Les écrivains politiques du XVIIIe siècle |
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Page vi
... charges . Louis XIV ne voulut rien entendre . Alors le mécontentement , quelquefois aussi l'ambition , se mirent de la partie . C'est le cas de Saint - Simon et surtout de Fénelon . Le roi était vieux ; ceux qu'offensait ou inquiétait ...
... charges . Louis XIV ne voulut rien entendre . Alors le mécontentement , quelquefois aussi l'ambition , se mirent de la partie . C'est le cas de Saint - Simon et surtout de Fénelon . Le roi était vieux ; ceux qu'offensait ou inquiétait ...
Page viii
... charges vénales , contre les enrôlements forcés , contre le régime inhumain infligé aux galériens . Devançant les temps , il se montre favorable à la liberté du commerce , même avec l'étranger . C'est dire que Fénelon est sincèrement ...
... charges vénales , contre les enrôlements forcés , contre le régime inhumain infligé aux galériens . Devançant les temps , il se montre favorable à la liberté du commerce , même avec l'étranger . C'est dire que Fénelon est sincèrement ...
Page xix
... charge à fond de ce dernier contre la Pragmatique de l'empereur Charles VI sèrvit de prétexte à Fleury pour interdire les réunions . Il déclara qu'à l'Entresol on se mêlait de trop de choses , que « ces sortes de matières conduisent ...
... charge à fond de ce dernier contre la Pragmatique de l'empereur Charles VI sèrvit de prétexte à Fleury pour interdire les réunions . Il déclara qu'à l'Entresol on se mêlait de trop de choses , que « ces sortes de matières conduisent ...
Page xx
... charges , tend à devenir une seconde noblesse . Il est hostile à toute ingérence politique du Parlement . Il s'élève enfin contre le ruineux abus de la ferme des impôts , ruineux à la fois pour le roi et pour le peuple , dont il déplore ...
... charges , tend à devenir une seconde noblesse . Il est hostile à toute ingérence politique du Parlement . Il s'élève enfin contre le ruineux abus de la ferme des impôts , ruineux à la fois pour le roi et pour le peuple , dont il déplore ...
Page xxii
... charges . D'Argenson mème réclamait déjà la liberté du commerce . Néanmoins il est probable que le mouvement d'intérêt suscité par l'Académie politique prématurément dissoute n'aurait produit que de nouvelles utopies ou de fragmen ...
... charges . D'Argenson mème réclamait déjà la liberté du commerce . Néanmoins il est probable que le mouvement d'intérêt suscité par l'Académie politique prématurément dissoute n'aurait produit que de nouvelles utopies ou de fragmen ...
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Les Écrivains Politiques du Xviiie Siècle: Extraits Avec une Introduction Et ... Albert Bayet No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
absolue abus anglaise assemblées assez autorité besoin bonheur c'est-à-dire charges chose citoyens civile clergé commerce conseil conséquent constitution corps crimes d'Holbach démocratie despotisme devoir Diderot Dieu doit Dupont de Nemours ecclésias ecclésiastiques ÉCRIVAINS également encyclopédistes esclaves Esprit des Lois esprits établi États Fénelon force François Ier guerre hommes humaine Ibid idées impôts intérêts jamais Jean-Jacques Rousseau jésuites juge justice l'autorité l'Église l'esprit l'Esprit des Lois l'État l'homme l'impôt l'inégalité l'intérêt liberté lois Louis XIV Mably magistrats maître Majesté ment ministres monarchie monarque Montesquieu morale nation nature naturelle nécessaire paix Parlement particuliers passions patrie payer pays peuple philosophes physiocrates politique Pologne pouvoir prince principe propriété public publique puissance exécutrice puissance législative qu'un raison Raynal réformes religieuse religion remontrances république rien rois Rousseau royaume s'il sance science sent serait seul social société sorte souverain souveraineté sujets système terre tion tolérance Turgot tyrannie vertu volonté générale Voltaire XVIe siècle
Popular passages
Page 286 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 35 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice.
Page 286 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 25 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 48 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Page 263 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave , il n'est rien.
Page 26 - Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs; elles doivent se rapporter au...
Page 30 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page xxvii - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire le mal; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion.
Page 26 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que le gouvernement républicain est celui où le peuple, en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraine tout par sa « volonté et par ses caprices ». Voilà ce que j'appelle la nature de chaque gouvernement.