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Confuls romains. Par qui & pourquoi leur autorité fut démembrée, I. 349, 350. Leur autorité & leurs fonctions, 359, 362. Quelle étoit leur compétence dans les jugemens, 1. 364. & fuiv. Avantage de celui qui avoit des enfans fur celui qui n'en avoit point, II. 97.

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Contemplation. Il n'eft pas bon pour la fociété que la religion donne aux hommes une vie trop contemplative, III. 138, 139.

Continence. C'est une vertu qui ne doit être prati quéé que par peu de perfonnes, III. 107.

Continence publique. Eft néceffaire dans un état populaire, I. 208.

Contrainte par corps. Il eft bon qu'elle n'ait pas lieu dans les affaires civiles; il eft bon qu'elle ait lieu dans les affaires de commerce, 11. 257,258.

Contumace. Comment étoit punie dans les premiers temps de la monarchie, IV. 134, 135.

Coptes. Les Saxons appelloient ainfi ce que nos peres appelloient comtes, IV. 53.

Corinthe. Son heureufe fituation: fon commerce: fa richeffe la religion y corrompit les mœurs. Fut le féminaire des courtilanes, II. 289, 290. Sa ruine augmenta la gloire de Marfeille, II. 323. Cornélienkes. Voyez Lois cornéliennes.

Corps légiflatif. Quand, pendant combien de temps, par qui doit être affemblé, prorogé & renvoyé

dans un état libre, I. 322 & fuiv.

Corruption. De combien il y en a de fortes, I. 174. Combien elle a de fources dans une démocratie: quelles font ces fources, I. 225 & fuiv. Ses effets funeftes, I. 240 & fuiv.

Cofmes. Magiftrats de Crete. Vices dans leur inftitution, I. 325.

COUCY (le fire DE). Ce qu'il penfoit de la force des Anglois, I. 271.

Coups de bâton. Comment punis par les lois barbares III. 320, 321.

Couronne. Les lois & les ufages de différens pays en reglent différemment la fucceffion: & ces usages qui paroiffoient injuftes à ceux qui ne jugent que fur les idées de leur pays, font fondés en raifon

III. 201 & fuiv. Ce n'eft pas pour la famille régnante qu'on y a fixé la fucceffion, mais pour l'intérêt de Pétat, III 227, 228. Son droit ne fe regle pas comme les droits des particuliers: elle eft foumife au droit politique; les droits des particuliers le font au droit civil, ibid. On en peut changer l'ordre de fucceffion, fi celui qui eft établi détruit la corps politique pour lequel il a été établi, III. 236. &fuiv. La nation a droit d'en exclure, & d'y faire renoncer, II. 237, 238.

Couronne de France. C'eft par la loi falique qu'elle eft affectée aux mâles exclufivement, I. 171, 172. Sa figure ronde eft-elle le fondement de quelque droit du roi? III. 433. Le droit d'aîneffe ne s'y eft établi que quand il s'eft établi dans les fiefs, après qu'ils font devenus perpétuels, IV. 205 & fuiv. Pourquoi les filles en font exclues, tandis qu'elles ont droit à celles de plufieurs autres royaumes, IV. 209 & fuiv.

Cours des princes. Combien ont été corrompues dans. tous les temps, I. 48.

Courtisans, Peinture admirable de leur caractere, ibid.. En quoi, dans une monarchie, confifte leur politeffe: caufe de la délicateffe de leur goût, I. 63. Différence effentielle entr'eux & les peuples, I. 425 Courtisanes. Il n'y a qu'elles qui foient heureufes à Venife, I. 199. Corinthe en étoit le féminaire, II.. 290. Leurs enfans font-ils obligés par le droit naturel de nourrir leurs peres indigens? III. 198 199 Coufins germains. Pourquoi le mariage entr'eux n'eft, pas permis, Hl. 218, 219. Etoient autrefois regar-. dés & fe regardoient eux-mêmes comme freres, III. 219. Pourquoi & quand le mariage fut permis entr'eux à Rome, ibid. Chez quels peuples leurs mariages doivent être regardés comme inceftueux, III. 221, 222..

Coutumes anciennes. Combien il eft important pour les mœurs de les conferver, I. 98..

Coutumes de France. L'ignorance de l'écriture fous les. regnes qui fuivirent celui de Charlemagne, firent: publier les lois, barbares, le droit romain & les.

capitulaires, auxquels on fubftitua les coutumes III. 291 & fuiv. Pourquoi ne prévalurent pas fur le droit romain dans les provinces voifines de l'Italie, III. 292. Il y en avoit dès la premiere & la feconde race des rois elles n'étoient point la même chofe que les lois des peuples barbares; preuves: leur véritable origine, III. 293 & fuiv. Quand commencerent à faire plier les lois fous leur autorité, III. 295, 296. Ce feroit une chofe inconfidérée de les vouloir toutes réduire en une générale, III. 378 397. Leur origine; leurs différentes fources où elles ont été puifées comment, de particulieres qu'elles étoient pour chaque feigneurie, font devenues générales pour chaque province: quand & comment ont été rédigées par écrit, & enfuite réformées, III. 401 & fuiv. Contiennent beaucoup de difpofitions tirées du droit romain, III. 405.

Coutumes de Bretagne. Tirent leur fource des affifes de Geoffroi, duc de cette province, III. 402---- de Champagne. Ont été accordées par le roi Thibault, ibid. de Montfort. Tirent leur origine des lois du comte Simon, ibid.---- de Normandie. Ont été accordées par le duc Raoul, ibid. Crainte. Eft un des premiers fentimens de l'homme en état de nature, I. 7. A fait rapprocher les hommes & a formé les fociétés, I. 8. Eft le principe du gouvernement defpotique, I. 53.

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Créanciers. Quand commencerent à être plutôt pourfuivis à Rome par leurs débiteurs, qu'ils ne pourfuivoient leurs débiteurs, I. 418.

Création. Eft foumise à des lois invariables, I. 3. Ce que l'auteur en dit prouve-t-il qu'il eft athée? D. 227 & fuiv.

Créature. La foumiffion qu'elle doit au Créateur déré d'une loi antérieure aux lois pofitives, I. 4. Crédit. Moyens de conferver celui d'un état, ou de lui en procurer un, s'il n'en a pas, III. 48 & fuiv. CREMUTIUS CORDUS injuftement condamné, fous prétexte de crime de lefé-majesté, I. 404. Crete. Ses lois ont fervi d'original à celles de Lacédémone, I. 71. La fageffe de fes lois la mit en état de réfifter long-temps aux efforts des Romains, 1.

7.24

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Les Lacédémoniens avoient tiré de la Crete leurs ufages fur le vol, III. 423, 424.

Crétois. Moyen fingulier, dont ils ufoient avec fuccès, pour maintenir le principe de leur gouvernement; leur amour pour la patrie, I. 240, 241. Moyen infame qu'ils employoient pour empêcher la trop grande population, III. 86. Leurs lois fur le vol étoient bonnes à Lacédémone, & ne valoient rien à Rome, III. 425.

CRILLON. Sa bravoure lui infpire le moyen de concilier fon honneur avec l'obéiffance à un ordre injufte de Henri III, 1. 64.

Crimes. Qui font ceux que les nobles commettent dans une ariftocratie, I. 45. Quoique tous publics de leur nature, font néanmoins diftingués, relativement aux différentes efpeces de gouvernement, I. 47. Combien il y en avoit de fortes à Rome; & par qui y étoient jugés, I. 366. Peines qui doivent être infligées à chaque nature de crime, I. 382 & S. Combien il y en a de fortes, I. 383 & fuiv. Ceux qui ne font que troubler l'exercice de la religion doivent être renvoyés dans la claffe de ceux qui font contre la police, I. 384. Ceux qui choquent la tranquillité des citoyens, fans en attaquer la fureté comment doivent être punis, I. 387. Peines contre ceux qui attaquent la fureré publique, 1. 387, 388. Les paroles doivent-elles être mifes au nombre des crimes? I. 400 & fuiv. On doit en les puniffant, refpecter la pudeur, I. 405, 406. Dans quelle religion on n'en doit point admettre d'inexpiables, III. 139, 140. Tarif des fommes que la loi falique impofoit pour punition, III. 272 & suiv. On s'en purgeoit dans les lois barbares, autres que la loi falique, en jurant qu'on n'étoit pas coupable, & en faifant jurer la même chofe à des témoins en nombre proportionné à la grandeur du crime, III. 298. N'étoient punis par les lois barbares que par des peines pécuniaires; il ne falloit point alors de partie publique, III. 273 & fuiv. Les Germains n'en connoiffoient que deux capitaux; lạ poltronnerie & la trahifon, IV. 57, 58.

Crimes cachés. Quels font ceux qui doivent être pourfuivis, 1, 384, 385.

Crimes capitaux. On en faifoit juftice chez nos peres par le combat judiciaire, qui ne pouvoit fe terminer par la paix, III. 330.

Crimes contre Dieu. C'est à lui feul que la vengeance en doit être réfervée, 1. 385.

Crimes contre la pureté. Comment doivent être punis, ibid.

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Crime contre nature. Il eft horrible, très-fouvent obf& trop févérement puni: moyens de le prévenir, I. 391, 392. Quelle en eft la fource parmi nous 1. 391.

Crime de lefe-majefté. Par qui & comment doit être jugé dans une république, I. 157. Voyez Lefe-majesté.

Criminels. Pourquoi il eft permis de les faire mourir, II. 65. A quels criminels on doit laiffer des afiles, III. 167, 168. Les uns font foumis à la puiffance de la loi, les autres à fon autorité, III. 238. Critique. Préceptes que doivent fuivre ceux qui en font profeffion, & fur-tout le gazetier eccléfiaftique, D. 303 & fuiv.

Croisades. Apporterent la lepre dans nos climats : comment on l'empêcha de gagner la maffe du peuple, 11. 49, 50. Servirent de prétextes aux eccléfiaftiques pour attirer toutes fortes de matieres & de perfonnes à leurs tribunaux, III. 389.

CROMWELL. Ses fuccès empêcherent la démocratie de s'établir en Angleterre, 1. 40, 41.

Cuivre. Différentes proportions de la valeur du cuivre à celle de l'argent, III 10, 38 & fuiv.

Culte. Le foin de rendre un culte à Dieu est bien différent de la magnificence de ce culte, III. 175. Culte extérieur. Sa magnificence attache à la religion, III. 165 A beaucoup de rapport avec la magnifi cence de l'état, III. 175.

Culture des terres. N'eft pas en raifon de la fertilité; mais en raifon de la liberté, II. 142 & fuiv. La population eft en raifon de la culture des terres & des arts, II. 149, 150. Suppofe des arts, des connoiffances, & la monnoie, II. 154, 155.

Cumes. Fauffes précautions que prit Ariftodeme pour

fe conferver la tyrannie de cette ville, I. 291, 292

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