La comédie en France au seizième siècle |
Other editions - View all
Common terms and phrases
acte aime ALIZON assez auteurs comiques Baïf Basile beau capitaine caractère Célestine Charles Estienne chose CLAUDE CLÉMENCE comédie du Sacrifice comédie française comédie italienne comédie régulière Corneille coup courtisans Dieu dire dit-il donne écrivains esprit Eustache farce farceurs femme Filadelfe FLAMINIO François d'Amboise François Ier François Perrin Fremin Geneviève genre gentilhomme GÉRARD Godard goût Grevin Guillaume homme imitation j'ai Jean jeune fille Jodelle l'abbé l'Arioste l'art dramatique l'auteur l'esprit l'imitation l'Italie langage langue Larivey latine Lavardin Lazare de Baïf Lélia licence littéraire littérature Lorenzino de Médicis Louise main maître médie mêle ment modèle mœurs Molière morale Négromant Odet de Turnèbe œuvres originale parler passe peinture pensée père personnages pièce plaisir Plaute Plébère Pléiade poëte prologue prose raison Remi Belleau ridicule rien Rodomont Ronsard sais satire scène secret seul Sobrin sorte style sujet Taille Térence théâtre tion tour traduction tragédie trouve valet vante vieillard VIRGINIO xvIe siècle xvre siècle
Popular passages
Page 4 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe, Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 2 - Jodelle le premier, d'une plainte hardie, Françoisement chanta la grecque tragédie, Puis, en changeant de ton, chanta devant nos rois La jeune comédie en langage francois, Et si bien les sonna que Sophocle et Ménandre, Tant fussent-ils savants, y eussent pu apprendre.
Page 42 - ... plus de peine. Dont est advenu qu'en plusieurs de nos comédies ne se trouve sens, rithme, ne raison, seulement des paroles ridicules, avec quelque badinage, sans autre invention ne conclusion.
Page 15 - Sans que, brouillant avecques nos farceurs Le saint ruisseau de nos plus saintes sœurs, On moralise un conseil, un escrit, Un temps, un tout, une chair, un esprit, Et tels fatras, dont maint et maint folâtre Fait bien souvent l'honneur de son théâtre.
Page 17 - Les roys'sont sujets à l'esmoy Pour le gouvernement des terres ; Les nobles sont sujets aux guerres; Quant à justice, en son endroit, Chacun est serf de faire droit. Le marchand est serf du danger Qu'on trouve au pays estranger ; Le laboureur avecque peine Presse ses bœufs parmy la plaine.
Page 14 - Aucuns aussi de fureur plus amis, Aiment mieux voir Polydore à mort mis, Hercule au feu, Iphigene à l'autel, Et Troye à sac, que non pas un jeu tel Que celuy là qu'ores on vous apporte.
Page 31 - Alors qu'on parlera de César et de Rome , Qu'on se souvienne aussi qu'il a été un homme , Un Brute , le vengeur de toute cruauté , Qui aurait d'un seul coup gagné la liberté. Quand on dira : César fut maître de l'empire, Qu'on sache quand et quand Brute le sut occire.
Page 139 - ... que son cœur, et si j'ay bien pris garde à ces masques qui vindrent hier, après souper, chez nous , desquels il estoit l'un ; car il fut...
Page 2 - II, à Paris, en l'hôtel de Reims, avec un grand applaudissement de toute la compagnie ; et, depuis encore, au collège de Boncour, où toutes les fenêtres étaient tapissées d'une infinité de personnages d'honneur, et la cour si pleine d'écoliers que les portes du collège en regorgeoient.
Page 45 - Bien est vrai que la plupart des Italiens que j'ai nommés et semblablement tous nos Français se sont contraints aux rithmes de leur langue, comme aussi les anciens ont toujours fait à leurs nôtres.