CHAP. IV. D'une république en cas pareil, CHAP. V. D'une monarchie en cas pareil, 361 ibid. CHAP. VI. D'un état despotique en cas pareil, 362 CHAP. VII. Des tributs, dans les pays où l'esclavage de la glèbe n'est point établi, 363 CHAP. VIII. Comment on conserve l'illusion, 366 CHAP. IX. D'une mauvaise sorte d'impôt, 367 CHAP. X. Que la grandeur des tributs dépend de la nature du gouvernement, 368 CHAP. XI. Des peines fiscales, 369 CHAP. XII. Rapport de la grandeur des tributs avec la liberté, 370 CHAP. XIII. Dans quels gouvernemens les tributs sont susceptibles d'augmentation, 372 CHAP. XIV. Que la nature des tributs est relative au gou CHAP. XIX. Qu'est-ce qui est plus convenable au prince et au peuple, de la ferme ou de la régie des tributs, 379 CHAP. XX. Des traitans LIVRE XI V. 381 Des loix, dans le rapport qu'elles ont avec la nature du climat. CHAP. I. Idée générale, 383 CHAP. II. Combien les hommes sont différens dans les divers climats, ibid. CHAP. III. Contradictions dans les caractères de certains peuples du midi, 389 CHAP. IV. Cause de l'immutabilité de la religion, des mœurs, des manières, des loix, dans les pays d'Orient, 390 CHAP. V. Que les mauvais législateurs sont ceux qui ont favorisé les vices du climat, et les bons sont ceux qui s'y sont opposés, 391 CHAP. VI. De la culture des terres dans les climats CHAP. X. Des loix qui ont rapport à la sobriété des peuples, 396 CHAP. XI. Des lois qui ont rapport aux maladies du climat, 399 CHAP. XII. Des loix contre ceux qui se tuent eux-mêmes, 401 CHAP. XIII. Effets qui résultent du climat d'Angleterre, 403 CHAP. XIV. Autres effets du climat, 405 CHAP. XV. De la différente confiance que les loix ont dans le peuple, selon les climats, 407 LIVRE X V. Comment les loix de l'esclavage civil ont du rapport avec la nature du climat. CHAP. I. De l'esclavage civil, 409 CHAP. II. Origine du droit de l'esclavage chez les juris consultes romains, 410 CHAP. III. Autre origine du droit de l'esclavage, 413 généralement établie, CHAP. X, Diverses espèces d'esclavage, 415 416 418 420 421 CHAP. XI. Ce que les loix doivent faire par rapport à l'esclavage, CHAP. XII. Abus de l'esclavage, 422 423 CHAP. XIII. Danger du grand nombre d'esclaves, 424 CHAP. XIV. Des esclaves armés, 426 CHAP. XV. Continuation du même sujet, 427 CHAP. XVI. Précautions à prendre dans le gouvernement modéré, 428 CHAP. XVII. Réglemens à faire entre le maître et les esclaves, 431 Des loix, dans le rapport qu'elles ont avec les divers étres. ES Les loix, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs loix; la divinité (*) a ses loix; le monde matériel a ses loix; les intelligences supérieures à l'homme ont leurs loix; les bêtes ont leurs loix; l'homme a ses loix. Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a pro'duit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité: çar quelle plus grande absurdité, qu'une fatalité aveugle qui auroit produit des êtres intelligens? Il y a donc une raison primitive'; et les loix (*) La loi, dit Plutarque; est la reine de tous mortels et immortels. Au traité, Qu'il est requis qu'un prince soit savant. Tome I. A sont les rapports qui se trouvent entre elle et les différens êtres, et les rapports de ces divers êtres entre eux. Dieu a du rapport avec l'univers, comme créateur et comme conservateur : les loix selon lesquelles il a créé, sont celles selon lesquelles il conserve. Il agit selon ces règles, parce qu'il les connoît; il les connoît, parce qu'il les a faites; il les a faites, parce qu'elles ont du rapport avec sa sagesse et sa puissance. Comme nous voyons que le monde, formé par. le mouvement de la matière, et privé d'intelligence, subsiste toujours, il faut que ses mouvemens aient des loix invariables: et, si l'on pouvoit imaginer un autre monde que celui-ci, il auroit des règles constantes, ou il seroit détruit. Ainsi la création, qui paroît être un acte arbitraire, suppose des règles aussi invariables que la fatalité des athées. Il seroit absurde de dire que le créateur, sans ces règles, pourroit gouvernet le mondo, puisque le monde ne subsisteroit pas sans elles. Ces règles sont un rapport constamment établi. Entre un corps mu et un autre corps mu, c'est suivant les rapports de la masse et de la vitesse que tous les mouvemens sont reçus, augmentés, diminués, perdus; chaque diversité est uniformité, chaque changement est constance. Les êtres particuliers intelligens peuvent avoir des loix qu'ils ont faites: mais ils en ont |