CHAPITRE VIII. D'Alexandre. Sa conquête.374 CHAP. IX. Du commerce des rois Grecs après Alexandre. CHAP. X. Du tour de l'Afrique. CHAP. XI. Carthage & Marseille. CHAP. XII. Isle de Délos. Mithridate. 360 370 375 384 CHAP. XIII. Du génie des Romains pour la marine, 387 CHAP. XIV. Du génie des Romains pour le com Arabie & les Indes. 392 399 400 CHAP. XVII. Du commerce après la deftruction des Romains en occident. CHAP. XVIII. Réglement particulier. CHAP. XIX. Du commerce, depuis l'affoiblisfement des Romains en orient. 100 401 CHAP. XX. Comment le commerce se fit jour 402 en Europe, à travers la barbarie. CHAP. XXI. Découverte de deux nouveaux mondes état de l'Europe à cet égard. 407 CHAP. XXII. Des richeffes que l'Espagne tira de l'Amérique. CHAP. XXIII. Problème. 414 421 Des loix, dans le rapport qu'elles ont avec l'ufage de la monnoie. CHAPITRE I. Raifon de l'ufage de la monnoie. 423 430 CHAP. II. De la nature de la monnoie. 425 l'ar 432 433 CHPA. V. Continuation du même fujet. CHAP. VI. Par quelle raifon le prix de l'ufure diminua de la moitié, lors de la découverte des Indes. 434 CHAP. VII. Comment le prix des chofes fe fixe dans la variation des richeffes de figne. 437 CHAP. VIII. Continuation du même fujet. 440 CHAP. IX. De la rareté relative de l'or & de l'argent. 442 443 CHAP. X. Du change. CHAP. XI. Des opérations que les Romains. firent fur les monnoies. 460 CHAP. XII. Circonstances dans lesquelles les Romains firent leurs opérations fur la mon noie. 463 465 CHAP. XIII. Opérations fur les monnoies, du temps des empereurs. CHAP. XIV. Comment le change gêne les états defpotiques. 407 CHAP. XV. Ufage de quelques pays d'Italie. 468 CHA CHAPITRE XVI. Du fecours que l'état peut tirer des banquiers. CHAP. XVII. Des dettes publiques. 469 ibid. CHAP. XVIII. Du paiement des dettes publi ques. CHAP. XIX. Des prêts à intérêt. CHAP. XX. Des ufures maritimes. 473 475 476 CHAP. XXI. Du prêt par contrat, & de l'ufure chez des Romains. • 477 CHAP. XXII. Continuation du même fujet. 478 DE L'ESPRIT DES LOIX. LIVRE XII DES LOIX QUI FORMENT LA LIBERTE POLITIQUE DANS SON RAPPORT AVEC LE CITOYEN. CHAPITRE PREMIER. E Idée de ce livre. Ce n'eft pas affez d'avoir traité de la liberté politique dans fon rapport avec la constitution; il faut la faire voir dans le rapport qu'elle a avec le citoyen. Tom. II. A J'ai J'ai dit que, dans le premier cas, elle eft formée par une certaine distribution des trois pouvoirs mais, dans le fecond, il faut la confidérer fous une autre idée. Elle confifte dans la fureté, ou dans l'opinion que l'on a de fa fureté. Il pourra arriver que la conftitution fera libre, & que le citoyen ne le fera point. Le citoyen pourra être libre, & la conftitution ne l'être pas. Dans ces cas, la conftitution fera libre de droit & non de fait: le citoyen fera libre de fait & non pas de droit. Il n'y a que la difpofition des loix & même des loix fondamentales, qui forme la liberté dans fon rapport avec la conftitution. Mais, dans le rapport avec le citoyen, des mœurs, des manieres, des exemples reçus peuvent la faire naître ; & de certaines loix civiles la favorifer, comme nous allons voir dans ce livre - ci. *la De plus, dans la plupart des états, liberté étant plus gênée, choquée ou abbattue, que leur conftitution ne le demande, il eft bon de parler des loix particulieres, qui, dans chaque conftitution, peuvent aider ou choquer le principe de la liberté dont chacun d'eux peut être fusceptible (a). CHA (a) Nous devons faire ici à l'auteur le même reproche que nous lui avons fait plufieurs fois. |