Le drama historique et le drame passionnel |
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aime Alexandre Dumas Alphonse Daudet amoureux Antony auteurs Barnabo beau belle Bonaparte Bouquetière des Innocents Calmann Lévy Cambry caractère Casimir Delavigne Chanson des Gueux chose cœur Comédie comédien Coppée d'Antony Dame aux Camélias Danicheff Delpit Diane de Lys Djamma dramatique dramaturge drame historique duc Jean Dupeuty Duval père eût fille Formosa Frédéric Soulié Fualdès Goncourt Hautmont Henri Henri III Jean Richepin jeune homme pauvre Justinien Kléber l'amour l'auteur l'histoire l'Odéon l'œuvre Leemans littéraire lord Cecil Louis XI Macbeth madame Maréchal madame Sarah Bernhardt mademoiselle Marguerite Gautier mari mariage Martial ment métier mœurs morale Nana-Sahib Nichette œuvre passion Paul de Bréville personnage pièce poète politique premier acte public représentation rien Rodin Rois en exil roman Ruth Moore Ruy Blas s'est sais Sarah Bernhardt Sardou scène scénique Scribe second acte sentiment serait seulement Severo Torelli Shakespeare spectateur style sujet théâtre Théodora Thérèse tion tragédie Vacquerie Victor Hugo Villiers de l'Isle-Adam vrai Warwick
Popular passages
Page 294 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments, et de l'élégance de l'expression.
Page 294 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 323 - Adieu. Servons tous trois d'exemple à l'univers , De l'amour la plus tendre et la plus malheureuse Dont il puisse garder l'histoire douloureuse.
Page 18 - Christine, quoiqu'elle n'ait été représentée que le 30 mars 1830 à l'Odéon, fut, elle aussi, composée bien antérieurement à Henri III. En 1829, Dumas avait vingt-six ans; c'est le bel âge, dans toutes les branches de l'activité humaine, pour déployer ce qu'on porte en soi; c'est l'âge du Béarnais à Cahors et de Bonaparte en Italie. Heureux ceux qui, ayant le génie, obtiennent, à cet âge, le théâtre où ils le mettront en lumière ! Dumas eut ce bonheur. Il le dut au flair littéraire...
Page 131 - Qui voulez-vous que mon cœur mette à votre place? Savez-vous bien que, si je vous aimais, tout ce qu'il ya de plus grand dans le monde ne me toucherait plus.
Page 29 - ... où madame Sand s'habillait en homme pour protester contre la tyrannie de la nature qui s'était permis de lui assigner son sexe; où les ingénieurs fondaient des religions; où Michel Chevalier portait la tunique bleue de disciple à Ménilmontant ; où Gannot était le Père Eternel; où Hetzel éditait pieusement et à ses frais les Apocalypses de « Celui qui fut Caillaux » et qui venait de passer Dieu adjoint de...
Page 25 - ... une libre carrière au drame historique , semblerait devoir interdire désormais des essais aussi timides que les nôtres. Et n'est-ce pas d'ailleurs une témérité bien grande que de faire parler dans un livre, c'est-à-dire en tête à tête avec le lecteur, ces mêmes personnages que chaque soir maintenant on peut voir agir sur la scène, animés et mis en relief par l'illusion des costumes et par le jeu des acteurs...
Page 98 - Kléber fit son entrée à Nantes à la tête des troupes victorieuses et aux acclamations du peuple : cette ville donna une fête aux généreux vainqueurs. Au moment où une couronne de lauriers descendait sur le front de Kléber, l'un des commissaires conventionnels s'écria que ces lauriers n'étaient pas dus aux généraux, mais aux soldats. « Nous avons « tous vaincu, reprit Kléber avec fierté ; je prends « cette couronne pour la suspendre aux drapeaux
Page 163 - Au fond, pensez-en ce qu'il vous plaira; si je suis ma pente, il n'ya jamais eu pour moi qu'un auteur parfait : c'est Scribe, qui a marié tant d'officiers de fortune avec des princesses belles comme le jour, tant de modistes avec des princes palatins, tant de comédiennes avec des ambassadeurs tout honteux de leur petit mérite, sans compter les ambassadeurs sacrifiés au premier ténor par les comédiennes désintéressées.
Page 25 - Or, cette nouveauté n'esl-elle pas déjà presque fanée aujourd'hui?... Le succès dont la scène française vient d'être témoin , en ouvrant enfin une libre carrière au drame historique , semblerait devoir interdire désormais des essais aussi timides que les nôtres. Et n'est-ce pas d'ailleurs une témérité bien grande que de faire parler dans un livre, c'est-à-dire en tête à tête avec le lecteur, ces mêmes personnages que chaque soir maintenant on peut voir agir sur la scène, animés...