De l'esprit des lois, Volume 1 |
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Page 91
Il est rare que la corruption commence par lui (a); souvent il a tiré de la
médiocrité de ses lumières un attachement plus fort pour ce qui est établi. L'
amour de la patrie conduit à la bonté des mœurs (3), et la bon lé des mœurs
même à l'amour ...
Il est rare que la corruption commence par lui (a); souvent il a tiré de la
médiocrité de ses lumières un attachement plus fort pour ce qui est établi. L'
amour de la patrie conduit à la bonté des mœurs (3), et la bon lé des mœurs
même à l'amour ...
Page 140
... de la corruption de la république. Dans ses Lois , livre VI , il veut qu'on les
punisse par une amende. A Venise on les punit par l'exil. Le feu roi de Sardaigne
(a) punissait ceux qui refusaient ,4„ ESPRIT DES LOIS, Nouvelles conséquenees
...
... de la corruption de la république. Dans ses Lois , livre VI , il veut qu'on les
punisse par une amende. A Venise on les punit par l'exil. Le feu roi de Sardaigne
(a) punissait ceux qui refusaient ,4„ ESPRIT DES LOIS, Nouvelles conséquenees
...
Page 145
ces de corruption ; ce qui ne choque point les lois, mais les élude ; ce qui ne les
détruit pas , mais les affaiblit. Tout cela doit être corrigé par les censeurs ( i ). On
s'est étonné de la punition de cet aréopa- gite qui avait tué un moineau qui ...
ces de corruption ; ce qui ne choque point les lois, mais les élude ; ce qui ne les
détruit pas , mais les affaiblit. Tout cela doit être corrigé par les censeurs ( i ). On
s'est étonné de la punition de cet aréopa- gite qui avait tué un moineau qui ...
Page 206
(l) Cette loi , qui n'a pas le sens commun , joignait l'injure et l'injustice 1 la
corruption morale. ordonna qu'on ne pourrait accuser une femme d'adultère qu'
après avoir ao6 ESPRIT DES LOIS, Comment les institutions changè- rent à
Rome ...
(l) Cette loi , qui n'a pas le sens commun , joignait l'injure et l'injustice 1 la
corruption morale. ordonna qu'on ne pourrait accuser une femme d'adultère qu'
après avoir ao6 ESPRIT DES LOIS, Comment les institutions changè- rent à
Rome ...
Page 216
LIVRE HUITIEME. DE LA CORRUPTION DES PRINCIPES DES TROIS
COUVERNEMENS. CHAPITRE PREMIER. Idée générale de ce livre. La
corruption de chaque gouvernement commence presque toujours par celle des
principes (i).
LIVRE HUITIEME. DE LA CORRUPTION DES PRINCIPES DES TROIS
COUVERNEMENS. CHAPITRE PREMIER. Idée générale de ce livre. La
corruption de chaque gouvernement commence presque toujours par celle des
principes (i).
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affaires anciens aurait avaient besoin cause changer CHAPITRE chercher Chine choses citoyens civiles commerce conséquent corps corruption cour crainte crimes d'autres demande despotique devant différence dire doit doivent donne effet égal enfans Enfin esclaves esprit établi états états despotiques famille femmes fondé font force forme fortune générale gens gouvernemens gouvernement Grecs guère guerre hommes jours juge l'amour l'aristocratie l'égalité l'esprit l'état l'honneur législateur liberté livre lois lui-même luxe magistrats mains manière ment mieux modération mœurs monarchie monarque monde mort n'en n'était nature naturelle nécessaire nobles nombre pareil parle partage particuliers patrie pays peines père personne peuple peuvent Platon porte pourrait pouvait pouvoir premier presque prince publique puissance punir qu'à qu'un question raison rapport règle règne république riches richesses rien Romains Rome s'il sénat sénateurs sent serait seul soient sorte subsister suit sujets terres tion tiré tribunal trouve tyrannie vertu veut voulait Voyez vrai
Popular passages
Page 29 - ... pasteurs ; elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine, avec l'objet du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considérer. C'est ce que j'entreprends de faire...
Page 19 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 169 - Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines. Suivons la nature, qui a donné aux hommes la honte comme leur fléau, et que la plus grande partie de la peine soit l'infamie de la souffrir.
Page 46 - Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse. Elle entre en quelque façon dans l'essence de la monarchie , dont la maxime fondamentale est , « point «de monarque, point de noblesse; point de « noblesse , point de monarque ». Mais on a un despote.
Page 62 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 18 - ... je suivais mon objet sans former de dessein ; je ne connaissais ni les règles ni les exceptions ; je ne trouvais la vérité que pour la perdre : mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi ; et dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage croître, s'avancer et finir.
Page 225 - La monarchie se perd, lorsque le prince, rapportant tout uniquement à lui, appelle l'État à sa capitale, la capitale à sa cour, et la cour à sa seule personne...
Page 27 - Toutes les nations ont un droit des gens; et les Iroquois même, qui mangent leurs prisonniers, en ont un. Ils envoient et reçoivent des ambassades; ils connaissent des droits de la guerre et de la paix : le mal est que ce droit des gens n'est pas fondé sur les vrais principes.
Page 17 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois...
Page 121 - Le prince tient à ces ordres ; et les séditieux, qui n'ont ni la volonté ni l'espérance de renverser l'État, ne peuvent ni ne veulent renverser le prince. Dans ces circonstances, les gens qui ont de la sagesse et de l'autorité s'entremettent ; on prend des tempéraments, on s'arrange, on se corrige, les lois reprennent leur vigueur et se font écouter.