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capable de faire, 165. Homme, peu d'accord avec lui-

même, ibid. Inconstance de ses inclinations, 166. Qu'il

n'est pas sûr de juger de l'habileté et de la vertu des

hommes par quelques actions extérieures, 167 et suiv.

L'homme le plus sage peut être dérangé par divers acci-

dents, 172 et suiv. L'homme est élevé quelquefois au-

dessus de lui-même par une espèce d'enthousiasme, 173.

Il est une bonne discipline à lui-même, 188. Hommes

créés capables de raison; à quelle fin, 192. Si l'homme

a de grands avantages sur les autres créatures, 224 et

suiv. De quel droit il se donne la supériorité sur les ani-

maux, 226. La nature l'a traité plus favorablement qu'on

ne l'imagine, 228. L'homme a des armes naturelles,

229. S'il est naturel à l'homme de parler, ibid. Hommes

et animaux, également soumis à l'ordre de la nature,

ibid. Hommes esclaves d'autres hommes, 230. Quel soin

ils prennent de certaines bêtes, 231. Force de l'homme,

inférieure à celle de plusieurs animaux, ibid. Hommes

venus de pays éloignés en France; pourquoi tenus pour

sauvages, 234. A l'égard de la beauté, les hommes n'ont

point de privilége particulier au-dessus des bêtes, 243.

L'homme a plus de raison de se couvrir qu'aucun autre

animal, 244. Il s'attribue des biens imaginaires, et laisse

les réels aux animaux, ibid. En quoi consiste l'excel-

lence de l'homme sur la bête, ibid. Vices et passions de

l'homme, 245. L'homme fort porté à s'imaginer que tout

ce qui existe est fait pour lui, 271. Il n'a que des idées

confuses de soi-même, 274. Incertitude que chaque |

homme peut remarquer dans ses jugements, 288 et suiv.

L'homme est inconstant dans ses désirs; preuve de sa

faiblesse, 296. Confusion où se jettent les hommes sur

le règlement de leurs mœurs, 297 et suiv. Peu d'hommes

meurent avec une vraie fermeté d'âme, 311 et suiv. Les

hommes sont souvent réduits à se servir de mauvais

moyens pour une bonne fin, 352. Hommes sanguinaires

et meurtriers, sont lâches et timides, 359. Leurs désirs

devraient être amortis avec l'âge, 362. Ils parviennent

rarement à cet état, d'agir constamment selon les prin-

cipes d'une vertu solide, ibid. Hommes doubles; à quoi

utiles, 409. Pourquoi fuit-on à voir naître l'homme, tan-

dis qu'on court à le voir mourir, 456. Hommes qui se

cachent d'autres hommes, et sont ingénieux à se mal-

traiter eux-mêmes, 457. Comment le vice d'un homme

peut servir d'instruction aux autres, 479. Moyen de ju-

ger de la capacité d'un homme dans la conversation, 487

et suiv. Quel parti peut prendre un homme vertueux

dans des temps fort déréglés, 519. Pourquoi l'homme

n'aime pas à se connaître et à s'observer lui-même, 523.

Sottise des hommes qui sans discrétion asservissent leur

temps et leurs facultés à d'autres hommes, 524. L'homme

qui connaît exactement ce qu'il se doit à lui-même, trouve

par là ce qu'il doit aux autres, 525. Il doit savoir ce qui

l'intéresse proprement et essentiellement, 526 et suiv.

Il doit borner ses désirs s'il veut être à couvert des insultes

de la fortune, 528. Les hommes sont naturellement fort

portés à faire valoir leurs opinions, 537. L'homme est

incapable de modération, même à l'égard de la science,

542. L'expérience que chaque homme a de soi-même

suffit pour le rendre sage, 562 et suiv. Quel est le vrai

chef-d'œuvre de l'homme, 582. L'homme est fou qui veut

s'élever au-dessus de lui-même, 586.

Honnéte homme. Il n'est pas moins estimé pour être dé-
shonoré par sa femme, 451 et suiv. L'honnête homme
n'est point gâté par l'emploi qu'il exerce, 528.
Honneur. Récompenses d'honneur doivent être dispensées
avec beaucoup de discrétion, 189.

IPHIGÉNIE. Artifice dont un peintre se servit dans la re-
présentation de son sacrifice, 3.

IRÉNÉE. Quel fut le genre de sa mort, 102.
ISABEAU, princesse d'Écosse, 59.
ISABELLE, reine d'Angleterre, 105.

.

SCHOLAS, capitaine lacédémonien. Sacrifie sa vie pour le

bien de son pays, 100.

J.

JACOB. Complaisance de ses femmes, 101.

JACQUES DE BOURBON, roi de Naples. Simplicité de sa per-
sonne,
et luxe de son cortége, 428.
Jalousie. Action extraordinaire qu'occasionne cette passion,
363. Son injustice, 448. Les plus sages ont été les moins
sensibles à cette passion, ibid. Combien les femmes
sont tourmentées par la jalousie, et combien elles de-
viennent odieuses lorsqu'elles s'y abandonnent, ibid.
Jalousie d'une femme funeste à son mari, 452.
JARNAC (bataille de ), 102.

JAROPELC, duc de Russie. Comment il punit un gentil-
homme dont la trahison lui avait procuré le moyen de
se venger d'un roi de Pologne, son grand ennemi, 411.

JASON de Phères. Comment guéri d'un apostume, 104.

JEAN 1, roi de Castille, 80.

JEAN II, roi de Portugal, 122.

JEAN SECOND, poëte latin moderne. Ce que Montaigne
pensait de ses Baisers, 204.

JEANNE Ire, reine de Naples. Pourquoi elle fit étrangler
Andréosse, son premier mari, 460.

Jeu. Pour y réussir, il faut être modéré dans le gain et
dans la perte, 526.

Jeune homme. Pourquoi ne doit être ni délicat ni trop ré-
gulier dans sa manière de vivre, 567.

Jeunes gens. Il y en a de bonne famille qui s'adonnent au

larcin; pourquoi, 193.

Jeux de main. Sont odieux, 489.

Jeux et exercices publics. Sont utiles à la société, 79.
JOACHIM, abbé calabrois, 19.

Joie. Exemples divers de morts subites causées par la
surprise d'un plaisir inespéré, 4.

Joie constante. Marque de sagesse, 70.

JOINVILLE (le sire de ), 210.

Journal. Tenu par le père de Montaigne des choses les

plus importantes qui concernent sa famille, 106.

JUAN D'AUTRICHE ( don ), vainqueur des Turcs, 102.

Jugement. Est un outil à tous sujets, et se mêle partout,

Pourquoi on lui a donné le titre d'Apostal, 346. Il fut
fort entêté du culte des faux dieux, et extrêmement su-
perstitieux, ibid. S'il est vrai qu'il ait dit, quand il se
sentit blessé Tu as vaincu, Nazaréen, ibid. Il vou-
lait rétablir le paganisme, ibid. Pourquoi il accorda une

tolérance générale aux différents partis qui divisaient

les chrétiens, ibid. Preuve sensible de son activité et

de sa sobriété, 349.

Jument. Son lait fait les délices des Tartares, 149.

JUSTE LIPSE. Son éloge, 63.

Justice. Vendre la justice, coutume farouche, 47. Ce que
signifiait l'épée rouillée de Marseille, 48. Les exécutions
de la justice devraient être bornées à une mort simple,
sans aucune marque de rigueur, 215 et 360. Justice ma-
licieuse, qui, par fraude et fausses espérances de pardon,
amène le criminel à découvrir son fait, 408. Justice uni-
verselle, beaucoup plus parfaite que la justice particu-
lière et nationale, 410. La justice est proprement la
vertu qui convient aux rois, 470. Il n'est pas súr à l'in-
nocent de se mettre entre les mains de la justice hu-
maine, 560 et suiv.

K.

KARENTY. Ensorcelés de Karenly; leur histoire, 509.
KINGE, femme de Boleslas, roi de Pologne, consent au vou

de chasteté de son mari, 443.

LABIÉNUS. Ses écrits, les premiers qui aient été condam-
nés à être brûlés, 200. Il ne put survivre à cet affront,
ibid.
LACÉDÉMONIENS. Vaine cérémonie qu'ils observaient à la
mort de leurs rois, 6. Comment instruisaient leurs en-
fants, 60. En quoi cette instruction différait de celle que
les Athéniens donnaient à leurs enfants, ibid. Ce que les
Lacédémoniens répondirent à Antipater, qui leur de

mandait cinquante enfants pour otages, 61. Avec quelle

constance leurs enfants supportaient la douleur, 125.

Action d'un enfant de Lacédémone, devenu esclave, et
traité indignement par son maître, 174. Réponse géné-
reuse des Lacédémoniens à Antipater et à Philippe, ibid.
Reproche fait à un soldat lacédémonien, 203. Ce que
comprenait la prière publique et particulière que les La-

cédémoniens faisaient à la Divinité, 296. Si ce qu'a dit

Plutarque d'un enfant lacédémonien, qu'il se laissa dé

chirer le ventre par un renardeau qu'il avait volé, est

incroyable, 372.

LADISLAS, roi de Naples. Comment il fut empoisonné, 376.

LAHONTAN (vallée de), en Gascogne, 402.

LAÏS. Ce qu'elle disait des philosophes de son temps, 517.

Langage gascon. Ce qu'en jugeait Montaigne, 329.

Langage humain. Plein de défauts, 267. Pourquoi le lan-

gage commun, si propre à tout autre usage, devient
obscur dans les contrats et les testaments, 558.
Langues. Comment la langue est enrichie par de bons es-
prits, 453. Ce que Montaigne jugeait de la langue fran-

çaise, 454.

LANSSAC (M. de), maire de Bordeaux, 524.

LAODICE, ou plutôt LADICE. Belle Grecque mariée à Ama-

sis, roi d'Égypte; pourquoi elle promet une statue à

Vénus, 38.

Larcin. Pourquoi permis par Lycurgue, 299. Pourquoi

moins haï que l'indigence, 419.

LAURENTINE, fameuse courtisane. Par quelle aventure,

ayant couché dans le temple d'Hercule, elle parvint ava

honneurs divins après sa mort, 270.

LÉON hébreu, rabbin, 454.

LEON, pape arien, successeur de Félix. Sa mort, 102.
LÉON X, pape. Sa mort, causée par un excès de joie, 4.
LÉONOR, fille de Montaigne, 194, 444.

LÉPIDUS (M. Æmilius). Meurt du déplaisir que lui cause
la mauvaise conduite de sa femme, 448.

Lettre. Si la lecture d'une lettre doit être différée, 181 et

suiv.

Lettres. Si la connaissance des lettres est d'une absolue

nécessité, 59. Éloge excessif que Cicéron fait des lettres,

246. D'où vient que les gens de lettres sont vains et fai-

bles d'entendement, 340.

Vive peinture qu'il a faite des amours de Vénus et de
Mars, 453.

LUTHER. Premiers progrès de sa réforme, 219.
Lutte. Condamnée par Philopomen, et par Platon, 359.
Luxe. Lois que fit Zaleucus pour le corriger, 137. En
France, on prend pour règle la règle de la cour, ibid.

LYCON, philosophe. Ce qu'il prescrivit au sujet de ses fu-

nérailles, 7.

LYCURGUE. Pourquoi il défendait aux Lacédémoniens de

dépouiller leurs ennemis vaincus, 143. Pourquoi il leur

permit le larcin, 299. Ce qu'il ordonna aux mariés de

Lacédémone pour tenir l'amour en haleine, 315.

n'avait pu réciter le discours qu'il avait médité pour sa
défense, 501.

LÈVE (Antoine de). Déconseille une expédition pour flatter LYNCESTES. S'il fut réputé justement coupable, parce qu'il
adroitement son maître Charles-Quint, 131.
Libéralité. Si elle sied bien à un roi, et jusqu'à quel point,
469 et suiv. Exemple de libéralité d'un prince, par où
les autres peuvent apprendre à placer leurs dons, 470.

Liberté. En quoi consiste la véritable, 33.

LICQUES (le sieur de), 104.

LILIUS GREGORIUS GIRALDUS, savant italien. Meurt de
misère, 105.

Lion. Noble gratitude d'un lion, 239 et suiv. Lions atte-
lés à un coche, 469.

Lits. Comment les femmes s'y couchaient chez les Ro-

mains, 152.

LIVIA (la signora). Ses caleçons, 65.

LIVIE. Favorisait les amours de son mari Auguste, 101. Ce

qu'elle dit, après avoir vu par hasard des hommes nus,

446.

Livres. Quand on a commencé à Rome de brûler les li-
vres qui déplaisaient aux empereurs, 200. Avantages
qu'on retire de leur commerce, 428. Inconvénients atta-
chés aux plaisirs qu'ils procurent, 429. Pourquoi tout
abrégé d'un bon livre est un sot abrégé, 489.

Loi très-sage concernant les rois trépassés, 5. Lois de

l'honneur opposées à celles de la justice, 47. S'il est

utile de changer les lois qui sont établies par un long usage,

ibid. et suiv. En quel cas les lois anciennes doivent faire

place à de nouveaux règlements, 49. Des lois somp-

tuaires, 136 et suiv. Les lois ont accordé trop tard aux

hommes le maniement de leurs affaires, 164 et suiv.

Lois fort nécessaires pour tenir l'homme en règle, 286.

Lois humaines sujettes à de continuels changements,

297. S'il y a des lois naturelles, c'est-à-dire reconnues

universellement et constamment, 298. Justice des lois;

sur quoi fondée, ibid. Lois naturelles perdues parmi les

hommes, ibid. Les plus justes ont quelque mélange d'in-

justice, 348. Multiplicité des lois funeste à un état, 557.

Il y a plus de lois en France que dans tout le reste du

monde ensemble, ibid. Lois de la nature sont les meil-

leures, ibid. Imperfection des lois qui concernent les

sujets d'un état, 560. Ce qui maintient en crédit les lois

les plus déraisonnables, 561.

LORRAINE (cardinal de). Mis en comparaison avec Sénè-
que, 371.

LORRAINE (René II, duc de), 110.

Louis (saint). Avec quelle dureté il se traitait par dévo-
tion, 126. Pourquoi il détourne un roi tartare, qui s'é-
tait fait chrétien, d'aller baiser les pieds du pape à Lyon,

220.

LOUIS XI, le plus défiant de nos rois, 53.

LUCAIN. Condamné à la mort, rendit l'esprit en pronon-
çant quelques vers de sa Pharsale, 200 et suiv. Pour-
quoi Montaigne le pratiquait volontiers, 205.
LUCRÈCE, poëte épicurien. S'il peut être comparé à Vir-
gile, 205. Comment il perdit la raison et la vie, 246.

M.

MACHIAVEL (jugement sur), 338.

MACON (l'évêque de). Sa conduite dans son ambassade à
Rome, 23.

MAHOMET. Pourquoi a promis à ses sectateurs un paradis
abondant en toute sorte de voluptés sensibles, 262.
MAHOMET II. Comment il traita celui dont il s'était servi

pour faire périr son frère, 412.

Mains. Grand nombre d'actions qu'on exprime par leur

moyen, 227.

Mal. Ce que c'est, et comment il vient à nous intéresser,

120. N'en point avoir, c'est avoir le plus de bien qu'on

puisse espérer, 248. Conseil que donne la philosophie

d'oublier nos maux passés, 249.

Malade. Combien il lui importe d'avoir de la confiance en
son médecin, 39 et 398.

Maladie. Qui n'était qu'un pur effet d'imagination, 39.
Maladies de corps et d'esprit, causées par l'agitation de

notre âme, 247. De diverses maladies contrefaites et de-

venues réelles, 354 et suiv. Sentiments opposés des

médecins sur la cause des maladies, 338. Chaque mala-

die avait son médecin particulier chez les Égyptiens,

400. Les maladies ont leurs périodes, qu'il faut attendre

tranquillement, 570.

Manger. Quelques personnes n'aiment pas qu'on les voie

manger, 457.

MANLIUS TORQUATUS. Général romain qui condamna son

fils à la mort; jugement qu'en porte Plutarque, 173.

MARCELLIN (Ammien). Historien païen, qui a été témoin

des actions de Julien l'Apostat, le blâme d'avoir défendu

aux chrétiens de tenir des écoles, 345.

MARGUERITE, reine de Navarre. En quoi faisait consister

le devoir d'un gentilhomme envers un grand qui va le

visiter, 21. Étrange idée qu'elle donne de la dévotion

d'un jeune prince, 163. Éloge de son Heptaméron, 215.

Mariage. Quelle sorte de marché, 83. Ce qu'emporte cette

liaison, 93. Sa principale fin, ibid. Continence conju-

gale, ibid. Quel âge y est le plus propre, 194. Si on en
a rendu le noeud plus ferme, en ôtant le moyen de le dis-
soudre, 317. Les emportements de l'amour en sont ban.
nis, et pourquoi, 440. Idée d'un bon mariage, 441. De
quel prix est un bon mariage, ibid. Le mariage doit être
exempt de haine et de mépris, ibid. Différence qu'il y a
entre le mariage et l'amour, 442. Pourquoi les hommes
s'y abandonnent librement à l'amour qu'ils défendent
rigoureusement aux femmes, 443. Ce qui peut faire un
bon mariage, 452. Loi établie par Platon pour décider
de l'opportunité de tout mariage, 460. Dans le mariage
l'amitié est ranimée par l'absence, 508.
MARIE GERMAIN. Voy. GERMAIN.

361.

Médecine. Méprisée par Montaigne en maladie, et pour-
quoi, 52. Ses succès, sur quoi fondés, ibid. L'expé-
rience lui semble peu favorable, 395. Quand elle com-
mença d'être reçue parmi les Romains, 396. Fut chassée
de Rome par l'entremise de Caton le Censeur, ibid.
Quand et par qui mise en crédit, 398 et suiv. Qu'il n'est
pas sûr que, supposé que la médecine ne fait point de
bien, elle ne fasse point de mal, 399. Ses promesses, la
plupart incroyables, 400. Faiblesse des raisons sur quoi
est fondé cet art, 401. Son incertitude autorise presque
toutes nos envies, 569 et suiv.

Médecins. S'ils font plus de bien que de mal, et comment

ils excusent le mauvais succès de leurs ordonnances,

396 et suiv. Loi des Égyptiens qui les obligeait d'en ré-

pondre, 397. Le mystère leur est très-nécessaire, ibid.

et suiv. Ils y ont renoncé mal à propos, 398. Pourquoi un

médecin devrait être seul à traiter un malade, ibid. Mé-

decins qui, depuis Hippocrate, ont combattu les opinions

et la pratique les uns des autres, s'entr'accusant d'igno-

rance et de fourberie, ibid. Les médecins sont fort sujets

à se méprendre, 399 et suiv. Conte plaisant contre les

médecins, 402 et suiv. Sont dignes d'estime, et pourquoi,

403. Ils ne font eux-mêmes que fort peu d'usage des dro-

gues médicinales, 404. D'où vient qu'on se livre com-

munément aux médecins, ibid. Sur quoi est fondée la
connaissance qu'ils prétendent avoir de la bonté de leurs
drogues, ibid.

MEDICIS (Catherine de), reine de France, 469.

MÉDICIS (Laurent de), duc d'Urbin, 20.

Méditer. Occupation importante, 423.

MÉDOIS. Pesamment et malaisément armés, 202.
MÉGABYZUS. Comment il fut repris par Apelles, chez qui il
s'avisa de parler de peinture, 485.

MÉNANDER. Sa réponse au reproche qu'on lui faisait de ne

pas travailler à une comédie qu'il avait promise, 75. Son

mot sur la rareté des amis, 87.

Mensonge. Vice très-odieux, 15. Doit être soigneusement
supprimé dans les enfants, ibid. D'où vient qu'aujour-
d'hui nous sommes si sensibles au reproche qu'on nous
fait de mentir, 344. Les Grecs et les Romains étaient
moins délicats que nous sur ce point, ibid.

Menteurs. Doivent avoir bonne mémoire, 14 et 15.

Mer. Si c'est la crainte qui fait soulever l'estomac à ceux

qui voyagent sur mer, 467.

Mères. Il est juste de leur laisser la tutelle de leurs enfants,

198. Quel fond on peut faire sur leur affection naturelle

pour eux, 199. Quelle est la plus utile et la plus honora-

ble occupation d'une mère de famille, 508.

Merlins. Espèce particulière d'enfants chez les mahomé-

tans, 270.

MERVEILLE. Ambassadeur secret de François Ier, assas-

siné à Milan par le duc de Sforce, 15.

MÉTELLUS. Ses belles paroles sur les difficultés qui doivent

accompagner la vertu, 211.

Métempsycose. Reçue par plusieurs nations, 217.

MÉTROCLÈS. A quelle occasion il fut attiré de la secte des

péripatéticiens à celle des stoïciens, 300.

Mets. Servis alphabétiquement, 140.
MEXICAINS. Distinguaient le monde en cinq âges, et so
croyaient dans le dernier, lorsque les Espagnols vinrent
les exterminer, 476. Quel serment ils faisaient faire à
leurs rois, 487. La première leçon qu'ils donnent à leurs
enfants, 570.

MEXIQUE. Nombre prodigieux d'hommes que sacrifiait an-
nuellement le roi de ce pays, 94. Combien de fois il chan-
geait d'habit par jour, 107. Cruauté des Espagnols envers
le dernier roi du Mexique, 475.

MIDAS. Fut obligé de révoquer la prière qu'il avait faite
aux dieux, 296. Est déterminé par un songe à se tuer,
434.

Miracles, que saint Augustin témoigne avoir vus, 81. Mi-
racles faux, comment accrédités dans le monde, 537.
Ce qui fait qu'on a de la peine à se désabuser d'un faux
miracle, ibid. et 538. Histoire d'un faux miracle qui fut
sur le point d'être accrédité, quoique bâti sur un fonde-
ment très-faible, 538. Si des événements miraculeux ra-
contés dans nos livres sacrés, on en peut rien conclure

en faveur de pareils événements modernes, 539.

Mode. Entêtement et inconstance des Français sur ce

qu'ils appellent la mode, 150.

Modération. Requise même à l'égard de la vertu, 92.

Celle qu'on doit garder dans les troubles civils, 409; et

entre des gens brouillés, ibid.

Modestie. Fort nécessaire aux jeunes gens, 66; et aux

femmes, 459.

Maurs. Science des mœurs doit être inculquée de bonne

heure dans l'esprit des enfants, 68 et suiv. Les mœurs du

simple peuple plus réglées que celles des philosophes,341.

MOLEY-MOLUCH, roi de Fez. Près de mourir de maladie,

il livre bataille aux Portugais, et expire victorieux, 350.

Monde. Fréquentation du monde, de quelle utilité, 68.
Le monde doit être le livre d'un jeune homme, ibid. et
suiv. La pluralité des mondes crue autrefois, et encore

à présent ce qu'on en peut conclure, selon Montaigne,

266. Le monde est sujet à des changements continuels,

294 et suiv. et 415.

Monde (nouveau ). Réflexions sur sa découverte, 95. On
y vivait sans magistrat et sans lois plus régulièrement
que nous ne faisons, 251. Conformité surprenante des

coutumes, mœurs et croyances, entre le nouveau monde

et le nôtre, 294 et suiv. Du nouveau monde, et du gé-

nie de ses habitants quand on en fit la découverte, 473.

Il fut subjugué par les ruses des Espagnols plutôt que
par leur valeur, ibid. Avec quelle inhumanité les habi-
tants du nouveau monde furent traités par les Espagnols,
474 et suiv.

Monstres. S'il y en a véritablement, 367.

MONTAIGNE (Pierre EYQUEM, seigneur de), père de l'au
teur des Essais. Soins qu'il prit pour l'éducation de
son fils, 77. Un de ses projets, 105. Son portrait,
171. Demande à son fils la traduction de la Théologie
naturelle, 219. Aimait à bâtir, 495. Maire de Bordeaux,
525. Nouveaux détails sur la manière dont il éleva son
fils, 577.

MONTAIGNE (Michel EYQUEM, seigneur de), auteur des

Essais. Pourquoi il s'est amusé à les écrire, 13. Se

plaint de son peu de mémoire, ibib. et suiv. Avantages

qui en résultent pour lui, 14. Ennemi des vaines céré-

monies, 21. Comment profitait de la conversation des

hommes, 23. Temps précis de sa naissance, 29.

Pourquoi il eut soin de se familiariser de bonne heure

avec la mort, 30 et suiv. Pourquoi refuse d'écrire l'his-

toire de son temps, 41. Il fut instruit dès l'enfance à ne

mêler aucune finesse ou tromperie dans ses jeux, 42

et suiv. Méprisait la médecine; et pourquoi, 52. A quoi

se réduit la connaissance qu'il avait des sciences, 61. Ses

livres favoris, ibid. Jugement qu'il porte de son ouvrage,

63. Quel style lui plaisait le plus, 76. Comment il ap-

prit le latin, 77; et le grec, ibid. On l'éveillait dans son

enfance au son de quelque instrument, ibid. Comment

il prit du goût pour la lecture dès l'âge de huit ans, 78.

Ne lut jamais de romans, ibid. A quel âge il jouait les

premiers rôles dans des tragédies latines, 79. Sa liaison

avec la Boëtie (voyez ce nom ). En différents temps, son

goût pour la poésie a été différent, 109. Critique qu'il

fait de Pline le Jeune et de Cicéron, 117. En quoi il fait

consister le mérite de ses Essais, 118. Son génie pour

le style épistolaire, 119. Ennemi des compliments ou-

trés qu'on emploie dans les lettres, ibid. Peu propre

à faire des lettres de recommandation, ibid. Écrivait ses

lettres avec beaucoup de rapidité et de négligence, 120.

Comment il s'est comporté, par rapport aux commodi-

tés de la vie, en trois sortes d'états où il a vécu, 127 et

suiv. Comment il réglait sa dépense, 129. Ce qu'il dit

de sa manière de travailler et d'envisager un sujet, 152

et suiv. Comment il juge du prix de son livre, 158. Por-

trait et caractère qu'il fait de son père, 171. Montaigne

était peu sensible au plaisir de boire, 172. Histoire

d'un accident qui lui causa un long évanouissement,

185 et suiv. Difficultés attachées à l'étude constante

qu'il fait de lui-même, 188. S'il est blåmable d'en-

tretenir le monde de soi, ibid. Ce qui lui a mis en tête de

se mêler d'écrire, 191. Ne souffrait pas volontiers près de

lui les enfants nouveau-nés, 192. A quel âge il se maria,

194. De l'affection qu'il avait pour son livre, 201. Pour-

quoi il a caché le nom des auteurs de qui il a emprunté

des pensées, 203 et suiv. Ce qu'il cherchait dans les li-

vres, 204. Pourqui il préférait les anciens aux modernes,

ibid. Ce qu'il pensait d'Ovide sur la fin de ses jours,

ibid. Poëtes latins qu'il mettait au premier rang, 205.

Quel usage il faisait de Sénèque et de Plutarque, 206.

Pourquoi il se plaisait surtout à l'histoire, 208. En quoi

consistait la vertu de Montaigne, 213. Il était moins

réglé dans ses opinions que dans ses mœurs, 214.

En quoi consistait sa bonté, ibid. et suiv. Il pouvait

résister aux plus fortes impressions de la volupté, ibid.

Il avait le naturel fort tendre, ibid. Son humanité à

l'égard des bêtes, 216. Quelle était sa devise, 268. La

faiblesse et l'inconstance de son jugement, 290. Pourquoi

il ne prenait pas aisément de nouvelles opinions, 292

et suiv. Comment il obtint l'ordre de Saint-Michel, 296.

Comment il se trouva préservé dans une maison sans

défense, durant les guerres civiles, 317 et suiv. Geste

particulier de Montaigne, marque apparente d'une sotte
fierté, 326. Il était porté à ravaler le prix des choses
qu'il possédait, et à ne pas faire grand cas de lui-même,
ibid. De toutes les opinions concernant le prix des
hommes, quelles il embrassait plus facilement, 327. II
était toujours fort peu satisfait des productions de son
esprit, ibid. Quelle idée il avait de ses ouvrages, 328. Se

croyait peu propre à entretenir les princes, ibid. Ca-

ractère de son style, 329. Son français était corrompu par

le langage du pays où il vivait, ibid. Facilité qu'il avait

eue à parler et à écrire en latin, ibid. Qualités corpo-

relles de Montaigne, 330. Il était d'une complexion dé-

licate et nonchalant, 332. Ennemi de la fatigue de déli-

bérer, ibid. Dégoûté de l'ambition par l'incertitude qui

l'accompagne, ibid. Peu fait aux mœurs de son siècle,

333. Il haïssait la dissimulation, 334. Était naturelle.

ment ouvert et libre avec les grands, 335. Avait la

mémoire fort infidèle, ibid. Était ennemi de toute obli-

gation et contrainte, ibid. Nouvelles preuves de la dé-

fectuosité de sa mémoire, ibid. et suiv. Caractère de son

esprit, 336. Son ignorance des choses les plus vulgaires,

337. Montaigne était naturellement irrésolu, ibid. Peu

favorable au changement dans les affaires publiques,

338. Sur quoi était fondée l'estime qu'il faisait de lui-

même, 339; et l'idée qu'il avait de la justesse de ses opi-

nions, ibid. Il aimait à louer le mérite dans ses amis,

et même dans ses ennemis, 340. Il était peu prévenu en

faveur de son siècle, ibid. Pourquoi il par le si souvent

de lui-même dans son livre, 342. Soulagement que Mon-

taigne trouve dans la vieillesse, 362. Caractère de s

courroux dans les grandes et les petites affaires, 170.

Devenu sujet à la colique, il s'acoutume à souffrir pa-

tiemment ce mal, 391. Quel usage il tire de cette dou-

loureuse maladie, 392. Il croit qu'on doit se plaindre li-

brement dans le fort de la douleur, ibid. Il se possédait

assez lui-même dans ses accès de colique, 393. Il pense

tenir de son père le mal de la pierre à quoi il est sujet,

394; et le mépris qu'il a pour la médecine, ibid. Sur

quoi il fonde ce mépris, ibid. et suiv. Il préfère l'estime

présente à celle qui pourrait le suivre après sa mort,

405. Quels biens il met en ligne de compte, 406. Pour-

quoi il a parlé si librement contre la médecine, ibid.

En quel état il serait, s'il venait jamais à se livrer entre

les mains des médecins, ibid. Que ce n'est pas un

désir de gloire qui l'a porté à écrire contre les méde-

cins. 407. Était ennemi de toute tromperie, 408. Délica-

tement consciencieux dans ses négociations avec les

princes, ibid. N'embrassait aucun parti avec trop d'ar-

deur, ibid. Sa conduite entre des personnes de diffé

rent parti, 409. Il fuyait les emplois publics et toute

sorte d'artifices, 410. Pourquoi et comment il a entre-

pris de parler de lui dans ce livre, 415. Jugeait mieux

de lui-même par ses propres réflexions sur sa conduite,

que par les reproches ou les louanges de ses amis, 417.

Prenait son jugement pour directeur ordinaire de ses

actions, 419 et suiv. Ne se repentait point de la manière

dont il avait conduit ses affaires, 420. Se servait rare-

ment des avis d'autrui dans la conduite de ses affaires,

et en donnait rarement aux autres, 421. Pourquoi ne

s'affligeait pas lorsque les événements ne répondaient

pas à ses désirs, ibid. Ce qu'il jugeait d'un repentir causé

uniquement par l'âge, ibid. En quoi il faisait con-

sister son bonheur, 422. Peu attentif aux conversations

frivoles, 423. Se blâme d'être trop délicat dans le com-

merce qu'il est obligé d'entretenir avec le commun des

hommes, 424. Passionné pour des amitiés exquises; peu

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