Archives du Christianisme au dix-neuviéme siècle, Volume 14

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Chez Juillerat-Chasseur, 1831 - Europe
 

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Popular passages

Page 225 - J'ai continué à travailler du mieux que j'ai pu au milieu 'de tant d'idées tristes. Pour la première fois, je verrai, j'espère, dans peu de jours la totalité de mon histoire du Polythéisme rédigée. J'en ai refait tout le plan, et plus des trois quarts des chapitres. Il l'a fallu pour arriver à l'ordre que j'avais dans la tête et que je crois avoir atteint. Il l'a fallu encore, parce que, comme vous savez, je ne suis plus ce philosophe intrépide, sûr qu'il n'ya rien après ce monde, et...
Page 225 - C'est positivement en approfondissant les faits, en en recueillant de toutes parts, et en me heurtant contre les difficultés sans nombre qu'ils opposent à l'incrédulité, que je me suis vu forcé de reculer dans les idées religieuses. Je l'ai fait certainement de bien bonne foi: car chaque pas rétrograde m'a coûté. Encore à présent, toutes mes habitudes et tous mes souvenirs sont philosophiques, et je défends poste après poste tout ce que la religion reconquiert sur moi.
Page 540 - Mais ce sont, comme il est écrit, « des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme...
Page 456 - Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.
Page 51 - ... les droits de la défense naturelle; plus ils croiraient devoir à la religion, plus ils penseraient devoir à la patrie. Les principes du christianisme bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des États despotiques.
Page 200 - ... doctrines purement humaines. En voici la raison : les sages du monde ont placé les contrariétés dans un même sujet ; l'un attribuait la force à la nature , l'autre la faiblesse à cette même nature, ce qui ne peut subsister : au lieu que la foi nous apprend à les mettre en des sujets différents ; toute l'infirmité appartient à la nature, toute la puissance au secours de Dieu. Voilà l'union étonnante et nouvelle...
Page 51 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 342 - Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous.
Page 225 - ... pas d'autre. Mon ouvrage est une singulière preuve de ce que dit Bacon, qu'un peu de science mène à l'athéisme, et plus de science à la religion. * C'est positivement en approfondissant les faits, en en recueillant de toutes parts, et en me heurtant contre les difficultés sans nombre qu'ils opposent à l'incrédulité, quo je me suis vu forcé de reculer dans les idées religieuses.
Page 88 - Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

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