Mably et les physiocrates |
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absolue arguments assemblée auteur autorité Baudeau bonheur Bonnôt de Mably Brizard Chapitre chargé du Cours commerce des grains communauté contreforces démocratie Depitre despotisme légal disciples Doctorat doit Dupont de Nemours économique écrit écrivain Eloge historique Entretiens de Phocion Ephémérides du citoyen essentiel des sociétés Etats force forme de gouvernement fortunes galité gouvernement mixte héréditaire Histoire du Communisme hommes idées intérêts l'abbé de Mably l'autorité l'avarice l'égalité l'Etat l'histoire l'homme l'inégalité l'intérêt l'Ordre naturel Léon Duguit lettre liberté lois lois somptuaires magistrats ment Mercier mœurs monarchie Montesquieu morale Morelly nation nature naturel et essentiel nécessaire nécessité Nouvelle Librairie Nationale Ordre naturel ouvrage passions peuple philosophe grenoblois Physiocrates pouvoir législatif principe produit Professeur propriété foncière propriété personnelle public publique puissance législative qualités sociales Quesnay raison république richesses Rivière Rousseau science sera seul sociétés politiques souverain Sparte Suède système tion Trosne UNIVERSITÉ DE POITIERS vertus vices XVIIIe siècle
Popular passages
Page 35 - Vous avez trop rétréci la carrière de l'économie politique en ne la traitant que comme la science des richesses. Elle est la science du droit naturel appliqué, comme il doit l'être, aux sociétés civilisées. Elle est la science des constitutions, qui apprend et...
Page 94 - ordre naturel " ne soit contre nature ! Dès que je vois la propriété foncière établie, je vois des fortunes inégales ; et de ces fortunes disproportionnées, ne doit-il pas résulter des intérêts...
Page 84 - Code civil chez vous, il consolide votre puissance, puisque, par lui, tout ce qui n'est pas fidéicommis tombe, et qu'il ne reste plus de grandes maisons que celles que vous érigez en fiefs. C'est ce qui m'a fait prêcher un Code civil et m'a porté à l'établir.
Page 140 - ... cela, on ne peut manquer de dire que cette sorte de maladie est la plus funeste et la plus dangereuse épidémie qui puisse s'abattre sur un peuple, qu'il n'y en a pas qui porte de plus cruelles atteintes à la vie privée et à la vie publique...
Page 140 - ... la ruine des amitiés ou la création d'amitiés factices et d'affections qui ne sont que haineuses, les délations, la destruction de la loyauté, de la sécurité, de la politesse même, l'introduction du mauvais goût dans le langage, dans le style, dans l'art, la division irrémédiable de la société, la défiance, l'indiscipline, l'énervement et la faiblesse d'un peuple, les défaites qui en sont l'inévitable conséquence...
Page 139 - ... les affaires publiques et de mettre la main au gouvernement ; si l'on observe les effets que cette maladie produit dans l'existence de milliers d'êtres humains, si l'on calcule le trouble qu'elle apporte dans chaque vie, les idées fausses qu'elle met dans une foule d'esprits, les sentiments...
Page 75 - L'homme est né pour vivre en société, car ne pouvant dans l'isolement ni se procurer ce qui est nécessaire et utile à la vie, ni acquérir la perfection de l'esprit et du cœur, la Providence l'a fait pour s'unir à ses semblables en une société tant domestique que civile, seule capable de fournir ce qu'il faut à la perfection de l'existence. Mais comme...
Page 103 - Je dis la même chose des talens ; la nature ne les répand point avec assez d'inégalité pour qu'ils puissent établir une grande différence dans la condition des hommes. C'est notre éducation , si capable d'abrutir les uns et de développer dans les autres les facultés de leur ame , qui nous persuade que la providence a fait différentes classes d'hommes.
Page 104 - ... utiles les uns aux autres, suffit à tous nos besoins, et nous invite à ce commerce de services et de bienfaits qui nous est nécessaire. Ces dons...