Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 9Dupont, 1825 - French literature |
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... cesse agité par le désir de l'entretenir et la crainte de la perdre . Il convenait donc qu'un animal qui craint la mort n'en offrit pas le spec- tacle effrayant à ses semblables par son cadavre . Aussi il entre bientôt en putréfaction ...
... cesse agité par le désir de l'entretenir et la crainte de la perdre . Il convenait donc qu'un animal qui craint la mort n'en offrit pas le spec- tacle effrayant à ses semblables par son cadavre . Aussi il entre bientôt en putréfaction ...
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... cesse par leur bouche , et qu'ils rejet- tent par leurs ouïes . C'est dans ce passage que leur sang s'abreuve d'air . Les ouïes sont construites avec un artifice admirable : ce sont des tamis qui sépa- rent l'air de l'eau . Elles ...
... cesse par leur bouche , et qu'ils rejet- tent par leurs ouïes . C'est dans ce passage que leur sang s'abreuve d'air . Les ouïes sont construites avec un artifice admirable : ce sont des tamis qui sépa- rent l'air de l'eau . Elles ...
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... cesse les eaux de l'Océan en va- peurs , qu'il les rassemble en nuages , qu'il les dis- perse dans l'atmosphère par plans élevés les uns au- dessus des autres , pour y produire ces perspectives aériennes si ravissantes , qui donnent ...
... cesse les eaux de l'Océan en va- peurs , qu'il les rassemble en nuages , qu'il les dis- perse dans l'atmosphère par plans élevés les uns au- dessus des autres , pour y produire ces perspectives aériennes si ravissantes , qui donnent ...
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... arbres , que le gel et le dégel ravagent sans cesse , mais sur les pierres de nos bâtiments , et même sur les granits . On * On prétend qu'il pèse trois millions . voit , à la porte d'un hôtel situé vis - DE LA NATURE . 93.
... arbres , que le gel et le dégel ravagent sans cesse , mais sur les pierres de nos bâtiments , et même sur les granits . On * On prétend qu'il pèse trois millions . voit , à la porte d'un hôtel situé vis - DE LA NATURE . 93.
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... cesse à faire de mieux en mieux ; elle augmente de jour en jour nos continents . Je crois donc qu'à l'époque où les pôles de l'écliptique deviennent constamment les mêmes que ceux de l'équateur , les pôles . de la terre changent par le ...
... cesse à faire de mieux en mieux ; elle augmente de jour en jour nos continents . Je crois donc qu'à l'époque où les pôles de l'écliptique deviennent constamment les mêmes que ceux de l'équateur , les pôles . de la terre changent par le ...
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Common terms and phrases
aériennes Alpes animaux arbres attraction bords cap de Bonne-Espérance cap Horn chaleur cieux circonférence collines continents coquillages Cordilières côté couches couleurs couvert d'autres d'eau débris dilate eaux élevés Énéide escarpés espèces feuilles feux de l'amour Finlande flancs fleuves flots forêts forme Frédéric Martens fucus glaces glaciers globe habitants HARMONIES TERRESTRES hauteur hauts-fonds hémisphère hommes hyémales îles insectes J'ai l'air l'astre du jour l'atmosphère l'attraction l'eau l'homme l'Ile-de-France l'Océan Laponie lumière lune madrépores marins ment mer Baltique mers montagnes à parasol montagnes hydrauliques montagnes littorales montagnes solaires monts éoliens mousses muscles nature neiges non-seulement nord nuages nuit oiseaux Orcades ours blancs pente pics pieds plantes pluies poissons pôles puissances quadrupèdes quelquefois racines réverbère rivages rivières rocher rochers ruisseau sable sein des glaces semblables servent solaires sommets sorte soufflent source souterrain Spitzberg surface tagnes tempêtes terre torridiennes tronc trouve vaisseaux vallées vapeurs végétaux vents volcans zone torride zones glaciales
Popular passages
Page 257 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Snr les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 58 - LORSQUE j'étais en pleine mer , et que je n'avais d'autre spectacle que le ciel et l'eau , je m'amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes de montagnes, qui voguaient à la suite les uns des autres sur l'azur des cieux.
Page 72 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 59 - Ils représentaient une grande terre formée de hautes montagnes, séparées par des vallées profondes, et surmontées de rochers pyramidaux. Sur leurs sommets et leurs flancs, apparaissaient des brouillards détachés, semblables à ceux qui s'élèvent autour des terres véritables.
Page 60 - Bientôt des étoiles innombrables et d'un éclat éternel brillèrent au sein des ténèbres. Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube, du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes ! BERNARDIN DE SAINT-PIERRE.
Page 365 - ... et il y en a plusieurs dans une seconde : on pourrait donc les regarder comme des révolutions solaires instantanées, premier mobile des générations , qui, comme elles, naîtraient à chaque clin d'œil, et seraient en harmonie avec les différentes périodes solaires et lunaires, qui produisent les tierces, les secondes, les minutes , les heures, les jours, les semaines, les mois, les années, les cycles, etc. Quoi qu'il en soit de l'origine de notre âme, nous devons les dépouilles de notre...
Page 60 - Peut-être était-ce une de ces réverbérations célestes de quelque île très-éloignée, dont les nuages nous répétaient la forme par leurs reflets, et les tonnerres par leurs échos. Plus d'une fois des marins expérimentés ont été trompés par de semblables aspects. Quoi qu'il en soit, tout cet appareil fantastique de magnificence et de terreur, ces montagnes surmontées de palmiers, ces orages qui grondaient sur leurs sommets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l'arrivée...
Page 99 - Ils lui demandèrent à plusieurs reprises où était la ville; il ne lenr répondit pas un mot, mais il se leva, et, leur montrant du doigt un grand lac;, il courut vers la forêt , où il disparut. Ce lac , qu'ils n'avaient jamais vu, avait englouti la ville et tous ses habitants ; il n'était réchappé que ce malheureux jeune homme.
Page 50 - Italie, il se livrait particulièrement à l'étude du ciel, plus intéressante sans doute que celle de l'antique, puisque c'est des sources de la lumière que partent les B. n. 4 couleurs et les perspectives aériennes qui font le charme des tableaux ainsi que de la nature.
Page 59 - ... d'une gloire; mais la masse entière resta dans sa demi-teinte obscure, et on voyait, autour des nuages qui s'élevaient de ses flancs, les- lueurs des tonnerres dont on entendait les roulements lointains.