(XLII, 370 p.)chez Bossange, Masson et Besson, 1802 |
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actes antipathies appelle Aristote Ascétiques Assemblée législative auroit avoit besoin Blackstone bonheur c'est-à-dire catalogue cause CHAP CHAPITRE choses circonstances classe Code civil Code pénal commun condition connoissance connoître constitue contrat corps d'occupation délits privés délits publics différentes disposition distinction divestitif division Économie politique enfans Épicure espèce état étoit évènemens évènement investitif exem exemple faudroit force général du Code Gouvernement hommes idées individus Injures corporelles Juge Jurisprudence Justinien l'égard l'Esprit des Lois Législateur loi pénale lois manière manistes maux ment Montesquieu morale motif moyens n'étoit nation nature naturelle nuisibles objet obligations ordre paroît peine personnes Petit criminel peuple peuvent plaisir plaisirs Plan du Code possession pourroit pouvoirs politiques premier Principe de l'Utilité procédure propriété qu'un raison rapport résulte s'il sance sanction science sens sensibilité sentimens sentiment seroient seroit services servir seul simple souf Souverain sujet sûreté sympathie système tems termes Thémistocle tion titre général titres particuliers trouve vertu Voilà
Popular passages
Page 111 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 135 - Ce qu'il ya de naturel dans l'homme, ce sont des moyens, des facultés, mais appeler ces moyens, ces facultés, des droits naturels, c'est encore mettre le langage en opposition avec lui-même : car les droits sont établis pour assurer l'exercice des moyens et des facultés. Le droit est la garantie, la faculté est la chose garantie.
Page 98 - La législation ne le peut pas, et si elle le pouvoit, elle ne devroît pas exercer une intervention continuelle et directe sur la conduite des hommes. La morale prescrit à chaque individu de faire tout ce qui est à l'avantage de la Communauté , y compris son avantage personnel ; mais il ya bien des actes utiles à la Communauté que la législation ne doit pas commander.
Page 4 - Futilité lorsque je mesure mon approbation ou ma désapprobation d'un acte privé ou public sur sa tendance à produire des peines et des plaisirs; lorsque j'emploie les termes juste, injuste, moral, immoral, bon, mauvais, comme des termes collectifs qui renferment des idées de certaines peines et de certains plaisirs , sans leur donner aucun autre sens : bien entendu que je prends ces mots , peine...
Page 133 - Ce qu'il ya de naturel dans l'homme, ce sont des sentiments de peine ou de plaisir, des penchants ; mais appeler ces sentiments et ces penchants des lois, c'est introduire une idée fausse et dangereuse ; c'est mettre le langage en opposition avec lui-même : car il faut faire des lois, précisément pour réprimer ces penchants.
Page 53 - Au reste, il ne s'agit pas de recommencer ce calcul à chaque occasion : quand on s'est familiarisé avec ses procédés, quand on a acquis la justesse d'esprit qui en résulte, on compare la somme du bien et du mal avec tant de promptitude, qu'on ne s'aperçoit pas de tous les degrés du raisonnement. On fait de l'arithmétique sans le savoir.
Page 136 - On ne peut plus raisonner avec des fanatiques armés d'un droit naturel, que chacun entend comme il lui plaît, applique comme il lui convient, dont il ne peut rien céder, rien retrancher, qui est inflexible en même temps qu'inintelligible, qui est consacré, à ses yeux, comme un dogme et dont on ne peut s'écarter sans crime.
Page 368 - Il faut, autant qu'il est possible, ne mettre dans un corps de lois que des termes de droit familiers au peuple. 2°. Si l'on est forcé de se servir de termes techniques , il faut avoir soin de les définir dans le corps des lois mêmes.
Page xix - Conserver en corrigeant; étudier les circonstances; ménager les préjugés dominants , môme déraisonnables; préparer les innovations de loin, de manière qu'elles ne semblent plus être des innovations; éviter les déplacements, les secousses, soit de propriété, soit de pouvoirs ; ne pas troubler le cours des espérances et des habitudes; réformer les abus sans blesser les intérêts actuels : tel est l'espril constant de lout l'ouvrage.
Page 103 - S'ils se trompent, dès qu'ils sentiront leur méprise, il est à présumer qu'ils n'y persisteront pas. Ne faites intervenir la puissance des lois que pour les empêcher de se nuire entre eux.