HISTORIEN A 619 SANS LE SAVOIR. Antiquitas præftructa divinæ litteraturæ, quò facilè credatur SECONDE ÉDITION. Chrith Van Geld A LIEGE, Chez J. F. BASSOMPIERRE, Imprimeur iij AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR. L'OUV 'OUVRAGE de Monfieur l'abbé Guérin du Rocher dont nous prenons ici la défense, pourroit, par la fingularité de la découverte qu'il contient, faire naître des préjugés défavorables dans l'efprit de ceux qui ne l'auroient pas encore lu, ou qui ne se tiennent pas affez en garde contre les premieres impreffions qu'ils prennent du mérite d'un livre fouvent fur le feul énoncé du titre. Nous croyons donc que, pour prémunir ceux qui feroient tentés de rejetter, au premier apperçu, la grande découverte que nous juftifions ici, nous ne pouvons rien faire de mieux que de citer le jugement qu'en a porté un homme auffi eftimé par ses vertus que de prononcer fur de pareilles ma- tieres. Voici les termes dans lef quels M. l'abbé Affeline, Vicaire- Docteur de Sorbonne, Profeffeur en qualité de Cenfeur, d'exami- Rocher, s'eft exprimé, en lui don- nant fon Approbation. „, J'ai lu teur de cet ouvrage leve enfin 39 nation célebre, il fait appercevoir les traces précieufes de la vérité, & découvre le fonde,, mentrefpectable fur lequel porte ce bizarre édifice. En prouvant ,, que ces fables font une ALTÉ RATION CONTINUELLE DES ÉVÉNEMENS RACONTÉS DANS L'ANCIEN TESTAMENT, il force les Hiftoriens de l'Egypte Hérodote, Manethon, Diodore &c. à rendre hommage à Moïfe & aux autres Ecrivains facrés; à dépofer en leur faveur; à devenir, en quelque forte, leurs garans ; & montre la fauffeté de tant d'imputations qu'ont faites à nos Saints Li,, vres, ceux qui fe font aveuglés jufqu'à croire que la main des hommes pourroit détruire l'ouvre de Dieu. En Sorbonne ce ,, 9 Mars 1779. „ Signé ASSELINE. |