Continuation du CH. XXII. fujet. fujet. 174 CH. XXIII. Continuation du même 176 CH. XXIV. Que les hommes libres furent rendus capables de poffeder des fiefs. 181 CAUSE PRINCIPALE DE L'AFFOIBLIS SEMENT DE LA SECONDE RACE. Jujet. 198 CH. XXXI. Comment l'empire fortit de la maifon de CHARLES 191 CH. XXXII. Comment la couronne de France pala dans la maifon de HUGUES 202 CH. XXXIII. Quelques conféquences de la perpétuité des fiefs. Théorie des Lois féodales chez les Francs, dans le rapport qu'elles avec l'établissement de la Monarchie. CHAPITRE PREMIER. Des Lois féodales. E croirois qu'il y auroit une imperfection dans mon ouvrage, fi je paffois fous filence un événement arrivé une fois dans le monde, & qui n'arrivera peut-être jamais ; fi je ne parlois de ces lois que l'on vit paroître en un moment dans toute l'Europe, fans qu'elles tinffent à celles qu'on avoit jufqu'alors connues; de ces lois qui ont fait des biens & des maux infinis; qui ont laiffé des droits quand on a cédé le domaine; qui, en donnant à plufieurs perfonnes divers genres de feigneurie fur la même chofe, ou fur les mêmes perfonnes, ont diminué le poids de la feigneurie entiere; qui ont pofé diverses limites dans des empires trop étendus; qui ont produit la regle avec une inclinaison à l'anarchie, & l'anarchie avec une tendance à l'ordre & à l'harmonie. Ceci demanderoit un ouvrage exprès; mais, vu la nature de celui-ci, on y trouvera plutôt ces lois comme je les ai envifagées, que comme je les ai traitées. C'est un beau fpectacle que celui des lois féodales: Un chêne antique (a) s'éleve; l'œil en voit de loin les feuillages; il approche, il en voit la tige; mais il n'en apperçoit point les racines: il faut percer la terre pour les trouver. (a) ....... Quantum vertice ad oras VIRGILE, |