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différent avec les Portugais par qui jugé, II. 347 & fuiv. Ne feroient-ils pas mieux de rendre le commerce des Indes libre aux autres nations? II. 361. Leur tyrannie fur les Indiens s'étend jufques fur les mariages, III. 74. Leurs cruautés déterminoient les femmes de l'Amérique à fe procurer l'avortement, III. 76. Ont violé cruellement & ftupidement le droit des gens en Amérique, III. 135, 136. Ce n'eft pas une abfurdité de dire que leur religion vaut mieux pour leur pays, que pour le Mexique, III. 156. Efpagnols ou Wifigoths. Motifs de leurs lois au fujet des donations à caufe de noces, II. 217, 218.

Efpions. Leur portrait : il ne doit point y en avoir dans la monarchie, I. 420, 421.

Efprit des lois. Ce que c'eft, I. 13. Comment & dans quel ordre cette matiere eft traitée dans cet ouvrage, I. 13, 14. La nature de cet ouvrage n'a pas dû engager l'auteur à travailler pour faire croire la religion chrétienne: mais il a cherché à la faire aimer, D. 221, 222. Eft-ce la bulle unigenitus qui eft la cause occafionnelle de cet ouvrage? D. 248. Cet ouvrage a été approuvé de toute l'Europe. Quel en eft le but ; ce qu'il contient. Pourquoi le gazetier eccléfiaftique l'a fi fort blâmé, & comment il a raifonné pour le blâmer, D. 254 & fuiv.

Efprit général d'une nation. Ce que c'eft, II. 189. "Combien il faut être attentif à ne le point changer, II. 190, 191.

Efféens. Sont une preuve que les lois d'une religion, quelle qu'elle foit, doivent être conformes à celles de la morale, III. 136 & fuiv.

Etabliffemens de Philippe-Augufte & ceux de S. Louis font une des fources des coutumes de France, IlI. 402.

Etabliffemens de S. Louis. Révolutions qu'ils apporterent dans la jurifprudence, III. 357 & fuiv. Pourquoi admis dans les tribunaux, & rejetés dans d'autres, III. 361, 362. Sont l'origine de la procédure fecrette, III. 369. Comment tomberent dans l'oubli, III. 378 & fuiv. Ce qu'il faut penfer du code que nous avons fous ce nom, ibid. Ne furent point

confirmés en Parlement, III. 279. Le code que nous avons fous ce nom eft un ouvrage fur les établissemens, & non pas les établiffemens mêmes, III. 380, 381. Ce que c'eft, comment, par qui a été fait ce code, & d'où il a été tiré, III. 281 & fuiv. Etabliffement-le-roi. Ce que c'étoit du temps de Saint Louis, III. 361. Ce code eft un ouvrage très-précieux; pourquoi: ses défauts, fa forme, III. 384, 385.

Etabliemens de la monarchie françoise. Voy. DUBOS. Etat. Comment les états fe font formés, & comment fubfiftent, I. 12. Quelle en doit être la grandeur, pour qu'ils foient dans leur force, I. 267 & fuiv. Plus un état eft vafte, plus il eft facile de le conquérir, I. 268, 269. Vie des états comparée avec celle des hommes de cette comparaifon dérive le droit de la guerre, I. 274 & fuiv. Chaque état, outre la confervation qui eft leur objet général, en a un particulier, I. 310, 311. De combien de manieres un état peut changer, 347. Quel eft l'inftant où il eft le plus floriffant, 1. 348. Sa richeffe dépend de celle des particuliers: conduite qu'il doit tenir à cet égard, II. 8, 9. Doit à tous les citoyens une fubfiftance affurée, la nourriture, un vêtement convenable, un genre de vie qui ne foit point contraire à la fanté, III. 120. Un grand, devenu acceffoire d'un autre, s'affoiblit, & affoiblit le principal: conféquences de ce principe, au fujet de la fucceffion à la couronne, III. 236, 237. Etat civil. Ce que c'eft, II. 12.

Etat modéré. Quelles y doivent être les punitions, 1. 167.

Etat politique. De quoi eft formé, I. II.

Etats. Etoient fréquemment affemblés fous les deux premieres races: de qui compofés, quel en étoit l'objet, III. 288, 289.

Etats (Pays d'). On ne connoît pas affez en France la bonté de leur gouvernement, II. 17.

Ethiopie. C'eft la religion chrétienne qui en a banni le defpotisme, III. 128.

Etrangers. Ceux qui arrivoient autrefois en France étoient traités comme des ferfs; de ce fait, l'auteur

prouve que ce qu'on appeloit cenfus ou cens ne fe levoit que fur les ferfs, IV. 39, 40. Erres. Ont tous leurs lois, I. 1.

Etres intelligens. Pourquoi fujets à l'erreur : pourquoi s'écartent de leurs lois primitives, & de celles qu'ils se prescrivent eux-mêmes, I. 43, III. 219, 220. Evangile. Eft l'unique fource où il faut chercher les regles de l'ufure, & non pas dans les rêveries des fcholaftiques, II. 341, 342. Eft-il vrai que l'auteur en regarde les préceptes comme de fimples confeils? D. 260 & fuiv.

EUCHER (Saint). Songe qu'il eft ravi dans le paradis, d'où il voit Charles Martel tourmenté dans l'enfer, dės fon vivant, parce qu'il entreprit fur le temporel du clergé, IV. 144 & suiv.

Evêchés. Pourquoi les rois en ont abandonné les élections pendant un temps, IV. 153.

Eréques. Comment font devenus fi confidérables, & ont acquis tant d'autorité dès le commencement de la monarchie, II. 184. Ont refondu les lois des Wifigoths, defquelles viennent toutes les maximes, tous les principes & toutes les vues de l'Inquifition, III. 266 & fuiv. Charles le Chauve leur défend de s'opposer à fes lois, & de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu'ils ont de faire des canons, III. 289. Parce qu'ils font évêques, font-ils plus croyables que les autres hommes ? III. 431, 432. Ceux d'autrefois avoient la charité de racheter des captifs, IV. 23. Leçons d'économie qu'ils donnent à Louis frere de Charles le Chauve, afin qu'il n'incommode point les eccléfiaftiques, IV. 35. Menoient anciennement leurs vassaux à la guerre: demanderent la difpenfe de les y mener, & se plaignirent quand ils l'eurent obtenue, IV. 48, 49, Pourquoi leurs vaffaux n'étoient pas menés à la guerre par le comte, IV. 53. Furent les principaux auteurs de l'humiliation de Louis le Débonnaire, & principalement ceux qu'il avoit tirés de la fervitude, IV. 99, 100. Du temps de Chilpéric, leurs richeffes les mettoient plus dans la grandeur, que le roi même, IV. 138, 139. Lettre finguliere qu'ils écrivirent à Louis le Germanique, IV. 144&f

Par quel efprit de politique Charlemagne les multiplia & les rendit fi puiffans en Allemagne, IV. 167, 168. Quand quitterent les habits mondains & cefferent d'aller à la guerre, IV. 173.

Eunuques. Pourquoi on leur confie en orient des magiftratures; pourquoi on y fouffre qu'ils fe marient: ufage qu'ils peuvent faire du mariage, II. 93 & suiv. Il femble qu'ils font un mal néceffaire en orient, II. 94, 95. Sont chargés en orient du gouvernement intérieur de la maifon, II. 115.

Europe. Se gouverne par les mœurs; d'où il fuit que c'eft un crime contre le genre humain d'y vouloir introduire le defpotifme, I. 238. Pourquoi le gou. vernement de la plupart des états qui la compofent eft modéré, 1. 313. Pourquoi les peines fifcales y font plus féveres qu'en Afie, Il. 14, 15. Les monarques n'y publient guere d'édits qui n'affligent avant qu'on les ait vus; c'est le contraire en Afie, II. 21. La rigueur des tributs que l'on y paye vient de la petitesse des vues des ministres, II. 21, 220 Le grand nombre de troupes qu'elle entretient en temps de paix comme en temps de guerre, ruine les princes & les peuples, II. 23, 24. Le monachifme y eft multiplié dans les différens climats, en raifon de leur chaleur, II. 43. Sages précautions qu'on y a prifes contre la pefte, II. 51, 52. Le climat ne permet guere d'y établir la polygamie, II. 98, 99. lly nait plus de garçons que de filles: la polyga mie ne doit donc pas y avoir lieu: c'eft auffi ce qui la rend moins peuplée que d'autres pays, II. 100. III. 78. Ses différens climats comparés avec ceux de l'Afie caufes phyfiques de leurs différences: conféquences qui réfultent de cette comparaifon pour les mœurs & pour le gouvernement des différentes nations: raifonnemens de l'auteur confirmés à cet égard par l'hiftoire : obfervations hiftoriques curieufes, II. 126 & fuiv. Inculte, ne feroit pas fi fertile que l'Amérique, II. 149. Pourquoi eft plus commerçante aujourd'hui qu'elle ne l'étoit autrefois, II. 274, 275. Le commerce y fut détruit avec l'empire d'occident, II. 338 & fuiv. Comment le commerce s'y fit jour à travers la barbarie, II.

341 & fuiv. Son état, relativement à la découverte des Indes orientales & occidentales, II. 346 & fuiv. Lois fondamentales de fon commerce, II. 349 & fuiv. Sa puiffance & fon commerce, depuis la découverte de l'Amérique, II. 352. Quantité prodigieufe d'or qu'elle tire du Bréfil, II. 357. Révolutions qu'elle a effuyées, par rapport au nombre de ses habitans, III. 113. Ses progrès dans la navigation n'ont point augmenté fa population, III. 114, 115. Eft actuellement dans le cas d'avoir befoin des lois qui favorifent la population, III. 115, 116. Ses mœurs depuis qu'elle eft chrétienne, comparées avec celles qu'elle avoit auparavant, III. 129, 130. Les peuples du midi de l'Europe ont retenu le célibat, qui leur eft plus difficile à obferver qu'à ceux du nord, qui l'ont rejeté: raifons de cette bizarrerie, III.

170, 171.

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Européens. Raifons pour lefquelles leur religion prend fi peu dans certains pays, III. 190. EURIC. C'eft lui qui a donné les lois, & fait rédiger les coutumes des Wifigoths, III. 268; 276. Exclufion de la fucceffion à la couronne. Quand peut avoir lieu contre l'héritier préfomptif, III. 236, 237. Excommunications. Les papes en firent ufage pour arrêter les progrès du droit romain, III. 394. Exécutrice. Voyez Puiffance exécutrice.

Exemples. Ceux des chofes paffées gouvernent les hommes concurremment avec le climat, la religion, les lois, &c. de-là naît l'esprit général d'une nation, II. 189.

Exhérédation. Peut être permise dans une monarchie, I. 112.

FABIENS

F

ABIENS. Il eft affez difficile de croire qu'il n'en échappa qu'un enfant, quand ils furent exterminés par les Veïens, III. 90.

Faculté d'empêcher. Ce que c'eft, en matiere de loi,

1. 321.

Faculté de ftatuer. Ce que c'eft, & à qui doit être confiée dans un état libre, ibid, i

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