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commodités de la vie, en produit d'autres chez d'autres nations. Celui qui a formé les doutes a beaucoup plus de lumières qu'il n'en faut pour bien sentir ces différences, et faire les réflexions que je n'ai pas le temps de faire ici.

Il n'y a qu'à considérer les divers genres de supériorité que les hommes, suivant diverses circonstances, sont portés à se donner les uns sur les autres.

Sur le doute du chap. xx11, liv. XIX, il est très-honorable à un magistrat qui le forme; mais il est toujours vrai qu'il y a des intérêts plus prochains et plus éloignés.

Sur le doute du liv. XXIV, chap. II, cela dépend de la nature des espèces particulières des animaux.

A l'égard des moulins, ils sont très-utiles, surtout dans l'état présent. On ne peut entrer dans le détail; ce qu'on en a dit dépend de ce principe qui est presque toujours vrai plus il y a de bras employés aux arts, plus il y en a d'employés nécessairement à l'agriculture. Je parle de l'état présent de la plupart des nations; toutss ces choses demandent beaucoup de distinctions, limitations, etc.

Quant à la loi qui oblige les filles de révéler, la défense de la pudeur naturelle dans une fille est aussi conforme à la nature que la défense de sa vie; et l'éducation a augmenté l'idée de la défense de sa pudeur, et a diminué l'idée de la crainte de perdre la vic.

Sur les doutes du liv. XIV, chap. xiv, et du liv. XVIII, chap. XXII, l'un et l'autre sont des faits dont on ne peut douter: s'ils paroissent contraires, c'est qu'ils tiennent à des causes particulières.

Liv. XXX, chap. v, vi, vii et ví. Cela peut être, et que le patrimoine public ait suffi pour former les fiefs. L'histoire ne prouve autre chose, si ce n'est qu'il y a eu un partage; et les monuments prouvent que le partage ne fut pas du total.

Voilà, monsieur, les éclaircissements que vous m'avez paru souhaiter; et comme votre lettre fait voir une personne très au fait de ces matières, et qui joint au savoir beaucoup d'intelligence, j'ai écrit tout ceci très-rapidement. Du reste, l'édition la plus exacte est la dernière édition imprimée en 3 vol. in-12, à Paris, chez Huart, libraire, rue Saint-Jacques, près la fontaine Saint-Severin.

J'ai l'honneur d'être, monsieur, avec des sentiments remplis d'estime, votre très-humble et très-obéissant serviteur,

DE MONTESQIEU.

TABLE DES MATIÈRES

PREFACE.

AVERTISSEMENT.

LIVRE I -Des lois en général.

Page 1

Page

LIVRE VI.

-

Conséquences des principes des gouvernements, par rapport à la
simplicité des lois civiles et criminelles, la forme des jugements et l'établisse-
ment des peines.

I. De la simplicité des lois civiles dans les divers gouvernements. - II. De la simplicité des lois

criminelles dans les divers gouvernements. III. Dans quels gouvernements et dans quels

cas on doit juger selon un texte précis de la loi. IV. De la manière de former les juge-

ments. V. Dans quels gouvernements le souverain peut être juge, VI. Que, dans la

monarchie, les ministres ne doivent pas juger. VII. Du magistrat unique. VIII. Des

accusations dans les divers gouvernements. IX. De la sévérité des peines dans les divers

gouvernements. X. Des anciennes lois françaises. XI. Que lorsqu'un peuple est

vertueux, il faut peu de peines. - XII. De la puissance des peines. — XIII. Impuissance des

lois japonaises. XIV. De l'esprit du sénat de Rome. -XV. Des lois des Romains à l'égard

des peines.

XVI. De la proportion des peines avec le crime. - XVII. De la torture ou

question contre les criminels. XVIII. Des peines pécuniaires et des peines corporelles.

XIX. De la loi du talion. — XX. De la punition des pères pour leurs enfants. XXI. De la

clémence du prince.
Page 69 à 94

LIVRE VII.- Conséquences des différents principes des trois gouvernements,

par rapport aux lois somptuaires, au luxe et à la condition des femmes.

I. Du luxe.-H. Des lois somptuaires dans la démocratie. - III. Des lois somptuaires dans
l'aristocratie. IV. Des lois somptuaires dans les monarchies. V. Dans quels cas les lois
somptuaires sont utiles dans une monarchie. - VI. Du luxe à la Chine. - VII. Fatale conse

-

LIVRE VIII. De la corruption des principes des trois gouvernements.

Idée générale de ce livre. II. De la corruption du principe de la démocratie. - III. De

l'esprit d'égalité extrême. IV. Cause particulière de la corruption du peuple. V. De la

corruption du principe de l'aristocratie. VI. De la corruption du principe de la monarchie.

- VII. Continuation du même sujet. - VIII. Danger de la corruption du principe du gou-

vernement monarchique. IX. Combien la noblesse est portée à défendre le trône.-X. De

la corruption du principe du gouvernement despotique. XI. Effets naturels de la bonté et

de la corruption des principes. XII. Continuation sur le même sujet. XIII. Effet du

serment chez un peuple vertueux. - XIV. Comment le plus petit changement dans la consti-

tution entraîne la ruine des principes. XV. Moyens très-efficaces pour la conservation des

trois principes. XVI. Propriétés distinctives de la république. -XVII. Propriétés distinc

tives de la inonarchie. XVIII. Que la monarchie d'Espagne étoit dans un cas particulier.

-XIX. Proprietes distinctives du gouvernement despolique. — XX. Conséquence des chapitres

précédents. - XXI. De l'empire de la Chine.
Page 105 à 120

LIVRE IX. Des lois dans le rapport qu'elles ont avec la force défensive.

Comment les républiques pourvoient à leur sûreté. II. Que la constitution fédérative

doit être composée d'Etats de même nature, surtout d'Etats républicains. - III. Autres

choses requises dans la république fédérative. IV. Comment les Etats despotiques pour-

voient à leur sûreté. V. Cominent la monarchie pourvoit à sa sûreté. VI. De la force

défensive des Etats en général. VII. Réflexions. -VIII. Cas où la force défensive d'un

Etat est inférieure à la force offensive. IX. De la force relative des Etats. X. De la

faiblesse des Etats voisins.

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LIVRE XI.

Page 126 à 140

Des lois qui forment la liberté politique dans son rapport
avec la constitution.

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-

-

I. Idée de ce livre. II. De la liberté du citoyen. III. Continuation du même sujet.
IV. Que la liberté est favorisée par la nature des peines et leur proportion.-V. De
certaines accusations qui ont particulièrement besoin de modération et de prudence. -
VI. Du crime contre nature. VII. Du crime de lèse-majesté. VIII. De la mauvaise
application du nom de crime, de sacrilege et de lèse-majesté. IX. Continuation du même
sujet. X. Continuation du même sujet. XI. Des pensées. -XII. Des paroles indiscretes.
XIII. Des écrits. XIV. Violation de la pudeur dans la punition des crimes. - XV. De
l'affranchissement de l'esclave pour accuser le maître. - XVI. Calomnie dans le crime de
lèse-majesté. - XVII. De la révélation des conspirations. - -XVIII. Combien il est dangereux
dans les républiques, de trop punir le crime de lèse-majesté. XIX. Comment on suspend
l'usage de la liberté dans la république. - XX. Des lois favorables à la liberté du citoyen
dans la république. XXI. De la cruauté des lois envers les debiteurs dans la république.
XXII. Des choses qui attaquent la liberté dans la monarchie. XXIII. Des espions dans

-

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Page 171 à 194

LIVRE XIII. Des rapports que la levée des tributs et la grandeur des revenus

publics ont avec la liberté.

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du climat.

hommes. - VII. Des ouvrages des hommes.

--

-

-

XXX. Des assemblées

LIVRE XIX. Des lois dans le rapport qu'elles ont avec les principes qui forment
l'esprit général, les mœurs et les manières d'une nation.

I. Du sujet de ce livre. II. Combien, pour les meilleures lois, il est nécessaire que les
esprits soient préparés. III. De la tyrannie. IV. Ce que c'est que l'esprit général.

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-

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--

-

V. Combien il faut être attentif à ne point changer l'esprit général d'une nation.
VI. Qu'il ne faut pas tout corriger. VII. Des Athéniens et des Lacédémoniens.
VIII. Effets de l'humeur sociale. IX. De la vanité et de l'orgueil des nations. X. Du
caractère des Espagnols et de celui des Chinois. XI. Réflexion. - XII. Des manières et
des mœurs dans l'état despotique. XIII. Des manières chez les Chinois. XIV. Quels
sont les moyens naturels de changer les mœurs et les manières d'une nation.
XV. Influence du gouvernement domestique sur la politique. XVI. Comment quelques
législateurs ont confondu les principes qui gouvernent les hommes. -- XVII. Proprieté
particulière au gouvernement de la Chine." XVIII. Conséquence du chapitre précédent.
XIX. Comment s'est faite cette union de la religion, des lois, des mœurs et des manières,
chez les Chinois. XX. Explication d'un paradoxe sur les Chinois. XXI. Cominent les
lois doivent être relatives aux murs et aux manières. XXII. Continuation du même
sujet. XXIII. Comment les lois suivent les mœurs. XXIV. Continuation du même sujet.
XXV. Continuation du même sujet. - XXVI. Continuation du même sujet.

XXVII. Comment les lois peuvent contribuer à former les mœurs, les manières et le carac-

tère d'une nation.

Page 273 à 296

LIVRE XX. Des lois dans le rapport qu'elles ont avec le commerce considéré
dans sa nature et ses distinctions.

-

commerce.

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-

Des lois dans le rapport qu'elles ont avec le commerce considéré
dans les révolutions qu'il a eues dans le monde.

VI. Du com-

-

XI. C.r-

-

· XXIII. Problème.

LIVRE XXII. - Des lois dans les rapports qu'elles ont avec l'usage de la monnoie.
J. Raison de l'usage de la monnoie. II. De la nature de la monnoie. III. Des monnoies
idéales. IV. De la quantité de l'or et de l'argent. V. Continuation du même sujet. -

-

-

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