Anthropos: Ethnologische Bibliothek; internationale Sammlung ethnologischer Monographien. Bibliothèque ethnologique; collection internationale de monographies ethnologiques, Volume 1, Issues 4-5Verlag der Aschendorffschen Verlagsbuchhandlung, 1913 - Ethnology |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Contents
1 | |
3 | |
7 | |
11 | |
15 | |
18 | |
22 | |
131 | |
138 | |
144 | |
167 | |
176 | |
185 | |
196 | |
202 | |
213 | |
249 | |
318 | |
28 | |
34 | |
39 | |
46 | |
49 | |
51 | |
53 | |
59 | |
65 | |
68 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
ancêtres animal appelé arrive assez aura auteurs avant avons bois c'est-à-dire cause cérémonie chant chef Chinois chose clan considéré contraire côté coup crocodile culte d'abord d'ailleurs d'après d'autres danses dernier désigne devant différents dire distinctes doit donner effet également enfants enfin ensuite esprits exemple facile façon famille Fân femmes fétiche féticheur fille fils fond force forme général guerriers haut hommes important j'ai jeune jour l'animal l'homme langue lieu Lo-lo p'o loin lui-même lune manger mère mort mvamayôn nagual nécessaire Noir nombre nombreux parenté parfois parlant particulier passé pays pendant père petite peuples place plutôt porte pourrait pouvoir premier presque primitif propre protecteur qu'un question race raison rapport réel religieux remarquer représente reste retrouve rien rites s'en s'il sacrifice sang semble sens sera serpent seulement simple sociétés secrètes somme sorciers sorte souvent suivant surtout terre totem tribu trouve venir village vivant vrai Yun-nan
Popular passages
Page 33 - Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?
Page 194 - C'était un chef puissant et un très savant féticheur. Dans son cœur, il avait deux désirs: venger la mort du chef de sa race l, du père de sa mère, et délivrer son peuple du tribut que levait sur lui le crocodile. Ce qu'il fit dans ce but, le voici. Dans la forêt, on trouve un arbre sacré, cela, vous le savez, et cet arbre, on l'appelle
Page 193 - Ombure, deux jeunes filles peintes en rouge, reluisantes et frottées d'huile. C'est leur fête de mariage. Elles pleurent et se lamentent, les filles des Fan; elles pleurent et se lamentent : c'est la fête des tristes fiançailles. Elles pleurent et se lamentent le soir; le matin, elles ne pleurent ni se lamentent...
Page 194 - Et ce qu'il fit dans ce but, le voici : Dans la forêt, on trouve un arbre sacré, cela, vous le savez, et cet arbre, on l'appelle « palmier ». Coupez un palmier : la sève coule, coule abondante, et si vous attendez deux ou trois jours, après l'avoir enfermée dans les vases de terre, vous aurez le dzân, la boisson qui rend le cœur joyeux.
Page 183 - Ngurangurane, le fils du Crocodile. Et voici comment il était né, c'est la première chose : ce qu'il fit et comment il mourut, c'est la seconde. Dire toutes ses actions, c'est impossible, et d'ailleurs qui se les rappellerait?
Page 194 - C'est alors le chef de son peuple. C'était un chef puissant et un très savant féticheur. Dans son cœur, il avait deux désirs: venger la mort du chef de sa race l, du père de sa mère, et délivrer son peuple du tribut que levait sur lui le crocodile.
Page 187 - Qu'est-ce ceci? Il prend aussitôt la route du village. — Chef des hommes, je t'appelle. Rien! Il n'entend aucun bruit; il entre, toutes les cases sont abandonnées; il va aux plantations, les plantations sont abandonnées : Wah! Wah! Il parcourt tous les villages, tous les villages sont abandonnés; il parcourt toutes les plantations, toutes les plantations sont abandonnées. Ombure entre alors dans une fureur épouvantable, et se replonge dans le fleuve pour consulter son fétiche, et il chante...
Page 188 - J'enverrai le tonnerre qui passe en brisant tout, J'enverrai le vent de la tempête qui passe en arrachant les bana[niers, J'enverrai l'orage qui tombe de la nuée et balaie tout devant lui. Et tous répondront à la voix de leur chef. Vous tous qui m' obéissez, indiquez-moi le chemin Le chemin qu'ont pris ceux qui se sont enfuis.
Page 186 - ... et qu'à la fin de la saison, toute la tribu quitterait les bords du fleuve. Et ainsi fut fait. Au commencement de la saison sèche, lorsque les eaux sont basses, et qu'il fait bon voyager, la tribu se mit en marche. Le premier jour, on alla vite, vite, aussi vite que l'on put marcher. Chaque homme pressait ses femmes, et les femmes, hâtant le pas, marchaient en silence, ployant sous le faix des provisions et des ustensiles de ménage, car on emportait tout, marmites, plats, pilons, corbeilles,...
Page 185 - ... richesses pour en acheter. Il n'avait plus un coffre, plus une dent d'éléphant ! Il lui fallait fournir un homme, un homme fan. Et le chef des Fan réunit tous ses hommes dans son ' abène ' : il leur parla longtemps, longtemps, et après lui, les autres guerriers parlèrent aussi longtemps.