Mémoires

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Popular passages

Page 69 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 265 - La rime n'est pas riche, et le style en est vieux : Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure , Et que la passion parle là toute pure?
Page 242 - Les jardins, les tableaux, la musique, les vers, Une table fort libre et de peu de couverts; Avoir bien plus d'amour pour...
Page 63 - Tables chronologique, méthodique et alphabétique des travaux insérés dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, depuis 1754 jusqu'en 1883.
Page 306 - France entre en cause avec lui, et qu'il n'ya pas un des juges dont le bruit est que vous êtes convenus ensemble, qui n'ait loué ce que vous désirez qu'il condamne ; de sorte que, quand vos arguments seraient invincibles, et que votre adversaire...
Page 336 - Voyez-vous des gens d'esprit ? ils ne seront occupés que d'eux-mêmes ; ils voudront vous éblouir, et ne se donneront pas la peine de vous éclairer. Avez-vous affaire à de petits esprits ? ils sont embarrassés de leur rôle ; ils vous sauront mauvais gré de leur stérilité et de leur peu d'intelligence. Trouve-t-on, au défaut de l'esprit, des sentiments ? aucuns, ni de sincères ni de constants.
Page 333 - Tencin, qui lui a donné pour règle de ne jamais rebuter aucun homme ; car, disait l'habile matrone, 'quand même neuf sur dix ne se donneraient pas un liard de peine pour vous, le dixième peut vous devenir un ami utile.
Page 422 - XLIF session. Séances générales tenues à Châlons-sur-Marnc en 1875 par la Société française d'Archéologie pour la conservation et la description des monuments historiques.
Page 176 - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie! Mais, pensant aux beautés pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre et, content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison, par de faibles discours, M'incite à la révolte et me promet secours.
Page 342 - ... quelque chose à dire; on n'approfondit point les questions de peur d'ennuyer, on les propose comme en passant, on les traite avec rapidité; la précision mène à l'élégance : chacun dit son avis et l'appuie en peu de mots; nul n'attaque avec chaleur celui d'autrui, nul ne défend opiniâtrement le sien; on discute pour s'éclairer, on s'arrête avant la dispute...

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