COMPLÈTES 38156 DE JACQUES-HENRI-BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, NOUVELLE ÉDITION REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE CHEZ P. DUPONT, LIBRAIRE, RUE DU BOULOY, HÔTEL DES FERMES. mn 1825. DE LA NATURE. SUITE DU LIVRE II. HARMONIES AÉRIENNES DES ANIMAUX. L'air pénètre dans les corps des animaux et dans les interstices de leurs muscles, comme dans les plantes; il contribue au mouvement de leurs fluides, et il empêche, par son élasticité, leurs chairs d'être affaissées par le poids de l'atmosphère. Si l'on forme le vide sur une partie de leurs corps avec une ventouse, qui est un vase d'où on a chassé l'air par le moyen du feu, on voit la chair, dont l'air intérieur se dilate, monter dans la ventouse : le ressort de cet air n'a plus de contre-poids dans l'air extérieur. On produit un effet semblable par la succion de la bouche sur la main, au point d'en faire sortir le sang. Il y a des vésicules d'air disséminées entre les muscles des animaux et leur B. II. |