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Quoique amovibles, ne se donnoient et ne s'ôtoient pas par caprice comment se donnoient: on commença à s'en assurer la possession à vie, par argent, dès avant le règne de la reine Brunehault, 116 et suiv. Etoient héréditaires dès le temps de la fin de la première race, 136, 137. — Il ne faut pas confondre ceux qui furent créés par Charles - Martel avec ceux qui existoient avant, 138. — Ceux qui les possédoient autrefois s'embarrassoient peu de les dégrader : pourquoi, 141, 142.-N'étoient destinés, dans le principe, que pour la récompense des services: la dévotion en fit un autre usage, 143. — Comment les biens de

l'église furent convertis en fiefs, ibid. Les biens d'église que Charles-Martel donna en hef étoient-ils à vie ou à perpétuité? 158. Origine des grands fiefs d'Allemagne possédés par les ecclésiastiques, 168. — Quand tout le monde devint capable d'en posséder, 181. Quand et comment les fiefs se formerent des aleux, 182. Quand et comment il s'en forma qui ne relevèrent point du roi, 187, 188.

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Quand et dans quelles occasions ceux qui les tenoient étoient dispensés d'aller à la guerre, 189, 190. Quand commencèrent à devenir absolument héréditaires, 191, 192. — Quand le partage a commencé d'y avoir lieu, 193. Devinrent, sous la seconde race des rois, comme la couronne, électifs et héréditaires en même temps: qui est-ce qui héritoit? qui est-ce qui élisoit? 194, 195. Dans quels temps vivoient les auteurs des livres des fiefs, 195. L'empereur Conrad établit le premier que la

succession des fiefs passeroit aux petits-enfants, ou aux frères, suivant l'ordre de la succession: cette loi s'étendit peu à peu, pour les successions directes, à l'infini, et pour les collatérales, au septieme degré, 196. — Pourquoi leur constitution primitive s'est plus long-temps conservée en Allemagne qu'en France, ibid.Leur hérédité éteignit le gouvernement politique, forma le gouvernement féodal, et fit passer la couronne dans la maison de Hugues-Capet, 199. C'est de leur perpétuité que sont venus le droit d'aiuesse, le rachat, les lods et ventes, etc., 202.-Ori gine des lois civiles sur cette matiere, 209.

Fief de reprise. Ce que nos pères appeloient ainsi, III, 141. Filles. Quand commencèrent chez les Francs à être regardées comme capables de succéder: effets de ce changement, II. 35, 36.— N'étoient pas généralement exclues de la succession des terres, par la loi salique,

40.

La liberté qu'elles ont,

en Angleterre, au sujet du mariage, y est plus tolérable qu'ailleurs, 267.- Sont assez portées au-mariage: pourquoi, 268.Leur nombre relatif à celui des garçons influe sur la propagation, 270, 271. - Vendues à la Chine par leurs pères, par raison de climat, 275. Il est contraire à la loi naturelle de les obliger à découvrir leur propre turpitude, 370. Il est contre la loi naturelle de leur permettre de se choisir un mari à sept ans, 371.-C'est peut-être avec raison qu'on les a exclues de la succession aux fiefs, 375.-Pourquoi ne peuvent pas épouser leurs pères. 388.-- Pourquoi

⚫ pouvoient être prétérites dans le testament du père, et que les garçons ne le pouvoient pas être, 415.- Pourquoi ne succèdent point à la couronne de France, et succèdent à plusieurs autres de l'Europe, 205.-Celles qui, du temps de saint Louis, succédoient aux fiefs ne pouvoient se marier sans le consentement du seigneur, a 10. Fils. Pourquoi ne peuvent épouser leurs mères, II, 388. Pourquoi ne pouvoient pas être prétérits dans le testament de leurs pères, tandis que les filles pouvoient l'être, 415. Fils de famille. Pourquoi ne pou

voit pas tester, même avec la permission de son pere, en la puissance de qui il étoit, II, 415. Finances. Causes de leur désordre

dans nos états, I, 410. Détruisent le commerce, II, 114. Financier. Combien les peuples simples sont éloignés d'imaginer et de comprendre ce que c'est qu'un tel homme, III, 55. Firmitas. Ce que c'étoit autrefois en matière féodale, III, 207. Fisc. Comment les lois romaines en avoient arrêté la rapacité, II, 185. Ce mot, dans l'ancien langage, étoit synonyme avec fief, III, 89. Fiscaux. Voyez Biens fiscaux. Florence. Pourquoi cette ville a perdu sa liberté, I, 160. Quel commerce elle faisoit, II,

102.

Florins. Monnoie de Hollande,

l'auteur explique par cette monnoie ce que c'est que le change: II, 220.

FoÉ. Son système : ses lois, en se

prêtant à la nature du climat, ont causé mille maux dans les Indes, I, 428. Sa doctrine engage trop dans la vie contem

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ment les uns aux autres. Dans quelle proportion elle doit être, I, 256.

Force défensive d'un état. Cas où elle est inférieure à la force offensive, I, 259.

Force des états. Est relative, I, 260.

Force générale d'un état. Eu quelles

mains peut être placée, I, 37. Force offensive. Par qui doit être réglée, I, 261,

Forces particulières des hommes. Comment peuvent se réunir, I, 37.

Formalités de justice. Sont nécessaires dans les monarchies et

dans les républiques; pernicieuses dans le despotisme, I, 157 et suiv.- Fournissoient aux Romains, qui y étoient fort attachés, des prétextes pour éluder les lois, II, 419. Sont pernicieuses quand il y en a trop, III, 1.

Formose. Dans cette ile, c'est le mari qui entre dans la famille de la femme, II, 262. — C'est le physique du climat qui y a établi le précepte de religion qui défend aux femmes d'être mères avant trente-cinq ans, 275. — La débauche y est autorisée, parce que la religion y fait regarder ce qui est nécessaire comme indifférent, et comme nécessaire ce qui est indifférent, 324. - Les mariages entre parents au quatrieme degré y sont prohibés: cette loi n'est point prise ailleurs que dans la nature, 386. Wortune. L'honneur prescrit, dans une monarchie, d'en faire plus de cas que de la vie, I, 82. François. Pourquoi ont toujours été chassés de l'Italie, I, 275.-Leur portrait leurs manières ne doivent point être gênées par des lois; on géneroit leurs vertus, 258; II, 58 et suiv.-Seroit-il bon de leur donner un esprit de pédanterie? 59. - Mauvaise loi maritime des François, 408.Origine et révolutions de leurs lois civiles, 428.-Comment les lois saliques, ripuaires, bourguignogues et wisigothes cesserent d'être en usage chez les François, 453 et suiv.-Férocité tant des rois que des peuples de la premiere race, III, 122. France. Les peines n'y sont pas as

sez proportionnées aux crimes, I, 185.-Y doit-on souffrir le luxe? 201.-Heureuse étendue de ce

royaume heureuse situation de sa capitale, 256. — Fut, vers le milieu du règne de Louis XIV, au plus haut point de sa grandeur relative, 260. — Comb.eu les lois criminelles y étoient imparfaites sous les premiers rois, I, 349, 350.-Combien il y faut de voix pour coudamner un accusé, 351. On y leve mal les impôts sur les boissons, 401. — On n'y connoit pas assez la bonté du gouvernement des pays d'états, 407. Il ne seroit pas avantageux à ce royaume que la noblesse y pût faire le commerce, II, 121. A quoi elle doit la constance de sa grandeur, 123. -Quelle y est la fortune et la récompense des magistrats, ibid. - C'est elle qui, avec l'Angleterre et la Hollande, fait tout le commerce de l'Europe, 197. Les filles ne doivent pas y avoir tant de liberté, sur les mariages, qu'elles en ont en Angleterre, 267. Nombre de ses habitants sous Charles IX, 301. constitution actuelle n'est pas favorable à la population, ibid. Comment la religion, du temps de nos pères, y adoucissoit les fureurs de la guerre, 328. Doit sa prospérité à l'exercice des droits d'amortissement et d'indemnité, 351.- Par quelles lois fut gouvernée pendant la première race de ses rois, 437.Etoit, dès les temps de l'édit de Pistes, distinguée en France coutumière et en pays de droit écrit, 441.-Les fiets, devenus héréditaires, s'y multiplierent tellement, qu'elle fut gouvernée plutôt par la dépendance féodale que par la dépendance politique, 447.Etoit autrefois distinguée en pays de l'obéissance-le-roi, et en pays hors l'obéissance-le-roi, 509,

Sa

510.-Comment le droit romain
y fut apporté: autorité qu'on lui
donna, 537.-On y rendoit au-
trefois la justice de deux différen-
tes manières, 537,- 538. Pres-
que tout le petit peuple y étoit
autrefois serf. L'affranchissement
de ces serfs est une des sources
de nos coutumes, 544, 545.
On y admet la plupart des lois
romaines sur les substitutions,
quoique les substitutions eussent
chez les Romains un tout autre
motif que celui qui les a intro-
duites en France, III, 7. - La
peine contre les faux témoins y
est capitale; elle ne l'est point
en Angleterre: motifs de ces deux
lois, 11. On y punit le recé-
leur de la même peine que le
voleur: cela est injuste, quoique
cela fût juste dans la Grèce et à
Rome, 12. Causes des révo-

lutions dans les richesses de ses
rois de la première race, 33, 34.
-L'usage où étoient ses rois de
partager leur royaume entre
leurs enfants est une des sources
de la servitude de la glèbe et des
fiefs, 45.-Comment la nation
réforma elle-même le gouverne-
ment civil, sous Clotaire, 121.-
La couronne y étoit élective sous
la seconde race, 163.-Pourquoi
fut dévastée par les Normands et
les Sarrasins, plutôt que l'Alle-
magne, 197.-Pourquoi les filles
n'y succèdent point à la cou-
ronne, et succèdent à plusieurs
autres couronnes de l'Europe,
205, 206.

Franchise. Dans quel sens est estimée dans une monarchie, I, 79, 80.

FRANÇOIS Ier. C'est par une sage

imprudence qu'il refusa la conquête de l'Inde, II, 200. Francs. Leur origine: usage et propriétés des terres chez eux, avant

qu'ils fussent sortis de la Germanie, II, 33 et suiv. - Quels étoient leurs biens et l'ordre de leurs successions, lorsqu'ils vivoient dans la Germanie: changements qui s'introduisirent dans leurs usages, lorsqu'ils eurent fait la conquête des Gaules: causes de ces changements, 34 et suiv. En vertu de la loi salique, tous les enfants måles succédoient, chez eux, à la couronne par portions égales, 41, 42.Pourquoi leurs rois portoient une longue chevelure, 43. Pourquoi leurs rois avoient plusieurs femmes, tandis que les sujets n'en avoient qu'une, ibid. - Majorité de leurs rois : elle a varié : pourquoi, 45 et suiv. - Raisons de l'esprit sanguinaire de leurs rois, 50. Assemblées de leur nation, 51. N'avoient point

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par le combat étoit en usage chez eux, 465. Est-il vrai qu'ils aient occupé toutes les terres de la Gaule pour en faire des fiefs? III, 35. Occuperent, dans les Gaules, les pays dont les Wisigoths et les Bourguignons ne s'étoient pas emparés ils y portèrent les mœurs des Germains; de là les fiefs dans ces contrées, 36. Ne payoient point de tributs dans les commencements de la monarchie les seuls Romains en payoient pour les terres qu'ils possédoient traits d'histoire et passages qui le prouvent, 48.— Quelles étoient les charges des Romains et des Gaulois dans la monarchie françoise, 52. Toutes les preuves qu'emploie M. l'abbé Dubos pour établir que les Francs n'entrerent point dans les Gaules en conquérants, mais qu'ils y furent appelés par les peuples, sont ridicules et démenties par l'histoire, 98. Francs-aleux. Leur origine, III, 66. Francs-ripuaires. Leur loi suit pas à pas la loi salique, II, 39. Viennent de la Germanie, 200. En quoi leur loi et celles des autres peuples barbares différoient de la loi salique, II, 456.

Fraude. Est occasionnée par les droits excessifs sur les marchandises est pernicieuse à l'état; est la source d'injustices criantes, et est utile aux traitants, I, 402. 403. Comment punie chez le Mogol et au Japon, 406. Fred. Ce que signifie ce mot en lan

gue suédoise, III, 82. Voyez Fredum.

Freda. Quand on commença à les

régler plus par la coutume que par le texte des lois, II, 451. FRÉDÉGONDE. Pourquoi elle mou

DE L'ESPRIT DES LOIS. T. III.

rut dans son lit, tandis que Brunehault mourut dans les supplices, III, 118. — Comparée à Brunehault, 122. Fredum. Comment ce mot, qui se trouve dans les lois barbares, a été forgé, III, 57. — Ce que c'étoit : ce droit est la vraie cause de l'établissement des justices seigneuriales cas où il étoit exigé par qui il l'étoit, 82 et suiv. Sa grandeur se proportionnoit à celle de la protection que recevoit celui qui le payoit, 84.-Nom que l'on donna à ce droit sous la seconde race, 85. -Ne pouvoit appartenir qu'au seigneur du fief, à l'exclusion même du roi de là la justice ne pouvoit appartenir qu'au seigneur du fief, ibid.

Frères. Pourquoi il ne leur est pas permis d'épouser leurs sœurs, II, 389. Peuples chez qui ces mariages étoient autorisés : pourquoi, 390. Frisons. Quand et par qui leurs lois furent rédigées, II, 429.

Simplicité de leurs lois : causes de cette simplicité, ibid.-Leurs lois criminelles étoient faites sur le même plan que les lois ripuaires, 455, 456. Voyez Ripuaires.- Tarif de leurs compositions, 477. Frugalité. Dans une démocratie où il n'y a plus de vertu, c'est la frygalité, et non le désir d'avoir, qui passe pour avarice, I, 62.

Doit être générale dans une démocratie: effets admirables qu'elle y produit, 99.- Ne doit, dans une démocratie, régner que dans les familles, et non dans l'état, ibid. — Comment on en inspire l'amour, 101.- Ne peut pas régner dans une monarchie, ibid. Combien est nécessaire dans une démocratie: comment

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