Les écrivains politiques du XVIIIe siècle |
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... législatif le proclament , ne peuvent être que l'expression de la raison , que « des actes décla- ratoires des lois essentielles ( et par conséquent supé- rieures à la volonté des rois ) de l'ordre social XIV INTRODUCTION.
... législatif le proclament , ne peuvent être que l'expression de la raison , que « des actes décla- ratoires des lois essentielles ( et par conséquent supé- rieures à la volonté des rois ) de l'ordre social XIV INTRODUCTION.
Page xv
... volonté du peuple ou sur les lois de la raison , l'autorité se trouve ainsi soumise à un contrôle humain , subordonnée à des intérêts humains , C'était d'ailleurs la conséquence inévitable de l'effort par lequel la poli- tique venait de ...
... volonté du peuple ou sur les lois de la raison , l'autorité se trouve ainsi soumise à un contrôle humain , subordonnée à des intérêts humains , C'était d'ailleurs la conséquence inévitable de l'effort par lequel la poli- tique venait de ...
Page xxxv
... volonté générale , qui est la somme des volontés individuelles . La volonté générale étant seule législa- trice , toute autorité vient du peuple qui , seul , peut la déléguer à un gouvernement dont il détermine la forme à son gré . L ...
... volonté générale , qui est la somme des volontés individuelles . La volonté générale étant seule législa- trice , toute autorité vient du peuple qui , seul , peut la déléguer à un gouvernement dont il détermine la forme à son gré . L ...
Page xlv
... volonté un disciple de Montesquieu , ami de la liberté politique , ou de Voltaire , ami de la liberté civile , - ou de Rousseau , ami de la simplicité patriarcale et surtout de l'égalité , ou , tout au moins pour la partie économique ...
... volonté un disciple de Montesquieu , ami de la liberté politique , ou de Voltaire , ami de la liberté civile , - ou de Rousseau , ami de la simplicité patriarcale et surtout de l'égalité , ou , tout au moins pour la partie économique ...
Page xlvi
... volonté , leur accorda quelque crédit d'abord , mais il ne devint bientôt qu'un instrument aux mains des privilégiés . D'une façon générale on peut dire qu'au xvme siècle les rois ont volontiers proclamé la légi- timité et l'excellence ...
... volonté , leur accorda quelque crédit d'abord , mais il ne devint bientôt qu'un instrument aux mains des privilégiés . D'une façon générale on peut dire qu'au xvme siècle les rois ont volontiers proclamé la légi- timité et l'excellence ...
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Les Écrivains Politiques du Xviiie Siècle: Extraits Avec une Introduction Et ... Albert Bayet No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
absolue abus anglaise assemblées assez autorité besoin bonheur c'est-à-dire charges chose citoyens civile clergé commerce conseil conséquent constitution corps crimes d'Holbach démocratie despotisme devoir Diderot Dieu doit Dupont de Nemours ecclésias ecclésiastiques ÉCRIVAINS également encyclopédistes esclaves Esprit des Lois esprits établi États Fénelon force François Ier guerre hommes humaine Ibid idées impôts intérêts jamais Jean-Jacques Rousseau jésuites juge justice l'autorité l'Église l'esprit l'Esprit des Lois l'État l'homme l'impôt l'inégalité l'intérêt liberté lois Louis XIV Mably magistrats maître Majesté ment ministres monarchie monarque Montesquieu morale nation nature naturelle nécessaire paix Parlement particuliers passions patrie payer pays peuple philosophes physiocrates politique Pologne pouvoir prince principe propriété public publique puissance exécutrice puissance législative qu'un raison Raynal réformes religieuse religion remontrances république rien rois Rousseau royaume s'il sance science sent serait seul social société sorte souverain souveraineté sujets système terre tion tolérance Turgot tyrannie vertu volonté générale Voltaire XVIe siècle
Popular passages
Page 286 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 35 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice.
Page 286 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 25 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 48 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Page 263 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave , il n'est rien.
Page 26 - Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs; elles doivent se rapporter au...
Page 30 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page xxvii - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire le mal; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion.
Page 26 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que le gouvernement républicain est celui où le peuple, en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraine tout par sa « volonté et par ses caprices ». Voilà ce que j'appelle la nature de chaque gouvernement.