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toient différentes compositions pour les différentes insultes, 474. Leurs lois défendoient aux combattants d'avoir sur eux des herbes propres pour les enchantements, 478, 479.- Loi absurde parmi eux, III, 20, 21.

Pourquoi augmentèrent en Italie les compositions qu'ils avoient apportées de la Germanie, 77, 78. Leurs lois sont presque toujours sensées, 82. LOTHAIRE. Abolit le jugement de la croix et la preuve par l'eau froide, II, 471.

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Louis Ier, dit le Débonnaire. Ce qu'il fit de mieux dans tout son règne, I, 267.- La fameuse lettre qui lui est adressée par Agobard prouve que la loi salique n'étoit point établie en Bourgogne, II, 475. Etendit le combat judiciaire des affaires criminelles aux affaires civiles, 469, 450. Permit de choisir, pour se battre en duel, le bâton ou les armes, 475. Son humiliation lui fut causée par les évêques, et surtout par ceux qu'il avoit tirés de la servitude, III, 110. Pourquoi laissa au peuple romain le droit d'élire les papes, 157. Portrait de ce prince. Causes de ses disgrâces, 169 et suiv.-Son gouvernement comparé avec ceux de Charles Martel, de Pepin et de Charlemagne. Comment perdit son autorité, 173 et suiv. - Perdit la monarchie et son autorité principalement par la dissipa tion de ses domaines, 174, 175.

- Causes des troubles qui suivirent sa mort, 176, 177. LOUIS VI, dit le Gros. Réforme

la coutume où étoient les juges de se battre contre ceux qui refusoient de se soumettre à

leurs ordonnances, II, 473, 474.

LOUIS VII, dit le Jeune. Défendit de se battre pour moins de cinq sous, II, 473.

Louis IX (saint). Il suffisoit, de

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son temps, qu'une dette montat à douze deniers pour que le demandeur et le défendeur terminassent leur querelle par le combat judiciaire, II, 473, 474.C'est dans la lecture de ses établissements qu'il faut puiser la jurisprudence du combat judiciaire, 481. Est le premier qui ait contribué à l'abolition du combat judiciaire, 506. et suiv. — Etat et variété de la jurisprudence de son temps, 507. N'a pu avoir intention de faire de ses établissements une loi générale pour tout son royaume, 524. - Comment ses établissements tombèrent dans l'oubli, ibid. et suiv.- La date de son départ pour Tunis prouve que le code que nous avons, sous le nom de ses établissements, est plein de faussetés, 525. Sagesse adroite avec laquelle il travailla à réformer les abus de la jurisprudence de son temps, 527. Fit traduire les lois romaines dans quelle vue: cette traduction existe encore en manuscrit; il en fit beaucoup usage dans ses établissements, . 528. Comment il fut cause qu'il s'établit une jurisprudence universelle dans le royaume, 530 et suiv. Ses établissements et les ouvrages des habiles praticiens de son temps sont en grande partie la source des coutumes de France, 544 et suiv.

LOUIS XIII. Repris en face par le président Belièvre, lorsque ce prince étoit du nombre des juges

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portation des choses frivoles en échange des choses nécessaires, 201; 60 la vie corrompue du souverain qui se plonge dans les délices, 204; 7° les mœurs et les passions des femmes, ibid., 205, surtout quand, par la constitution de l'état, elles ne sont pas retenues par les lois de la modestie, 205 et suiv.; 8° les gains nuptiaux des femmes trop considérables, 215; 7° l'incontinence publique, 204; 10° la polygamie, 472; 11° les richesses, qui sont la suite du commerce, 197; 12° les peuples qui ne cultivent pas les terres n'ont pas même l'idée du luxe, II, 43.-Ses proportions. Il se calcule, entre les citoyens du même état, par l'inégalité des fortunes, I, 191 et suiv.- Entre les villes, sur le nombre plus ou moins grand des habitants, 192. Entre les différents états, il est en raison composée de l'inégalité des fortunes qui est entre les citoyens et de l'inégalité des richesses des différents états, 192, 193.- Gradations qu'il doit suivre, 197 et suiv.Biens qu'il procure. 1° Augmente le commerce et en est le fondement, 193; 2° entretient l'industrie et le travail, 196; 3. perfectionne les arts, II, 132, 133; 4° fait circuler l'argent des mains des riches dans celles des pauvres, I, 197; 5° le luxe re- latif enrichit un état riche par lui-même : exemple tiré du Japon, II, 200, 125; 6° est utile, quand il y a moins d'habitants que le sol n'en peut nourrir : exemple tiré de l'Angleterre, I, 201; 7° est nécessaire dans les monarchies; il les conserve : gradation qu'il y doit suivre, I, 197 et suiv. Auguste et Tibère sentirent que, voulant substituer la

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monarchie à la république, il ne falloit pas le bannir, et agirent en conséquence, 198; 8° dédommage de leur servitude les sujets du despote, ibid. — Maux qu'il occasionne. 1° Confond les conditions, 193; 2° ne laisse plus d'harmonie entre les besoins et les moyens de les satisfaire, ibid.; 3° étouffe l'amour du bien public, et lui substitue l'intérêt particulier; met la volupté en la place de la vertu exemple tiré de Rome, 195; 4° est contraire à l'esprit de modération, 196; 5° corrompt les mœurs, 198; 6° entretient la corruption et les vices, 204; 7° rend le mariage onéreux et coûteux : moyens de remédier à ce mal, II, 426; 8° peut occasionner une exportation trop forte des denrées nécessaires, pour en faire entrer de superflues, I, 200; 9° le luxe relatif appauvrit un état pauvre exemple tiré de la Pologne, II, 202; 10° pernicieux, quand le sol a peine à fournir la nourriture des habitants: la Chine sert d'exemple, 1, 201 et suiv.; 11° détruit toute république, 199; les démocraties, 309; les aristocraties, 196; 19° il est même des circonstances où l'on doit le réprimer dans la monarchie: exemples

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tirés de l'Aragon, de la Suède et de la Chine, 199 et suiv.Usage et effets des lois somptuaires, pour le réprimer dans les différents états, 197 et suiv. Luxe de la superstition. Doit être réprimé, II, 352, 353. Lycie. Comparée, comme république federative, avec la Hollande: c'est le modèle d'une bonne république fédérative, I, 253, 254.

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LYCURGUE. Comparé avec M. Penn, I, 88. Les contradictions ap. parentes qui se trouvent dans ses lois prouvent la grandeur de son génie, 87, 88. Ses lois ne pouvoient subsister que dans un petit état, 91. — Pourquoi voulut que l'on ne choisit les sénateurs que parmi les vieillards, 115. A confondu les lois, les mœurs et les manières : pourquoi, II, 70. — Pourquoi avoit ordonné que l'on exerçat les enfants au larcin, III, 14. Lydiens. Le traitement qu'ils recurent de Cyrus n'étoit pas conforme aux vraies maximes de la politique, I, 276. — Furent les premiers qui trouvèrent l'art de battre la monnoie, II, 207. LYSANDRE. Fit éprouver aux Athé

M.

niens qu'il faut toujours mettre de la douceur dans les punitions, I, 174.

Machiavélisme. C'est aux lettres de change que l'on en doit l'abolissement, II, 95. Machines. Celles dont l'objet est

d'abréger l'art ne sont pas toujours utiles, II, 276.

Macute. Ce que c'est que cette monnoie chez les Africains, II,

216.

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sans gêner les suffrages, 46.

Ceux qui avoient des enfants y parvenoient plus facilement à Rome que ceux qui n'en avoient point, II, 286, 287. Voyez Magistrats. Magnanimité. N'existe pas dans les états despotiques, I, 127. MAHOMET. La loi par laquelle il défend de boire du vin est une loi de climat, I, 432.—Coucha avec sa femme lorsqu'elle n'avoit que huit ans, 474. — Veut que l'égalité soit entière, à tous égards, entre les quatre femmes qu'il permet, 482. - Comment rendit les Arabes conquérants, II, 178. A confondu l'usure avec l'intérêt : maux que produit cette erreur dans les pays soumis à sa loi, 248.- Sa doctrine sur la spéculation, et le penchant que sa religion inspire pour la spéculation sont funestes à la société, 321. -Source et effet de sa prédestination, 324. C'est par le secours de la religion qu'il réprima les injures et les injustices des Arabes, 328. Dans tout autre pays que le sien, il n'auroit pas fait un précepte des fréquentes lotions, 339.. L'inquisition met sa religion de pair avec la religion chrétienne, 362.

Mahometans. Furent redevables de l'étrange facilité de leurs conquêtes aux tributs que les empereurs levoient sur leurs peuples, I, 407.- Sont maîtres de la vie, et même de ce qu'on appelle la vertu ou l'honneur de leurs femmes esclaves: c'est un abus de l'esclavage contraire à l'esprit de l'esclavage même, 458.

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Leur religion est favorable à la propagation, 295. · Pourquoi sont contemplatifs, 321. — Raison singulière qui leur fait détester les Indiens, 335.- Motifs qui les attachent à leur religion, 343. Pourquoi Gengiskan, approuvant leurs dogmes, méprisa si fort leurs mosquées, 345. Sont les seuls Orientaux intolérants en fait de religion, 365.

Mahométisme. Maxime funeste de cette religion, I, 134. - Pourquoi a trouvé tant de facilité à s'établir en Asie, et si peu en Europe, 476. — Le despotisme lui convient mieux que le gouvernement modéré, II, 31, 312.Maux qu'il cause comparés avec les biens que cause le christianisme, 312. Il semble que le climat lui a prescrit des bornes, 340. Mainmortables. Comment les terres de libres sont devenues mainmortables, III, 47. Mainmorte. Voyez Clergé, Monastères.

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Majorats. Pernicieux dans une aris

tocratie, I, 120. Mejorité. Doit être plus avancée

dans les climats chauds et dans les états despotiques qu'ailleurs, I, 136, 137. —A quel âge les Germains et leurs rois étoient majeurs, II, 46.-S'acquéroit, chez les Germains, par les armes, 47 et suiv.- C'est la vertu qui faisoit la majorité chez les Goths, 46. Étoit fixée, par la loi des Ripuaires, à quinze ans, ibid. - Et chez les Bourguignons, 47.-L'âge où elle étoit ⚫ acquise chez les Francs a varié, ibid.

Maires du palais. Leur autorité et

leur perpétuité commencerent à s'établir sous Clotaire, III, 119.

-

- De maires du roi, ils devin rent maires du royaume ; le roi les' choisissoit d'abord; la nation les choisit. On eut plus de confiance dans une autorité qui mouroit avec la personne que dans celle qui étoit héréditaire. Tel est le progrès de leur grandeur, 126 et suiv. — C'est dans les mœurs des Germains qu'il faut chercher la raison de leur autorité et de la foiblesse du roi, 130.- Comment parvinrent au commandement des armées, 132.- Époque de leur grandeur, 134, 135.-Il étoit de leur intérêt de laisser les grands offices de la couronne inamovibles comme ils les avoient trouvés, 136 et suiv. — La royauté et la mairie, furent confondues à l'avènement de Pepin à la couronne, 160 et suiv. Mal vénérien. D'où il nous est venu: comment on auroit dû en arrêter la communication, I, 436. Malabar. Motifs de la loi qui y permet à une seule femme d'avoir plusieurs maris, I, 479. Malais. Causes de la fureur de ceux

qui, chez eux, sont coupables d'un homicide, II, 329. Maldives. Excellente coutume pratiquée dans ces îles, I, 390.L'égalité doit être entière entre les trois femmes qu'on y peut épouser, 482. On y marie les filles à dix et onze ans, pour ne pas leur laisser endurer nécessité d'hommes, 486, 487. On y peut reprendre une femme qu'on a répudiée cette loi n'est pas sensée, 492. Les mariages entre parents au quatritème degré y sont prohibés: on n'y tient cette loi que de la nature, II, 390. Maltote. C'est un art qui ne se montre que quand les hommes

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