La politique naturelle, ou, Discours sur les vrais principes du gouvernement, par un ancien magistrat [P.H.D. von Holbach]. |
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ames amou avantages avides avilis besoins bien-être bles bonheur caprices cesse citoyens commerce communément concitoyens crime cruelles délire desirs despotisme devient doivent enfans engagemens ennemis esclaves États félicité folie force frivoles funeste gouver gouvernemens gouvernement gouvernent grandeur guerre Guerre juste habitans heureux hommes impôts injuste insensée intérêts inutiles jamais jouir juste justice l'amour l'autorité l'équité l'État l'homme l'impôt l'in l'industrie l'injustice l'intérêt l'opulence législation liberté libre licence loix luxe maître malheureux maux ment ministres mœurs monarque nables nation nature néces nécessaires nuellement nuisible objets pable par-tout passions patrie pays peu-à-peu peuples peuvent plaisirs politique doit pouvoir préjugés princes procure propre public publicains puissance puisse punit qu'un raison rannie remedes remors rendre reuse reux richesses rien rois ruine sage sent serait seul sions société souvent souverains sujets superstition sûreté sycophantes talens tems terre tible tions tisme toyens tyrans utile vanité vérité vertu vertueux veut vices volonté vraie
Popular passages
Page 266 - Tout devrait nous convaincre, dit d'Holbach, que les sociétés dans lesquelles le genre humain est partagé, peuvent être regardées comme autant de grands individus dont l'assemblage forme la grande société du monde. Les mêmes devoirs que la nature d'un être sociable et raisonnable impose à chaque homme, elle les impose à chaque peuple. Elle a mis entre les nations la même inégalité qu'entre les membres d'une association particulière. Les peuples ont les mêmes rapports, les mêmes besoins...
Page 358 - E luxe diminue la population ; il ravit aux campagnes une foule de cultivateurs qui préfèrent la vie molle des villes opulentes, aux travaux pénibles des champs. Les villes où règne le luxe , abforbent l'élite des fu]ets ; le befoin des plaifirs y fait accourir de toutes parts des hommes oîfifi que l'ennui tourmente.
Page 347 - Pour peu, dit l'un d'entre eux, que l'on consulte l'histoire des démocraties, tant anciennes que modernes, on voit qucledélire et la fougue président communément aux conseils du peuple — Une multitude jalouse et ombrageuse croit avoir à se venger de tous les citoyens que le mérite, les talents ou les richesses lui rendent odieux ; c'est l'envie et non la vertu qui est le mobile ordinaire des républiques.
Page 232 - ... de l'affaiblissement du pouvoir. Il était loin de prévoir que cet appel toujours plus grand au crédit devait assurer, au siècle suivant, le développement de l'économie, et par conséquent de la société, mais il mettait le doigt avec précision sur la plaie qui en découle : « Par l'apport d'un revenu plus facile à percevoir, que celui que procure le travail et la culture des terres, le Souverain engage ses propres sujets, ou ceux des nations voisines, à déposer entre ses mains leurs...
Page 241 - Est-ce donc jouir d'une vraie » liberté, dit-il , que d'être exposé sans > cesse aux insultes, aux boutades, aux • excès d'une populace effrénée , qui » croit par ses désordres exercer sa li» berté ?
Page 314 - DANS la grande société, dont les princes et les peuples sont membres , il existe une loi ; elle est le résultat des volontés de tous les peuples qui s'accordent à contenir , à réprimer , à affaiblir les membres dangereux au repos du genre humain.
Page 52 - ... qui sans cesse violent la personne et les biens de leurs sujets, qui, sous des tyrans subalternes, font gémir des nations dont ils refusent d'entendre les cris ; on y voit des politiques insensés qui , par la rigueur de leurs impôts, accablent et découragent la population , la culture , l'industrie. Malgré tant d'excès, ces princes se croiraient outragés, ci on les traitait de tyrans , et leurs sujets seraient eux-mêmes indignés d'être appelés des esclaves.
Page 52 - ... affreux des citoyens condamnés par des tribunaux, juges dans leur propre cause. On n'y voit point des souverains, comme quelques conquérants asiatiques, pousser le mépris de l'humanité, jusqu'à faire égorger des hommes pour leur servir de passage; mais on y trouve des palais et des monuments fondés sur les malheurs publics et cimentés par le sang, la sueur et la substance des peuples assez aveugles pour applaudir la vanité de leurs superbes monarques. On y voit des souverains qui font...
Page 151 - Inspire le sage qui médite ; donne-lui le courage de réclamer tes droits. Anime le guerrier de cette noble ardeur qu'il ne doit qu'à sa patrie et non à ses oppresseurs. Sois dans la bouche du magistrat ; qu'il défende tes droits contre les ennemis qui voudraient les anéantir ; enfin que la raison , guérissant les préjugés de ces princes qui te persécutent, leur montre que sans toi leurs États ne peuvent être ni puissans ni fortunés ; que sans toi leur pouvoir ne peut être établi sur...
Page 346 - Pour peu, dit l'un d'entre eux, que l'on > consulte l'histoire des démocraties , • tant anciennes que modernes, on voit • que le délire et la fougue président « communément aux conseils du peu> pie...