comment ils sont traités si leurs prophéties se trouvent fausses, 98.
PROTAGORAS. N'avait aucune opinion sur l'existence, la non-existence et la nature de Dieu, 261.
PROTOGÈNES. Comment il acheva par hasard une peinture qu'il allait effacer, 104.
PSAMMÉNITUS, roi d'Égypte. Pris par Cambyses; comment il souffre ce malheur, et ses suites funestes, 3. Psaumes de David. Comment et par qui doivent être chantés, 161.
Punitions. A quelles fins elles doivent être infligées, 479. Purgation. Si l'utilité des purgations procurées par la mé- decine est bien avérée, 396.
PYRRHON. Comment dépeint, 255 et suiv. Essaya vainement de faire répondre sa vie à sa doctrine, 363. Pyrrhoniens. Ce qu'ils professaient, 254. Ce qu'ils ga- gnaient par là, ibid. et suiv. Langage qui leur est ordi- naire, 255. Leur conduite dans la vie commune, ibid. Ils sont embarrassés à trouver des expressions qui puis- sent représenter leur opinion, 268. Ce que c'est que leur ataraxie, 297.
PYRRHUS. Ce qu'il dit des Romains en voyant leur armée
en ordre de bataille, 136. Sa vaine ambition, 95. Il pensa perdre une bataille pour s'être déguisé dans le com- bat, 144.
PYTHAGORE. Ce qu'il répondit à un prince qui lui demanda de quelle science il faisait profession, 74. Pythagore calme l'emportement d'une troupe de jeunes gens par la musi- que, 140. Achetait des bêtes en vie pour leur redonner la liberté, 216. Quelle idée il croyait que l'homme peut avoir de Dieu, 260. Ce que c'est que Dieu, selon ce philosophe, 261.
Qualités. Celles qui ne conviennent point au rang qu'un homme tient dans le monde ne sauraient lui faire hon- neur, 118.
QUARTILLA. N'avait point mémoire de son fillage, 569. Querelles. Délibération qui doit les précéder, 531. Com- bien sont honteuses la plupart des réconciliations qui les suivent, 533.
QUINTILIEN. Pourquoi n'approuve point qu'aux écoles on fouette les jeunes gens, 73.
QUITO. Chemin magnifique de Quito à Cusco, 476.
RABELAIS. Mis par Montaigne au rang des livres simple- ment plaisants, 204.
RAISCIAC, seigneur allemand. Sa mort subite causée par la tristesse, 4.
Raison humaine. Si elle peut juger de ce qui la regarde immédiatement, 276. Glaive double et dangereux, 338. Rang. Combien le rang nous impose, 487. RANGON (le comte de Guy), 10. RAVENNE (victoire de), 143.
RAZIAS, surnommé le père aux Juifs. Sa mort généreuse, accompagnée d'une fermeté extraordinaire, 177. Récompenses. Dans une autre vie; sur quoi fondées, 263. Régents de collége. Plaisamment caractérisés, 74. RÉGULUS. Sa parcimonie, 156. A montré plus de fermeté que Caton, 175.
Religion. N'a point de fondement humain plus assuré que le mépris de la vie, 33. Les hommes ne s'en servent communément que comme d'un moyen pour satisfaire leurs plus injustes passions, 221. Quelle est la plus vrai-
semblable des opinions humaines touchant la religion, 260. Il faut une religion palpable pour le peuple, ibid. et suiv. Zèle de religion souvent excessif, par conséquent injuste, 345. A porté les chrétiens à détruire les livres des païens, et à diffamer l'empereur Julien, ibid. Remora. Petit poisson que les Latins prétendaient avoir la propriété d'arrêter les navires, 235. Renard. Raisonne très-sensiblement, 230.
RENÉ (le roi). Son portrait présenté à François II, 337. RENSE (le capitaine), 104.
Repentance des hommes. Pleine de corruption pour l'ordi- naire, 419. Quel doit être l'effet d'une vraie repentance, 420. On ne peut se repentir de sa forme universelle, selon Montaigne, ibid. Du repentir causé uniquement par l'âge, 421.
Repos et gloire. Choses incompatibles, 116. Réputation. Est mise à trop haut prix, 322. Résolution. De quel usage, 1. Résolution extraordinaire,
Ressemblance. Passe des pères, des aïeuls et des bisaïeuls, aux enfants, 393 et suiv.
Retraite. Quels tempéraments y sont les plus propres, 114. Dans quelle vue Pline et Cicéron la conseillaient, 115. Peu de solidité qu'il y a dans ce conseil, ibid. Voyez Solitude.
Révélation. C'est d'elle que nous vient l'assurance de l'immortalité de l'âme, 282 et suiv.
Rhétorique. Art trompeur, pire que le fard des femmes, 154. Quel est son véritable usage, ibid.
Richesses. Moyens d'éviter les embarras qui les accompa gnent, 129 et suiv.
ROBERT, roi de France, 104. ROBERT Ier, roi d'Écosse, 6.
ROCHEFOUCAULT (le comte de la), 74.
Rois. Nous leur devons l'obéissance; mais l'estime et l'af fection ne sont dues qu'à leurs vertus, 5. Vanité im- pertinente d'un roi, 9. De quoi ils doivent se glorifier, 118. Ils sont sujets aux mêmes passions et aux mêmes accidents que les autres hommes, 133. Sont moins en état de goûter les plaisirs que de simples particuliers, 134. Sont prisonniers dans les limites de leur pays, 135. Comment un roi peut inspirer à ses sujets le mépris de l'or, de la soie et des vaines dépenses, 136 et suiv. L'âme d'un roi et celle d'un savetier sont jetées au même moule, 239. Les rois doivent mourir debout, 348; et commander leurs armées en personne, 349. Si la libé- ralité sied bien à un roi, et jusqu'à quel point, 469. Quelle est la vertu qui convient proprement aux rois, 470. Il n'est pas en leur pouvoir de contenter l'avidité de leurs sujets, ibid. Les rois sont excusables, parce que leur métier est un des plus difficiles, 477. Pourquoi ils sont exclus de l'honneur qui vient des exercices du corps et de l'esprit, 478 et suiv. La seule chose que les en- fants des rois apprennent comme il faut, ibid. Défauts des rois, comment cachés à leurs yeux, ibid. Les rois donnent les plus grandes charges au hasard, 485. Quel respect leur est dû, 487. Les rois auraient besoin d'un offi- cier chargé de leur parler librement, et de leur apprendre à se connaître, 564.
ROMAINS. Pourquoi ótaient aux peuples nouvellement con- quis leurs armes et leurs chevaux, 146. Combattaient à l'épée et à la cape, 150. Prenaient des bains tous les jours avant le repas, ibid. Se parfumaient tout le corps, et se faisaient pinceter tout le poil, 151. Aimaient à se coucher mollement, et mangeaient sur des lits, ibid.
Comment ils témoignaient leurs respects aux grands, | 151. A quel usage ils mettaient l'éponge, ibid. Com- ment rafraichissaient leur vin, 151. Avaient des cuisines portatives, ibid. Avaient des poissons dans leurs salles basses, ibid. Quelle était chez eux la place d'honneur à table, 152. S'ils se nommaient avant ou après ceux à qui ils parlaient ou écrivaient, ibid. Leurs femmes se baignaient avec les hommes, ibid. Ils payaient le bate- lier en entrant dans le bateau, ibid. De quelle couleur étaient les habits de deuil des dames romaines, ibid. Les Romains portaient même accoutrement les jours de deuil et les jours de fète, 157. Armes d'un piéton romain, 202. Pour quelle raison les Romains se maintenaient conti- nuellement en guerre, 352. De la grandeur romaine, 353. Pourquoi ils rendaient aux rois leurs royaumes après les avoir conquis, 354. Sénat romain inexcusable d'avoir violé un traité qu'il avait fait lui-même, 413. Pourquoi les Romains ont refusé le triomphe à des gé- néraux qui avaient remporté de grandes victoires, 486. ROME. Etait plus vaillante avant qu'elle fût savante, 61 et 245. Inclination particulière que Montaigne avait pour cette ville, 520 et suiv. Considérée comme la métropole de toutes les nations chrétiennes, 521. ROMMERO (Julien), gouverneur d'Yvoy, 12. RONSARD. Excellent poëte français au jugement de Mon- taigne, 341.
Rossignols. Instruisent leurs petits à chanter, 232, 233. Ruses de guerre. Condamnées chez les anciens, 10. Au- torisées chez nous, ibid.
RUSTICUS. Pourquoi loué par Plutarque et par Montaigne, 181.
Sacrifices humains. En usage dans presque toutes les re- ligions, 94. Comment pratiqués dans le nouveau monde, ibid. Constance de ceux qu'on y sacrifiait, ibid. Com- bien cet usage était farouche et insensé, 264. Sage. En quoi il diffère du fou par rapport aux passions, 20. Dans la conduite de la vie, le sage est déterminé par les apparences, 255, 256.
Sagesse. Quelles en sont les marques, 70. Quel est son but, ibid. Comment définie par Sénèque, 166. Son caractère, selon Montaigne, 437.
Sagesse et ignorance. Parviennent aux mêmes fins, 157. SALLUSSES (François, marquis de), 18.
SALONE. Succès étonnant que ses habitants, réduits à l'ex- trémité, eurent sur ceux qui les tenaient assiégés, 383. SALSBERI (Guillaume, comte de), 131.
SANCHO, douzième roi de Navarre, surnommé le Trem- blant, 157.
Satisfaction. Après la mort, de nul poids, 13. SATURNINUS. Ce qu'il dit aux soldats qui l'avaient élu gé- néral, 518 et 519.
Savants. Méprisables, parce qu'ils sont mal appris, 55. Ne s'appliquent qu'à remplir la mémoire, 57. Ne son- gent qu'à faire une vaine montre de leur science, ibid. Sottise d'un Romain qui se croyait savant, parce qu'il avait des savants à ses gages, ibid. Caractère des faux savants, 58. Surnommés lettres-ferits en Périgord; si- gnification de ce mot, ibid. Savants qui recherchent la vérité, comparés aux épis de blé, 253. S'ils peuvent prétendre à quelque recommandation par leurs écrits, 339. Le principal savoir de notre siècle est de savoir en- tendre les savants, 559. D'un savant homme qui aimait à étudier au milieu d'un grand bruit, 566 et suiv.
Sauvages de l'Amérique. Leur constance lorsqu'ils sont faits prisonniers, 100. Chanson guerrière d'un prison- nier sauvage, ibid. Chanson amoureuse d'un sauvage d'Amérique, 101. Du langage de ces sauvages, ibid. Sauvages venus en France: ce qu'ils jugèrent de nos mœurs, ibid. Réponse qu'un de ces sauvages fit à Mon- taigne, ibid. Voyez AMÉRIQUE.
SCEVA, centurion de l'armée de César. Combien de coups il reçut sur son bouclier en soutenant une attaque, 383.
SCANDERBECH. Comment il fut apaisé par un soldat qui l'avait irrité, 1. Ce qui suffisait, selon lui, à un chef de guerre pour garantir sa réputation militaire, 382. Science. N'est utile qu'autant qu'elle nous devient propre, 57. Doit être accompagnée de jugement, 59. Est dan- gereuse pour qui n'en sait pas faire usage, 60 et suiv. Quelle est la plus difficile et la plus importante, 63. De quelle utilité est la science, ibid. Si elle exempte l'homme des incommodités humaines, 245. Les sciences traitent les choses avec trop d'art, 454. Étrange abus qu'on fait de la science, 482. C'est un bien dont l'acquisition est dangereuse, 543. Si, dans les maux de la vie, nous tirons de grands secours des instructions de la science, 549 et suiv.
Science de gueule. Plaisamment tournée en ridicule, 155. SCIPION l'Africain. Son intrépidité, 53. A vécu la belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeunesse, 165. Accusé devant le peuple, dédaigne fièrement de se jus- tifier, 183.
SCIPION le Jeune. Ce qu'il répondit à un jeune homme qui lui faisait montre d'un beau bouclier, 202. Comment il faisait manger ses soldats, 203.
SCIPION, beau-père de Pompée. Acquit beaucoup de gloire par sa mort, 27.
SCRIBONIA, dame romaine. Pourquoi elle conseille à son neveu de se tuer, 177.
SCYTHES. Comment excusèrent leur faite à Darius qui les poursuivait, 20. Les Scythes s'abreuvaient du sang de leurs chevaux, 148. Par combien de meurtres ils hono- raient leurs rois morts, 230 et suiv. SÉBASTIEN, roi de Portugal, 350. SEBOND (Raymond). Apologie de sa Théologie naturelle, 218 et suiv. Montaigne le traduisit de l'espagnol en fran. çais, 219. Objection qu'on faisait contre ce livre, et ré- ponse, ibid. et suiv. Autre objection contre la faiblesse de ses arguments, réfutée par Montaigne, 223 et suiv. SÉCHEL (Georges). Avec quelle horrible férocité il fut traité après avoir été vaincu et pris par le vayvode de Tran- sylvanie, 361.
SÉJAN. Pourquoi sa fille fut forcée par le bourreau avant qu'il l'étranglåt, 412.
SÉLEUCUS, roi. Le peu de cas qu'il faisait de la royauté, 134.
SELIM Ier. Ce qu'il pensait des victoires gagnées en l'ab- sence du maître, 349.
Semence. Par quel moyen elle devient prolifique, 285. SÉNÈQUE. Conseil fort extraordinaire qu'il donne à un de ses amis, 103. Comparé avec Plutarque, 206. Sénèque prétend ne devoir sa vertu qu'à lui-même, 246. Com- ment il élève le sage au-dessus de Dieu, 247. Pensée de Sénèque critiquée avec raison, 311. Sénèque comparé avec le cardinal de Lorraine, 371. Portrait injuste que l'historien Dion a fait de ce philosophe, ibid. Sénèque prêt à mourir par l'ordre de Néron: ce qu'il dit à ses amis et à sa femme, 385 et suiv. Preuve singulière de l'affection que Sénèque avait pour sa femme, 387. Grands
efforts qu'il fit pour se préparer contre la mort, 543 et suiv. Il s'accoutuma, pendant un an, à ne rien manger qui eût eu vie, 567.
Sens. Si l'expérience des sens peut mettre fin à l'incerti-' tude philosophique, 275. Les sens sont le commence- ment et la fin de nos connaissances, 302. Il y a lieu de douter si l'homme est pourvu de tous les sens naturels, 303. Les sens ne trompent jamais, selon Épicure, 304 et suiv. L'expérience démontre l'erreur de l'opération des sens, 305. Les sens imposent quelquefois à notre raison, ibid. Ils sont altérés par les passions de l'âme, 307. Con- sidération sur les sens des animaux, ibid. Différence ex- trême entre les effets de leurs sens et les effets des nôtres, ibid. Combien le jugement de l'opération des sens est incertain, 308. On ne peut juger définitivement d'une chose par les apparences qu'on en reçoit par les sens, 309. Senteurs étrangères. A bon droit suspectes, 158. Sépulture des morts. Superstition cruelle et puérile des Athéniens à ce sujet, 8. Comment punie, ibid. SERTORIUS. Comment il débusqua ses ennemis d'un poste inaccessible, 238.
SERVITUDE VOLONTAIRE. Titre d'un ouvrage de la Boëtie, l'ami de Montaigne, 67.
SERVIUS le Grammairien. Comment se délivra de la goutte, 174.
SEXTILIA, OU SEXTITIA, dame romaine. Pourquoi se donne la mort, 178.
SFORCE (Ludovic-Marie), dixième duc de Milan. Sa captivité et sa mort, 26.
SFORCE (François III), fils du précédent, 15. Silence. Est d'un merveilleux usage aux grands, 485. Sincérité. Doit être inspirée de bonne heure aux enfants, 67 et suiv.
Singes d'une grandeur extraordinaire qu'Alexandre ren- contra dans les Indes; comment ils furent attrapés, 455. Société. Ceux qui se dérobent aux offices communs de la société prennent le parti le plus commode, 378. SOCRATE. Ce que c'était que son Démon, 19. Comment il se joue d'un sophiste qui n'avait rien gagné à Sparte, 61. Réflexions sur ce qu'il répondit à celui qui lui demanda d'où il était, 68. Son opinion sur ce que doivent faire les jeunes gens, les hommes faits et les vieillards, 114. Pour- quoi il fut estimé le seul sage, 189. Comment s'essayait à la vertu, 211. Pourquoi la vertu lui devint aisée, ibid. La gaieté qui accompagna sa mort la met au-dessus de celle de Caton, 212. Ce qui lui fit donner le nom de Sage, 251. Réponse de Socrate à ceux qui lui deman- daient ce qu'il savait, 253. Il ne faisait cas que de la science des mœurs, 257. Pourquoi se comparait aux sa- ges femmes, 258. Ses idées confuses de la Divinité, 261. Ce qu'il demandait aux dieux, 296. Noble constance dont sa mort fut accompagnée, 313. Il était de beaucoup supé- rieur à Alexandre, 418. Pourquoi il ne s'opposa que mol- lement au dessein que ses ennemis avaient de le faire mourir, 422. Avec quelle fierté il se retira après que l'armée où il combattait eut été mise en déroute, 467. Ce qu'il dit en voyant quantité de joyaux et de meubles de prix, 527. Comment il conseillait qu'on se défendit contre l'amour, 530. Admirable par la simplicité de ses discours et de sa conduite, 542. Son caractère, qui nous a été transmis par des témoins très-fidèles et très-éclairés, ibid. Discours plein de simplicité qu'il fit à ses juges, 550 et suiv. En quoi consiste la noblesse et l'excellence de ce discours, 551 et suiv. Portrait abrégé de la no- blesse et de la simplicité de l'âme de Socrate, 583.
Soi. Combien il importe de savoir être à soi, 113. C'est une chose louable que d'être juste estimateur de soi- même, 189. S'occuper de soi n'est pas se plaire en soi, ibid. Que chacun doit se faire juge de soi-même, 416. Soie (habits de). Quand les hommes commencèrent à en mépriser l'usage en France, 137.
Soldat. Venant à guérir d'une maladie qui lui rendait la vie odieuse, perdit toute sa valeur, 167. Autre soldat qui n'est vaillant que pour regagner ce qu'il avait perdu, ibid.
Soldats. Comment leur lâcheté doit être punie, 22. S'ils doivent être richement armés, 143. S'il leur faut per- mettre d'insulter l'ennemi, ibid. La vie de soldat est agréable et très-noble, 575.
Soleil. Son adoration, culte le plus excusable, 260. SOLIMAN II, empereur des Turcs, 334. Solitude. L'ambition nous en donne le goût, 111. But qu'on s'y propose, ibid. Elle ne nous dégage point de nos vices, 112 et suiv. En quoi consiste la vraie solitude, 112. A qui elle convient le mieux, 113. Quelle occupation il faut choisir à une telle vie, 115. Solitude recherchée par dévotion; ce qu'on en doit juger, 115, 116. Le vrai usage de la solitude, 116. Voyez Retraite.
SOLON. Réflexions sur le mot de ce philosophe, que nul homme ne peut être dit heureux avant sa mort, 6 et 26. Ce qu'il répondit à ceux qui l'exhortaient à ne pas ré- pandre pour son fils mort des larmes inutiles, 299. Il permit aux femmes de se prostituer pour gagner leur vie, 451.
Sommeil. Ce n'est pas sans raison qu'on lui trouve de la ressemblance avec la mort, 184 et suiv. Est une voie na turelle pour entrer dans le cabinet des dieux, 291. SOPHOCLE. Mourut de joie, 4. Censuré pour avoir loué un beau garçon, 93. Jugement en sa faveur; s'il était bien fondé, 168.
SOPHRONIE (Sainte). Mort de cette vierge, 178. Sorciers. Raisons qui obligeaient Montaigne à ne rien dé-
cider sur le chapitre des sorciers, et à traiter de chimè- res la plupart des contes qu'on en fait, 539. Il est porté à croire que ceux qu'on traite de sorciers ont l'imagina- tion blessée, 540.
Sot. Il est impossible de traiter de bonne foi avec un sot,
482. Comment un sot dit quelquefois une chose sensée, 488. Ce qu'il y a de plus déplaisant dans le sot, c'est qu'il admire tout ce qu'il dit, ibid.
Sottise. Ne pouvoir souffrir la sottise est une maladie de l'esprit fort incommode, 480, 483 et 547. L'extérieur grave et la fortune de celui qui parle donnent souvent du poids aux sottises qu'il dit, 484.
Soumission. Adoucit un cœur irrité, 1. Sourds naturels. Pourquoi ne parlent point, 229. SPARTIATES. Pourquoi ils refusèrent le prix de la valeur à un de leurs citoyens qui s'était le plus distingué dans un combat, 108.
Spectacles publics. Combien utiles dans les grandes villes, 79. Légère description de ceux que les empereurs ro- mains donnaient au peuple, 471.
SPEUSIPPUS, philosophe. Fausse tradition sur sa mort, 29. Il mit fin lui-même à sa vie, 175. Son opinion sur la nature de Dieu, 261.
SPURINA, jeune Toscan doué d'une beauté singulière. Pourquoi se défigure tout le visage, 378. En quoi son action était digne de blâme, ibid.
STATILIUS. Pourquoi refusa d'entrer dans la conspiration contre César, 154.
STILPON, philosophe. Sa constance après l'embrasement
de sa patrie, où il avait tout perdu, 113. Comment il bâta sa mort, 172. Il devait sa tempérance à ses soins, 214.
Stoïciens. Appellent misérables et fous tous les hommes, excepté leur sage, 175. Pourquoi le fou, selon eux, ne doit point renoncer à la vie, ibid.
STRATON, philosophe. Ne reconnaissait pour Dieu que le mécanisme d'une nature insensible, 261 et 269. Où il loge l'âme, 277.
STRATONICE, femme de Déjotarus. Vertu de cette prin- cesse, 101.
STROZZI, maréchal de France, 341 et 379.
SUBRIUS FLAVIUS. Sa constance sur le point d'être mis à mort, 431.
Succès. N'est pas une preuve d'habileté, 486.
SUFFOLC (duc de), Périt victime de la mauvaise foi de Henri VII, roi d'Angleterre, 12.
Suicide. Sépulture ignominieuse ordonnée par les lois de Platon pour ceux qui s'étaient tués eux-mêmes, 176. Quelles sont les raisons les plus justes de se donner la mort, ibid.
Sujets. S'il leur est permis de se rebeller et armer contre leur prince pour la défense de la religion, 221. SULMONE (le prince de), 150.
Supérieur. Ce qu'il doit surtout attendre de ses sujets, 24. Surnoms illustres. Donnés mal à propos à des esprits mé- diocres, 155.
SYLLA. Se montre inexorable à Péruse, 2. Comment ré- compense et punit un esclave pour avoir trahi son mai- tre, 412.
SYLVIUS, médecin célèbre du temps de Montaigne. Con- seillait de s'enivrer une fois tous les mois, 170.
Table. Quelle était la place d'honneur à table chez les an- ciens Romains, 152. Plaisirs de la table; comment mé- nagés par les Grecs et par les Romains, 577. TACITE. Son génie et son caractère, selon Montaigne, 490. Il a jugé de Pompée avec trop de sévérité, ibid. S'il a bien jugé d'un mot de Tibère, écrivant au sénat, 491. Blâmé pour s'être excusé d'avoir parlé de soi dans son Histoire, ibid. Tacite et tous les historiens sont louables de rapporter des faits extraordinaires et des bruits po- pulaires, ibid.
TAGÈS. Auteur de l'art de deviner parmi les Toscans, TALNA. Meurt de joie, 4.
TAMBURLAN OU TAMERLAN, 61 et 149.
TASSO (Torquato), le célèbre poëte, devenu fou quelque temps avant sa mort, 248.
TAUREA JUBELLIUS. Sa mort généreuse, 179. TAVERNA (Francisque), ambassadeur de François Sforce, duc de Milan, 15.
Temps. Incertitude de son compte par les années, 536. TÉRENCE. S'il est l'auteur des comédies publiées sous son nom, 117. En quoi Montaigne le trouve admirable, 205. Pourquoi il doit être placé fort au-dessus de Plaute, ibid. Son éloge, ibid.
TÉRÈS, roi de Thrace. Sa passion pour la guerre, 126. TERNATE, la principale île des Moluques. On n'y entre- prend jamais la guerre qu'après l'avoir déclarée d'une manière fort particulière, 10.
Terreurs paniques. Ce qu'on entend par là, 26. THALES. Ce qu'il fit pour répondre à ceux qui lui repro- chaient de ne mépriser les richesses que parce qu'il igno- rait l'art de s'enrichir, 56. Pourquoi ne voulait pas se
marier, 127. Mot de lui à ce sujet, 194. Son opinion sur la nature de Dieu, 261. Reproche que lui fit une Milé- sienne, et qui peut s'appliquer à quiconque se mêle de philosophie, 274. Ce qu'il disait de la nature de notre âme, 277; et de la difficulté pour l'homme de se connaître, 285.
THALESTRIS, reine des Amazones. Pourquoi elle alla trou- ver Alexandre, 460.
THÉANO, femme de Pythagore. Ce qu'elle disait d'une femme couchée avec son mari, 38.
THÉBAINS. Adoucis par la fermeté d'Épaminondas, 2. Cruautés exercées contre eux par Alexandre, 3. THEMIXTITAN. Sacrifices sanglants offerts à cette divinité, 264.
THÉODORUS. Ce qu'il répondit à Lysimachus, qui menaçait de le tuer, 120. Ne voulait pas que le sage se hasardât pour le bien de son pays, 154. Niait ouvertement qu'il y eût des dieux, 261.
Théologie et philosophie. Se mêlent de régler toutes les actions des hommes, 93. La théologie ne doit avoir rien à démêler avec les autres sciences, 162. THEON le Philosophe. Se promenait en songeant tout en- dormi, 576.
THEOPHILE, empereur. Forcé par un de ses chefs à se sauver par la fuite, après la déroute de son armée, 25. THEOPHRASTE. Indéterminé dans ses opinions sur la nature de Dieu, 261.
THÉOPOMPE, roi de Sparte. Refuse un éloge pour le don- ner à son peuple, 131.
THOMAS (Simon), médecin, 36.
Thons. Semblent avoir quelque teinture de mathémati- ques, 241.
THRACE. Ses habitants tiraient des flèches contre le ciel quand il tonnait, 9. En quoi les rois de Thrace se dis- tinguaient de leur peuple, 133.
THRASONIDES, jeune homme grec. Pourquoi refuse de jouir de sa maîtresse, 458.
THURIENS. Ce que leur législateur ordonna contre ceux qui proposeraient ou l'abolition ou l'introduction d'une nou- velle loi, 47.
TIBÈRE. Refuse son consentement à un acte perfide qui aurait tourné à son avantage, 407. TIGELLINUS. Sa mort pleine de mollesse, 29.
Tigre. Exemple de générosité de cet animal, 241. Tigres attelés à un coche, 469.
TIMOLÉON. Comment sauvé d'un assassinat, 105. Pourquoi il pleura son frère à qui il venait de donner la mort, 111. A quelles conditions il fut justifié de ce meurtre par le sénat de Corinthe, 413.
TIMON, surnomé le Misanthrope. Juge moins mordant que Diogène, 154.
Trahison utile. Préférée à l'honnêteté hasardeuse, 411. Combien la trahison est funeste à qui se charge de l'exé- cuter, ibid. En quel cas la trahison est excusable, ibid. Trahisons punies par ceux qui les avaient commandées, ibid. et suiv.
Traîtres. Tenus pour maudits par ceux mêmes qui les ré- compensent, 412.
TRAPEZONCE, c'est-à-dire, George de Trébizonde, dialec- ticien, 232.
TRIPOLI (Raymond, comte de), 366.
Tristesse. Passion méprisable, 3. Ses effets, ibid. Lors- qu'elle est extrême, ne se peut exprimer, 4. Exemple mémorable d'une mort subite occasionnée par la tristesse, ibid. Autres effets de cette passion, ibid. TRIVULCE (Alexandre). Sa mort, 10.
TRIVULCE (Théodore). Mots remarquables qu'il dit au su- jet de Barthélemi d'Alviane, 6.
TULLIUS MARCELLINUS, jeune romain. Avec quelle fermeté
il se résout à mourir, 314.
TURCS. Comment se nourrissent dans leurs armées, 148.
Ont des aumônes et des hôpitaux pour les bêtes, 218.
Fondement le plus commun de leur courage, 365. Turcs
fanatiques se font honneur de ravaler leur propre na-
ture, 457.
TURNEBUS (Adrianus). Son caractère, 58. Mis par Mon-
taigne au rang des meilleurs poëtes latins de son temps,
341. Son éloge, ibid. et 297.
Tyran. Comment défini par Platon, 135. Tyrans ingénieux prolonger les tourments de ceux qu'ils font mourir,
URGULANIA, aïeule de Plautius Silvanus, 313.
Vaillance. A ses limites comme les autres vertus, 21. Est la première de toutes parmi les Français, 191. Ce qui doit l'avoir mise en crédit parmi les hommes, ibid. C'é- tait une vertu populaire en France du temps de Mon- taigne, 342 et 459.
Vaincus morts. Pleurés par leurs vainqueurs, 109 et suiv. Valachi, courriers du Grand Seigneur. Ce qui fait qu'ils vont avec une extrême diligence, 351. VALENTINOIS. Voy. BORGIA.
VARRON. Le plus subtil et le plus savant auteur latin, au jugement de Montaigne, 270. Comment il excusait les absurdités de la religion romaine, 272. Quelles qualités il demande dans des convives pour rendre un festin agréable, 581.
VAUX (Henri de ), chevalier champenois, 11.
VELLY (le seigneur du), ambassadeur de France à
Rome, 23.
Vengeance. Celle qui nous porte jusqu'à tuer notre en-
nemi, devient par cela même inutile, 356. Moyen de dis-
siper un violent désir de vengeance, 432. VENISE (jugement sur), 159. VERCINGÉTORIX, roi des Arvernes, 382. Vérité. D'où nous vient sa connaissance, 252. S'il est au pouvoir de l'homme de la trouver, ibid. Sa recherche, occupation très-agréable, 258, 259.
Vertu. Comment la volupté en est le but et le fruit, 27.
Le mépris de la mort est un de ses principaux bienfaits,
28. Est le but de la sagesse, 70. Son vrai portrait, ibid.
Comment doit être représentée aux jeunes gens, ibid.
Est facile à acquérir; est la source des vrais plaisirs,
ibid. Son véritable emploi, ibid. Si elle peut être re-
cherchée avec trop d'ardeur, 92. Motifs vicieux détrui-
sent son essence, 108. Se contente de soi, 113. Actions
de vertu excessive, 114. Veut être recherchée unique-
ment pour elle-même, 168. La vertu est supérieure à ce
qu'on appelle bonté naturelle, 210. Doit être accompa-
gnée de difficulté, 211 et suiv. Comment elle devient
aisée dans les âmes nobles comme étaient celles de So-
crate et de Caten, ibid. et suiv. La vertu a différents
degrés, 213. Elle est désirable, indépendamment de la
gloire qui peut l'accompagner, 319. Serait une chose
frivole, si elle tirait sa recommandation de la gloire,
320. A son lustre indépendant de l'approbation des
homines. ibid. et suiv. Une vertu naïve et sincère ne |
peut être employée à la conduite d'un état corrompu
VERVINS (le seigneur de ), condamné à mort, 22.
Vétements. De l'usage de se vêtir, 106.
Veuve. Qui se trouve grosse sans savoir à quelle occasion
elle l'était devenue, 170. On doit laisser aux veuves de
quoi maintenir leur état, 198.
Viandes. Farcies de drogues odoriférantes, 159.
VIBIUS VIRIUS, sénateur de Capoue. Comment lui et vingt-
sept sénateurs de Capoue se donnent la mort, 179 et
suiv.
Vices. Prennent pied dès la plus tendre enfance, et de-
vraient être corrigés au plus tôt, 41 et suiv. Ne sont pas tous également énormes, 169. Un vice n'entraîne pas
tous les vices à sa suite, 214 et suiv. Vices déguisés
sous le nom de vertus, 409. Douleur qui accompagne le
vice, 416.
Victoire. N'était point acquise, chez les Grecs, à celui qui demandait à l'ennemi un corps pour l'inhumer, 6. En quoi elle consiste réellement, 100. Est le but principal d'un capitaine et de chaque soldat, 139. Celle qui se gagne sans le maître n'est pas complète, 349.
Vie. Le mépris qu'on en fait, fondement le plus assuré de notre religion, 33. N'a qu'une entrée, et cent mille is- sues, 174. Mépris de la vie mal fondé, 175 et suiv. Vie de l'homme, comparée avec raison à un songe, 307. Vie exquise est celle qui est réglée intérieurement et en son particulier, 417. Par quels objets frivoles le désir de la vie est entretenu, 433. Quel est le vrai but de la vie, 550. Vieillards. Exemple d'un vieillard qui, voulant se faire craindre dans sa famille, y était méprisé, 196 et suiv. Vieillards trompés par leurs domestiques, ibid. D'autres par leurs femmes, ibid. Les vieillards ont besoin de s'é- gayer l'esprit, 435 et suiv. Doivent assister aux jeux et aux exercices des jeunes gens, ibid. et profiter de toutes les occasions de jouir de quelque plaisir, 436.
Vieilles gens. Ce que c'est que leur sagesse, 421. Leurs dé-
fauts peints au naturel, 422.
Vieillesse. Mourir de vieillesse, chose singulière et extraor-
dinaire, 164. Quelle étude convient à la vieillesse, 362.
Si la vieillesse doit nous empêcher de voyager, 510.
Vierge. Ne pouvait être mise à mort parmi les Romains, 412.
VILLEGAIGNON (Nic. Durand de), chevalier de Malte,
Vin. Gelé et distribué par morceaux, 107. La délicatesse au vin est à fuir; et pourquoi, 171. Jusqu'à quel âge
Platon le défendait aux enfants, 172. Restrictions requises
dans l'usage du vin, ibid. Vin pur, contraire à la vieil-
lesse, ibid.
VIRGILE. Cas que Montaigne faisait de ses Géorgiques et
du cinquième livre de l'Énéide, 205. Si l'on peut lui
comparer Lucrèce ou l'Arioste, ibid. Ce qu'il doit à
Homère, 387.
Visions et enchantements. N'ont de crédit que par la puis-
sance de l'imagination, 37.
VIVES, cité par Montaigne, 39.
Voix. Qualifiée par Zénon. fleur de la beauté, 305. Com.
ment il faut régler sa voix en conversant avec les hom-
mes, 570.
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