Répertoire du Théâtre François: ou, Recueil des tragédies et comédies restées au théâtre depuis Rotrou pour faire suite aux éditions in-octavo de Corneille, Molière, Racine, Regnard, Crébillon, et au théâtre de Voltaire; avec des notices sur chaque auteur, et l'examen de chaque pièce, Volume 3

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P. Didot l'ainé, chez Perlet, 1803 - French drama

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Page 387 - ... tum vos, o Tyrii, stirpem et genus omne futurum exercete odiis, cinerique haec mittite nostro munera. nullus amor populis, nec foedera sunto. exoriare aliquis nostris ex ossibus ultor, qui face Dardanios ferroque sequare colonos, nunc, olim, quocumque dabunt se tempore vires. litora litoribus contraria, fluctibus undas inprecor, arma armis ; pugnent ipsique nepotesque.
Page 354 - Non, tu n'es point le sang des héros ni des dieux. Au milieu des rochers tu reçus la naissance, Un monstre des forêts éleva ton enfance , Et tu n'as rien d'humain que l'art trop dangereux De séduire une femme et de trahir ses feux. Dis-moi, qui t'appeloit aux bords de la Libye?
Page 162 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 50 - Ni qu'en entretenant ses transports furieux Votre cœur ait eu part au crime de vos yeux : Je ne punirai point des malheurs que peut-être Malgré votre vertu vos charmes ont fait naître; Quoi qu'il en soit enfin je veux bien l'ignorer: Sans rien approfondir il faut tout réparer.
Page 320 - Lire leurs sentiments et connoitre leurs vœux, .J'obéis à ma reine et vais parler pour eux. Jls pensoient que le nœud d'une auguste alliance Pouvoit seul affermir votre foible puissance , Vous assurer un trône élevé par vos mains. Voyez dans quels climats vous fixent les destins. Contre les noirs projets de votre injuste frère Pensez-vous que les flots vous servent de barrière? Les pavillons de Tyr sont les rois de la mer. Ici les Africains , peuple indomptable et fier; Plus loin d'affreux...
Page 175 - D'un mot, j'aurois tranché ces difficultés vaines ; Si le Prince alarmé , rejetant ce secours , N'eût heureusement su m'en empêcher toujours. Enfin je m'accusai de trop de complaisance ; Et croyant qu'à mon ordre, il manquoit ma présence, Je vis Adélaïde. Ah , Rodolphe ! peins-toi Tout ce qu'a la beauté de séduisant en soi ! Tout ce qu'ont d'engageant la jeunesse...
Page 285 - Où l'Hèbre effrayé dans son onde Reçut ses membres dispersés, Le Thrace, errant sur les montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ; Les champs de l'air en retentirent, Et dans les antres qui gémirent Le lion répandit des pleurs.
Page 382 - Mais tu me fuis en vain, mon ombre te suivra. Tremble, ingrat, je mourrai, mais ma haine vivra. Tu vas fonder le trône où le Destin t'appelle...
Page 286 - Fait-il entendre sa parole? Les cieux croulent, la mer gémit, La foudre part, l'aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles Des légions d'esprits fidèles A sa voix s'élancent dans l'air : Un zèle dévorant les guide, Et leur essor est plus rapide Que le feu brûlant de l'éclair.
Page 302 - N'eut à se plaindre que d'elle; Ce fut sa faute, en un mot. A quoi songeait cette belle, De prendre un amant dévot ? Pouvait-elle mieux attendre De ce pieux voyageur, Qui fuyant sa ville en cendre Et le fer du Grec vengeur, Chargé des dieux de Pergame, Ravit son père à la flamme, Tenant son (ils par la main, Sans prendre garde...

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