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latifs aux différens peuples quand ils ont été en fociété, I. 9, 10. Leur situation déplorable & vile dans les états defpotiques, I. 51; 55. Leur vanité augmente à proportion du nombre de ceux qui vivent ensemble, I. 195. Leur penchant à abuser de leur pouvoir. Suites funeftes de cette inclination, I. 309. Quelle eft la connoiffance qui les intéreffe le plus, I. 382. Leurs caracteres & leurs paffions dépendent des différens climats: raifons phyfiques, II. 31 & fuiv. Plus les caufes phyfiques les portent au repos, plus les caufes morales doivent les en éloigner, II. 42. Naiffent tous égaux: l'efclavage eft donc contre nature, II. 72. Beauté & utilité de leurs ouvrages, H. 147. De leur nombre dans leur rapport avec la maniere dont ils fe procurent la fubfistance, II. 149, 150. Ce qui les gouverne, & ce qui forme l'efprit général qui réfulte des chofes qui les gouvernent, II. 189. Leur propagation eft troublée en mille maniere's par les paffions, par les fantaifies & par le luxe, III. 65, 66. Combien vaut un homme en Angleterre. Il y a des pays où un homme vaut moins que rien, III. 87. Sont portés à craindre ou à efpérer. Sont fripons en détail, & en gros de trèshonnêtes gens. De-là le plus ou moins d'attachement qu'ils ont pour leur religion, III. 164. Aiment en matiere de religion tout ce qui fuppofe un effort; comme en matiere de morale, tout ce qui fuppofe de la févérité, HI. 170, 171. Ont facrifié leur indépendance naturelle aux lois politiques, & la communauté des biens aux lois civiles: ce qui en résulte, III. 223 & suiv. Il leur eft plus aifé d'être extrêmement vertueux, que d'être extrêmement fages, III. 392. Ekt-ce être fectateur de la religion naturelle, que de dire que l'homme pouvoit à tous les inftans oublier fon créateur, & que Dieu l'a rappelé à lui par les lois de la religion? D. 243, 244.

Hommes de bien. Ce que c'eft: il y en a fort peu dans les monarchies, I. 49, 50.

Hommes libres. Qui on appeloit ainfi dans les commencemens de la monarchie. Comment & fous qui ils marchoient à la guerre, IV. 47.

Hommes qui font fous la foi du roi. C'est ainsi que la loi falique défigne ceux que nous appelons aujourd'hui vaffaux, IV. 44.

Hongrie. La nobleffe de ce royaume a foutenu la maifon d'Autriche qui avoit travaillé fans ceffe à l'opprimer, I. 239. Quelle forte d'efclavage y eft établi, II. 76. Ses mines font utiles, parce qu'elles ne font pas abondantes, II. 359.

Honnêtes gens. Ceux qu'on nomme ainfi tiennent moins aux bonnes maximes que le peuple, I. 83.

Honnête homme. Le cardinal de Richelieu l'exclut de l'adminiftration des affaires dans une monarchie,

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1. 48. Ce qu'on entend par ce mot, dans une monarchie, I. 63.

Honneur. Ce que c'eft: il tient lieu de la vertu dans les monarchies, I. 49. Eft effentiellement placé dans l'état monarchique, I. 50. Effets admirables qu'il produit dans une monarchie, I. 51, 52. Quoique faux, il produit dans une mona chie les mêmes effets que s'il étoit véritable, 1. 51. N'eft point le principe des états defpotiques, I. 51, 52. Quoique dépendant de fon propre caprice, il a des regles fixes, dont il ne peut s'écarter, 1. 52. Eft tellement inconnu dans les états defpotiques, que fouvent il n'y a pas de mot pour l'exprimer, ibid. Seroit dangereux dans un état defpotique, I. 53. Met des bornes à la puiffance du monarque, I. 57. Cuft dans le monde, & non au college que l'on en apprend les principes, I. 60. C'est lui qui fixe la qualité des actions dans une monarchie, I. 61. Dirige toutes les actions & les façons de penfer dans une monarchie, 1. 63, 64. Empêche Crillon & Dorte d'obéir à des ordres injuftes du monarque, 1. 64. C'est lui qui conduit les nobles à la guerre; c'est lui qui la leur fait quitter, I. 65. Quelles en font les principales regles, I. 65, 66. Ses lois ont plus de force dans une monarchie, que les lois pofitives, I. 66. Bizarrerie de l'honneur, I. 139, 140. Tient lieu de cenfeurs dans une monarchie, I. 144. Voyez Point-d'honneur. Honneur. C'eft ainfi que l'on a nommé quelquefois. les fiefs, IV, 45.

Honorifiques. Voyez Droits honorifiques.

HONORIUS. Ce qu'il penfoit des paroles criminelles, I. 403. Mauvaife loi de ce prince, III. 429, 430. Honte. Prévient plus de crimes que les peines atroces, I. 172 & fuiv. Punit plus le pere d'un enfant condamné au fupplice, & vice versa, que toute autre peine, 1. 190

HOPITAL (Le chancelier DE L'). Erreur dans laquelle il est tombé, III. 434.

Hôpitaux. Dans quelles circonftances ils font utiles; ufage qu'on en doit faire, III. 319 & fuiv. La richeffe d'un état n'empêche pas qu'ils ne foient néceffaires, III. 120. Sont pernicieux dans un état pauvre, III. 121. Leur deftruction en Angleterre a contribué à y établir l'efprit de commerce & d'induftrie, ibid. Mettent à Rome tout le monde à fon aife, excepté ceux qui ont de l'induftrie, qui cultivent les arts & les terres, ou qui font le commerce, Ill. 121, 122. HORTENSIUS. Emprunta la femme de Caton, 230.

III.

II. 240,

Hofpitalité. C'eft le commerce qui l'a bannie, 241. Jufqu'à quel point obfervée par les Germains,

ibid. HUGUES-CAPET. Son avénement à la couronne fut un plus grand changement que celui de Pépin, IV. 160, 161. Comment la couronne de France paffa dans fa maifon, IV. 202 & fuiv. Humeur fociable. Ses effets, II. 192, 193.

JACQUES

I

ACQUES I. Pourquoi fit des lois fomptuaires en Arragon. Quelles elles furent, I. 203.

JACQUES II, roi de Majorque. Paroît être le premier qui ait créé une partie publique, III. 377. Jaloufie. Il y en a de deux fortes; l'une de paffion; l'autre de coutume, de moeurs, ou de lois : leur nature; leurs effets, II. 114, 115.

Janicule. Voyez. Mont Janicule.

Japon. Les lois y font impuiffantes, parce qu'elles font trop féveres, I. 174 & fuiv. Exemple des lois

atroces de cet empire, I. 409. 410. Pourquoi la fraude y eft un crime capital, I. 15. Eft tyrannifé par les lois, II. 189. Pertes que lui caufe fur fon commerce le privilege exclufif qu'il a accordé aux Hollandois & aux Chinois, II. 250. Pourquoi le commerce lui eft utile, II. 268, 269. Quoiqu'un homme y ait plufieurs femmes, il n'y a que les enfans d'une feule qui foient légitimes, III. 70. II y naît plus de filles que de garçons; il doit donc être plus peuplé que l'Europe, III. 78. Cause phy fique de la grande population de cet empire, III. 79. C'est parce que la religion dominante dans cet empire n'a prefque point de dogmes & qu'elle ne préfente aucun avenir, que les lois y font fi féveres & fi févérement exécutées, III. 141. Il y a toujours dans fon fein un commerce que la guerre ne ruine pas, Ill. 146. Pourquoi les religions étrangeres s'y font établies avec tant de facilité, III. 164. Lors de la perfécution du chriftianifme, on s'y révolta plus contre la cruauté des fupplices, que contre la durée des peines, III. 182. On y eft autant autorisé à faire mourir les Chrétiens à petit feu, que l'Inquifition à faire brûler les Juifs, III. 183, 184. C'est l'atrocité du caractere des peuples, & la foumiffion rigoureuse que le prince exige à fes volontés, qui rendent la religion chrétienne fi odieufe dans ce pays, III. 188, 189. On n'y difpute jamais fur la religion, Toutes, hors celle des Chrétiens, y font indifférentes, III. 189.

Japonois. Leur caractere bizarre & atroce. Quelles lois il auroit fallu leur donner, I. 175 & fuiv. Exemple de la cruauté de ce peuple, I. 177, 178. Ont des fupplices qui font frémir la pudeur & la nature, I. 406. L'atrocité de leur caractere eft la caufe de la rigueur de leurs lois. Détail abrégé de ces lois, II. 58, 59. Conféquences funeftes qu'ils tirent du dogme de l'immortalité de l'ame, III. 151. Tirent leur origine des Tartares. Pourquoi font tolérans en fait de religion, III. 166.

Voyez Japon.

Jaxarte. Pourquoi ce fleuve ne va plus jusqu'à la mer, II. 279.

Iahyophages. Alexandre les avoit-il tous subjugués? II. 296

Idolatrie. Nous y fommes fort portés, mais nous n'y fommes point attachés, II. 162, 163. Eft-il vrai que l'auteur ait dit que c'eft par orgueil que les hommes l'ont quittée? D. 281, 282. Jéfuites. Leur ambition: leur éloge par rapport au Paraguay, 1. 73.

Jen de fiefs. Origine de cet ufage, IV. 208, 209. Ignorance. Dans les fiecles où elle regne, l'abrégé

d'un ouvrage fait tomber l'ouvrage même, III. 291. Ignominie. Etoit à Lacédémone le plus grand des malheurs, II. 416.

Illufion. Eft utile en matiere d'impôt. Moyens de l'entretenir, II. 9 & fuiv.

Ilotes. Condamnés chez les Lacédémoniens à l'agriculture, comme à une profeffion fervile, 1. 78.

Ilorie. Ce que c'est : elle eft contre la nature des chofes, II. 76.

Immortalité de l'ame. Ce dogme eft utile ou funefte à la fociété, felon les conféquences que l'on en tire, III. 150. Ce dogme fe divife en trois branches, III. 152.

Immunité. On appela ainfi d'abord le droit qu'acquirent les Eccléfiaftiques de rendre la justice dans leur territoire, IV. 74.

Impôts. Comment & par qui doivent être réglés dans un état libre, I. 330, 331. Peuvent être mis fur les perfonnes, fur les terres, ou fur les marchandifes, ou fur deux de ces chofes, ou fur les trois à la fois. Proportions qu'il faut gardet dans tous ces cas, II.7& fuiv. On peut les rendre moins onéreux, en faifant illufion à celui qui les paye: comment on conferve cette illufion, II. 9 & fuiv. Doivent être proportionnés à la valeur intrinfeque de la marchandise fur laquelle on les leve, II. 11, 12. Celui fur le fel est injufte & funefte en France, ibid. Ceux qui mettent le peuple dans l'occafion de faire la fraude, enrichiffent le traitant, qui vexe le peuple & ruine l'état, II. 12. Ceux qui fe perçoivent fur les différentes claufes des contrats civils font funeftes au peuple, & ne font utiles qu'aux

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