui l'a dénoncé ; Un paysan ne l'eût pas trahi, quand on lui eût offert a _ 1 cinq cenls écus.
Page 30 - Ils font halte auprès de Pratanraz et aux environs, où gens de cheval ne pouvaient que bien difficilement et sans péril les attaquer, et se fiant aussi en leur grande multitude. Et ainsi résolus en ces lieux , qui étaient montagneux , le dimanche quatrième d'août , qui fut quatre jours après leur entrée en la ville de Quimper, ils furent chargés et défaits , premièrement près dudit...
Page 161 - ... eût voulu les caresser, mais ses mains étaient enchaînées. Dur eût été le cœur qui ne se fût pas ému ; les dragons euxmêmes pleuraient. Et cependant les gens de guerre ont des cœurs durs dans leurs poitrines. Quand il arriva à Nantes, il fut jugé et condamné, Condamné , non pas par ses pairs, mais par des gens tombés de derrière les carrosses '. Ils demandèrent à Pontcalec : — Seigneur marquis, qu'avez-vous fait? — Mon devoir ; faites votre métier ! — . IV.

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