Philosophie du droit, Volume 2 |
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arrive assez avaient avant besoin caractère cause cherche choses christianisme cité civile commence commun condition considère Contrat social corps critique d'autres dernier devant développement Dieu dire divine doctrine doit donner écrit elle-même enfin esprit établit étrusque Fichte fond force forme générale génie gouvernement Grèce guerre historique hommes humaine idées institutions jour juge juste justice l'antiquité l'esprit l'Etat l'histoire l'homme l'humanité l'Italie législation liberté libre livre lois lui-même maine ment mœurs monarchie monde montre morale mort nation nature naturelle nécessaire Niebuhr nouveau nouvelle ouvrage passé passions pensée père peuple philosophie Platon politique porte pose pouvoir premier primitive profond propre puissance puisse pure qu'à qu'un raison rapports réforme religieuse religion république reste révolution rien Romains Rome Rousseau s'est s'il Saint-Simon saurait science seconde sentiment sera seul siècle sociale société sorte Spinosa sujet surtout système théorie tion tour traité trouve véritable vertu veut vive voilà volonté Voyez yeux
Popular passages
Page 216 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 247 - Or, il n'ya point d'homme dans le monde. J'ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc...; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan: mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe, c'est bien à mon insu.
Page 217 - Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme , aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'ya nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté.
Page 236 - Ce progrès est soumis aux mêmes lois générales qui s'observent dans le développement individuel de nos facultés, puisqu'il est le résultat de ce développement, considéré en même temps dans un grand nombre d'individus réunis en société.
Page 276 - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a eu ce partage, tout cela ne peut avoir été réglé que par. la société, et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 228 - D'ailleurs, en tout état de cause, un peuple est toujours le maître de changer ses lois, même les meilleures; car, s'il lui plaît de se faire mal à lui-même, qui est-ce qui a le droit de l'en empêcher?
Page 227 - D'ailleurs tout malfaiteur, attaquant le droit social, devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie, il cesse d'en être membre en violant ses lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l'état est incompatible avec la sienne, il faut qu'un des deux périsse, et quand on fait mourir le coupable, c'est moins comme citoyen que comme ennemi.
Page 211 - Considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée en avril 1772, le Contrat social.
Page 229 - Un défaut essentiel et inévitable, qui mettra toujours le gouvernement monarchique audessous du républicain, est que dans celuici la voix publique n'élève presque jamais aux premières places que des hommes éclairés et capables, qui les remplissent avec honneur ; au lieu que ceux qui parviennent dans les monarchies ne sont le plus souvent que de petits brouillons, de petits fripons, de petits intrigans, à qui les petits talens qui font dans les cours parvenir aux grandes places, ne servent...
Page 283 - S'il doit l'être par son génie, il ne l'est pas moins par son emploi. Ce n'est point magistrature, ce n'est point souveraineté. Cet emploi, qui constitue la république, n'entre point dans sa constitution; c'est une fonction particulière et supérieure qui n'a rien de commun avec l'empire humain; car si celui qui commande aux \ hommes ne doit pas commander aux lois, celui ! qui. commande aux Lois ne. doit pas non plus commander aux hommes...