Diderot et la société du Baron d'Holbach: étude sur le XVIIIe siècle, 1713-1789 |
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amis baron d'Holbach Bordeu cause Chevrette Choiseul Cochin comédie comte Condorcet connaissance Correspondance d'Alembert d'après dame Damilaville dessin devait Devin du Village Diderot disait dit-il dix-huitième siècle donner Duclos économistes écrivait à Sophie Édimbourg ennemis esprit estampe Falconet femme fille Francueil Galiani Genève Georges le Roy goût Grand-Val gravé gravure Grimm Helvétius homme Hume J'ai jamais Jean-Jacques Jésuites joli jours l'abbé Raynal l'auteur l'Encyclopédie l'Ermitage l'homme laisser Langres Latour Lettre à mademoiselle Louis XV madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Vandeul madame du Deffand madame Geoffrin madame Necker mademoiselle de Lespinasse mademoiselle Voland Marmontel ment Monsieur Morellet mort n'avait n'était nature ouvrages Palissot parler passer pense père philo Philosophe poète portrait pouvait premier prince Quesnay quitté raison Rameau représentant Rêve de d'Alembert rien Rousseau Russie s'était Saint-Lambert salon séjour sentiments serait société du baron talent théâtre tion Tronchin trouve Turgot Vanloo venait Vincennes Voltaire
Popular passages
Page 61 - J'avais un Aristarque sévère et judicieux; je ne l'ai plus, je n'en veux plus " : mais je le regretterai sans cesse, et il manque bien plus encore à mon cœur qu'à mes écrits.
Page 114 - Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses, Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés, Sous ces marbres rompus ces membres dispersés ; Cent mille infortunés que la terre dévore, Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore, Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours Dans l'horreur des tourments leurs lamentables jours ! Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes, Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes, Direz-vous :
Page 235 - ... malheurs). Je fis un mouvement, il m'arrêta. Je vous entends, dit-il, le Tasse est venu avant moi; comment at-il eu connaissance de mes malheurs? Je n'en sais rien, et probablement il n'en savait rien lui-même; mais enfin il les a prédits. Remarquez que le Tasse a cela de particulier, que vous ne pouvez pas enlever de son ouvrage une strophe, d'une strophe un seul vers, et du vers un seul mot, sans que le poème entier ne s'écroule, tant il était précis et ne mettait rien que de nécessaire.
Page 155 - J'admire vos talens, je m'amuse de vos rêveries, qui, soit dit en passant, vous occupent trop et trop long-temps. Il faut, à la fin, être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme. Démontrez à vos ennemis...
Page 99 - ... par les bords couverts de joncs, d'herbes marécageuses, un vieux pont ruiné et couvert de mousse qui les traverse, des bosquets où la serpe du jardinier n'a rien coupé, des arbres qui croissent comme il plaît à la nature, des arbres plantés sans symétrie, des fontaines qui sortent par les ouvertures qu'elles se sont pratiquées elles-mêmes ; un espace qui n'est pas grand, mais où on ne se reconnaît point, voilà ce qui me plaît.
Page 61 - Si vous l'avez attristé par vos paroles, ne craignez rien ; il est possible encore de vous réconcilier avec lui. Mais pour l'outrage, le reproche injurieux, la révélation du secret, et la plaie faite à son cœur en trahison, point de grâce à ses yeux : il s'éloignera sans retour...
Page 240 - ... prononcée. Il avait les yeux petits, mais le regard vif; la bouche grande, mais son sourire avait de la finesse, de l'amertume et je ne sais quoi d'impérieux. Ce qu'il était le plus aisé de démêler dans l'ensemble de sa figure, c'était l'habitude d'une attention pénétrante, l'originalité naïve d'une humeur moins triste qu'irascible et chagrine. Sa stature était petite et fluette; le son de sa voix si clair, si perçant, qu'on le Soupçonnait beaucoup d'avoir été dispensé par la...
Page 53 - L'abbé Arnaud disait à Diderot : « Vous avez l'inverse du talent dramatique : il doit se transformer dans tous les personnages, et vous les transformez tous en vous.
Page 51 - Sophie, ce serait ceci : Plus je vis avec elle, plus je lui vois de vertus, plus elle s'embellit à mes yeux, plus je l'aime, plus elle m'attache; et puis il ya bientôt...
Page 235 - Il se retournait sur sa chaise et passait le bras par dessus le dossier. Ce bras, ainsi suspendu, avait un mouvement accéléré comme celui du balancier d'une pendule; et je fis cette remarque plus de quatre ans avant sa mort; de façon que j'ai eu tout le temps de l'observer. Lorsque je lui voyais prendre cette posture à mon arrivée, j'avais le cœur ulcéré, et je m'attendais aux propos les plus extravagants; jamais je n'ai été trompé dans mon attente.