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culte; 8 l'établissement des temples, 341 et suiv. Nous aimons, en fait de religion, tout ce qui suppose un effort, 349. -Pourquoi a introduit le célibat de ses ministres, ibid. Bornes que les lois civiles doivent mettre aux richesses de ses ministres, 350.-11 y faut faire des lois d'épargne, 353.

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- Ne doit pas, sous prétexte de dons, exiger ce que les nécessités de l'état ont laissé aux peuples, 354. Ne doit pas encourager les dépenses des funérailles, ibid.-Celle qui a beaucoup de ministres doit avoir un pontife, 354. Quand on en tolere plusieurs dans un état, on doit les obliger de se tolérer entre elles, 355. — Celle qui est réprimée devient elle-même tôt ou tard réprimante, ibid. — Il n'y a que celles qui sont intolérantes qui aient du zele pour leur propagation, 356.

C'est une entreprise fort dangereuse pour un prince, même despotique, de vouloir changer celle de son état: pourquoi, 357.

Pour en faire changer, les invitations, telles que sont la faveur, l'espérance de la fortune, etc., sont plus fortes que les peines, 358.- Excès horribles et inconséquences monstrueuses qu'elle produit quand elle dégénère en superstition, 359 et suiv. -Elle court risque d'être cruellement persécutée et bannie, si elle résiste avec roideur aux lois civiles qui lui sont opposées, 365, 366.— Sa propagation est difficile, surtout dans les pays éloignés, dont le climat, les lois, les mœurs et les manières sont différents de ceux où elle est née, et encore plus dans les

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grands empires despotiques, ibid. -Les Européens insinuent la leur dans les pays étrangers par le moyen des connoissances qu'ils y portent les disputes s'élèvent entre eux; ceux qui ont quelque intérêt sont avertis : on proscrit la religion et ceux qui la prêchent, ibid. — C'est la seule chose fixe qu'il y ait dans un état despotique, 369. D'où vient sa principale force, ibid. C'est elle qui, dans certains états, fixe le trône dans certaines familles, 377. On ne doit point décider par ses préceptes, lorsqu'il s'agit de la loi naturelle, 378. Ne doit pas ôter la défense naturelle par des austérités de pure discipline, ibid. Ses lois ont plus de sublimité, mais moins d'étendue que les lois civiles, 381.Objet de ses lois, 380.- Les principes de ses lois peuvent rarement régler ce qui doit l'être par les principes du droit civil, 381 et suiv. Dans quels cas on ne doit pas suivre sa loi qui défend, mais la loi civile qui permet, 383. Dans quels cas il faut suivre ses lois, à légard des mariages, et dans quels cas il faut suivre les lois civiles, 385 et suiv.-Les idées de religion ont souvent jeté les hommes dans de grands égarements, 390, 391.- Quel est son esprit, ibid. De ce qu'elle a consacré un usage il ne faut pas conclure que cet usage est naturel, ibid. Est-il nécessaire de la rendre uniforme dans toutes les parties de l'état? III, 27.

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Dans quelles vues l'auteur a parlé de la vraie, et dans quelle vue il a parlé des fausses, 243 et suiv.

Religion catholique.Convient mieux à une monarchie que la protestante, II, 315. Religion chretienne. Combien nous a rendus meilleurs, I, 253. Il est presque impossible qu'elle s'établisse jamais à la Chine, II, 73, 74. Peut s'allier très-difficilement avec le despotisme, facilement avec la monarchie et le gouvernement républicain, 74, 311, 312. Sépare l'Europe du resté de l'univers; s'oppose à la réparation des pertes qu'elle fait du côté de la population, II, 301.

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- A pour objet le bonheur éternel et temporel des hommes: elle veut donc qu'ils aient les meilleures lois politiques et civiles, 309. Avantages qu'elle a sur toutes les autres religions, même par rapport à cette vie, 311, 312.-N'a pas seulement pour objet notre félicité future, mais elle fait notre bonheur dans ce monde : preuves par faits, 312, 313.- Pourquoi n'a point de crimes inexpiables: beau tableau de cette religion, 322, 323.L'Esprit des lois n'étant qu'un ouvrage de pure politique et de pure jurisprudence, l'auteur n'a pas eu pour objet de faire croire la religion chrétienne, mais il a cherché à la faire aimer, III, 213, 214. Preuves que M. de Montesquieu la croyoit et l'aimoit, 220.- Ne trouve d'obstacles nulle part où Dieu la veut établir, 159. Voyez Christianisme.

Religion de l'ile Formose. La singularité de ses dogmes prouve qu'il est dangereux qu'une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, II, 324. Religion des Indes. Prouve qu'une

religion qui justifie par une

chose d'accident, perd inutilement le plus grand ressort qui soit parmi les hommes, II, 325, 326.

Religion des Tartares ae Gengiskan. Ses dogmes singuliers prouvent qu'il est dangereux qu'une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, II, 324. Religion juive, a été autrefois chérie de Dieu; elle doit donc l'étre encore: réfutation de ce raisonnement, qui est la source de l'aveuglement des Juifs, II, 360 et suiv.

Religion naturelle. Est-ce en être sectateur de dire que l'homme pouvoit, à tous les instants, oublier son créateur, et que Dien l'a rappelé à lui par les lois de la religion? III, 227. —- Que le suicide est, en Angleterre,

l'effet d'une maladie? 235. Est-ce en être sectateur que d'expliquer quelque chose de ses principes, 238. Loin d'être la même chose que l'athéisme, c'est elle qui fournit les raisonnements pour le combattre, 239. Religion protestante. Pourquoi estelle plus répandue dans le nord, II, 315.

Religion révélée. L'auteur en re

connoît une preuves, III, 220. Remontrances. Ne peuvent avoir lieu dans le despotisme, 1, 74. -Leur utilité dans une monarchie, 123, 124. Remontrances aux inquisiteurs d'Espagne et de Portugal, où l'injuste cruauté de l'inquisition est démontrée, II, 359 et suiv.

Renonciation à la couronne. Il est absurde de revenir contre par les restrictions tirées de la loi civile, II, 398. Celui qui la fait, et ses descendants contre

qui elle est faite, peuvent d'autant moins se plaindre, que l'état auroit pu faire une loi pour les exclure, 406. Rentes. Pourquoi elles baissèrent après la découverte de l'Amérique, II, 212.

Rentiers. Ceux qui ne vivent que de rentes sur l'état et sur les particuliers sont-ils ceux de tous les citoyens qui, comme les moins utiles à l'état, doivent être les moins ménagés? II, 346.

Repos. Plus les causes physiques y

portent les hommes, plus les causes morales les en doivent éloigner, I, 429. Représentants du peuple dans un

état libre. Quels ils doivent être, par qui choisis, et pour quel objet, I, 298 et suiv. Quelles doivent être leurs fonctions, 300 et suiv.

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République. Combien il y en a de sortes, I, 41 et suiv.. Comment se change en état monarchique, ou même despotique, 49, 50. Nul citoyen n'y doit être revêtu d'un pouvoir exorbitant, 50. Exception à cette règle, ibid. Quelle y doit être la durée des magistratures, 52.- Quel en est le principe, 60.. Peinture exacte de son état quand la vertu n'y règne plus, 62, 63. Les crimes privés y sont plus publics que dans une monarchie, 67. L'ambition y est pernicieuse, 70. Pourquoi les mœurs y sont plus pures que dans une monarchie, 78. Combien l'éducation y est essentielle, 85. Comment peut être gouvernée sagement et être heureuse, 101 et suiv.Les récompenses n'y doivent consister qu'en honneurs, 143.

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-Y doit-on contraindre les citoyens d'accepter les emplois publics? 144. Les emplois civils et militaires doivent y être réunis, 146.- La vénalité des charges y seroit pernicieuse, 148. Il y faut des censeurs, 149. Les fautes y doivent être punies comme les crimes, ibid. -Les formalités de justice y sont nécessaires, 157. Dans les jugements, on y doit suivre le texte précis de la loi, 158.Comment les jugements doivent s'y former, 157. — A qui le jugement des crimes de lèsemajesté y doit être confié, et comment on y doit mettre un frein à la cupidité du peuple dans ses jugements, 161 et suiv. -La clémence y est moins nécessaire que dans la monarchie 189.- Les républiques finissent par le luxe, 199.- La continence publique y est nécessaire, 204, 205.-Pourquoi les mœurs des femmes y sont si austères, 206. Les dots des femmes doivent y être médiocres, 215.La communauté de biens entre mari et femme n'y est pas si utile que dans une monarchie, ibid. Les gains nuptiaux des femmes y seroient pernicieux, 215,216.-Une tranquillité parfaite, une sécurité entière, sont funestes aux états républicains, 226.- Propriétés dictinctives de ce gouvernement, 239.-Comment pourvoit à sa sûreté, 249. et suiv. Il y a, dans ce gouvernement, un vice intérieur auquel il n'y a point de remède, et qui le détruit tôt ou tard, ibid. Esprit de ce gouvernenement, 250, 251. Quand et comment peut faire des conquêtes, 270. Conduite qu'elle doit tenir avec les peuples con

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quis, 272, 273. On croit communément que c'est l'état où il y a plus de liberté, 289.—Quel est le chef-d'œuvre de législation dans une petite république, 317. Pourquoi, quand elle conquiert, elle ne peut pas gouverner les provinces conquises autrement que despotiquement, 344. Il est dangereux d'y trop punir le crime de lèse-majesté, 375 et suiv.

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Comment on y suspend l'usage de la liberté, 377. Lois qui y sont favorables à la liberté des citoyens, 378. Quelles y doivent être les lois contre les débiteurs, 379 et suiv.-Tous les citoyens y doivent-ils avoir la liberté de sortir des terres de la république, 391.- Quels tributs elle peut lever sur les peuples qu'elle a rendus esclaves de la glèbe, 397,-On y peut augmenter les tributs, 408. Quel im. pôt y est le plus naturel, ibid.Ses revenus sont presque toujours en régie, 416. - La profes sion des traitants n'y doit pas être honorée, 417.- La pudeur des femmes esclaves y doit être à couvert de l'incontinence de leurs maîtres, 459.- Le grand nombre d'esclaves y est dangereux, 460. Il est plus dangereux d'y armer les esclaves que dans une monarchie, 461. --Réglements qu'elle doit faire touchant l'affranchissement des esclaves, 466 et suiv. - L'empire sur les femmes n'y pourroit pas être bien exercé, 483.. Il s'en trouve plus souvent dans les pays stériles que dans les pays fertiles, II, 13 et suiv. Il y a des pays où il seroit impossible d'établir ce gouverne ment, 55. S'allie très-facilement avec la religion chrétienne,

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Il y

L'inquisition n'y peut former que de malhonnêtes gens, 384. On y doit faire en sorte que les femmes ne puissent s'y prévaloir, pour le luxe, ni de leurs richesses, ni de l'espérance de leurs richesses, 426. a certaines républiques où l'on doit punir ceux qui ne prennent aucun parti dans les séditions, III, 2, 3. République fédérative. Ce que c'est: cette espèce de corps ne peut être détruit: pourquoi, I, 249 et suiv.-De quoi doit être composée, 252.- Ne peut que trèsdifficilement subsister si elle est composée de républiques et de monarchies : raisons et preuves, 253. – Les états qui la compo sent ne doivent point conquérir les uns sur les autres, 256. Républiques anciennes. Vice essentiel qui les travailloit, I, 299.

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Tableau de celles qui existoient dans le monde avant la conquête des Romains. Tous les peuples connus, hors la Perse, étoient alors en république, 312, 313.

Républiques d'Italie. Les peuples y sont moins libres que dans nos monarchies : pourquoi, I, 294. Touchent presque au despotisme : ce qui les empêche de s'y précipiter, 295.

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long-temps, 250.

Repudiation. La faculté d'en use
étoit accordée, à Athènes, à la
femme comme à l'homme, I,
493. Différence entre le di-
vorce et la répudiation : la fa-
culté, de répudier doit être ac-
cordée, partout où elle a lieu,
aux femmes comme aux hom-
mes: pourquoi, ibid. et suiv.
Est-il vrai que pendant 520 ans
personne n'osa, à Rome, user
du droit de répudier accordé
par la loi? 494 et suiv. — Les
lois sur cette matière changereut
à Rome à mesure que les mœurs
y changèrent, II, 82.
Rescrits. Sont une mauvaise sorte
de législation pourquoi, III,
26.

Restitutions. Il est absurde de vou-

loir employer contre la renon-
ciation à une couronne celles
qui sont tirées de la loi civile,
II, 397.
Resurrection des corps. Ce dogme

mal dirigé peut avoir des consé-
quences funestes, II, 397.
Retrait lignager. Pernicieux dans
une aristocratie, I, 120.-Utile
dans une monarchie, s'il n'étoit
accordé qu'aux nobles, 121.
Revenus publics. Usage qu'on en
doit faire dans une aristocratie,
I, 117. — Leur rapport avec la
liberté en quoi ils consistent:
comment on les peut et on les
doit fixer, 393.
Revolutions. Ne peuvent se faire

:

qu'avec des travaux infinis et
de bonnes mœurs, et ne peuvent
se soutenir qu'avec de bonnes
lois, I, 110.- Difficiles et rares

DE L'ESPRIT DES LOIS. T. III.

dans les monarchies: fáciles et
fréquentes dans les états des-
potiques, 124. Ne sont pas
toujours accompagnées de guer-
res, 125. Remettent quel-
quefois les lois en vigueur, 322

et suiv.

RHADAMANTE. Pourquoi expédioit-
il les procès avec célérité? II,

79.

Rhodes. On y avoit outré les lois

touchant la sûreté du commerce,
II, 117. — A été une des villes
les plus commerçantes de la Grèce,
144.

RHODES (le marquis Dɛ). Ses rê-

veries sur les mines des Pyré-
nées, II, 169.
Rhodiens. Quel étoit l'objet de
leur gouvernement, I, 291, 292,
-De leurs lois, II, 117.-Leurs
lois donnoient le navire et sa
charge à ceux qui restoient de-
dans pendant la tempête; et
ceux qui l'avoient quitté n'a-
voient rien, 408.

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