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se battre, II, 475. Moyen plus simple d'en abolir l'usage que ne sont les peines capi

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Eau bouillante. Voyez Preuve par l'eau bouillante. Ecclésiastiques. La roideur avec laquelle ils soutinrent la preuve négative par serment, par la seule raison qu'elle se faisoit dans les églises, fit étendre la preuve par le combat, contre laquelle ils étoient déchaînés, II, 465. Leurs entreprises sur la juridiction laie, 534.Moyens par lesquels ils se sont enrichis, 535.- Vendoient aux nouveaux mariés la permission de coucher ensemble les trois premières nuits de leurs noces. Pourquoi ils s'étoient réservé ces trois nuits plutôt que d'autres, ibid. Les priviléges dont ils jouissoient autrefois sont la cause de la loi qui ordonne de ne prendre des baillis que parmi les laïques, 541.Loi qui les fait se battre entre eux, comme des dogues an. glois, jusqu'à la mort, III, 3.Déchiroient, dans les commencements de la monarchie, les rôles de taxes, 48. Levoient des tributs réglés sur les serfs de leurs domaines; et ces tributs se nommoient census, ou cens, 59. - Les maux causés par Brunehault et par Frédégonde ne purent être réparés qu'en rendant aux ecclésiastiques leurs priviléges, 120. Origine des grands fiefs qu'ils possèdent en Allemagne, 168. Voyez Clergé, Roi de France, Seigneurs.

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E.

tales, 484. Voyez Combat judiciaire.

Echange. Dans quel cas on com. merce par échange, II, 205. Echevins. Ce que c'étoit autrefois respect qui étoit dû à leurs décisions, II, 501. Etoient les mêmes personnes que les juges et les rathinburges, sous différents noms, III, 74. Ecole de l'honneur. Où elle se trouve dans les monarchies, I, 78.

Ecrits. Quand, et dans quels gouvernements peuvent être mis au nombre des crimes de lèsemajesté, I, 369, 370. Ecriture. L'usage s'en conserva en Italie, lorsque la barbarie l'avoit bannie de partout ailleurs; de là vient que les coutumes ne purent prévaloir, dans certaines provinces, sur le droit romain, II, 45. Quand la barbarie en fit perdre l'usage, on oublia le droit romain, les lois barbares et les capitulaires, auxquels on substitua les coutumes, ibid. Dans les siècles où l'usage en étoit ignoré, on étoit forcé de rendre publiques les procédures criminelles, 515. C'est le témoin le plus sûr dont on puisse faire usage, 542. Edifices publics. Ne doivent jamais être élevés sur le fonds des particuliers, sans indemnité, II, 395. Edile. Qualités qu'il doit avoir, I, 42.

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Edit de Pistes. Par qui, en quelle année il fut donné: on y trouve les raisons pour lesquelles le

droit romain s'est conservé dans les provinces qu'il gouverne encore, et a été aboli dans les

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autres, II, 441. Education. Les lois de l'éducation doivent être relatives aux principes du gouvernement, 1, 77 et suiv. Ce n'est point au collége que se donne la principale éducation dans une monarchie, 78. Quels en sont les trois principes dans une monarchie, ibid. Sur quoi elle porte dans une monarche, 79. Doit, dans une monarchie, être conforme aux règles de l'honneur, 82.- Quelle elle doit être dans les états despotiques, 83. Difference de ses effets chez les anciens et parmi nous, 84. -Nous en recevons trois aujourd'hui causes des inconséquences qu'elles mettent dans notre conduite, 85. Quelle elle doit être dans une république, ibid. Combien il dépend des pères qu'elle soit bonne ou mauvaise, 86. Combien les Grecs ont pris de soin pour la diriger du côté de la vertu, 87, 88.

Comment Aristodème faisoit élever les jeunes gens de Cumes, afin de leur énerver le courage, 276. — Les Perses avoient sur l'éducation un dogme faux, mais fort utile, II, 333.

Egalité. Doit être l'objet de la principale passion des citoyens d'une démocratie: effets qu'elle y produit, I, 99 et suiv. Comment on en inspire l'amour dans une république, 100.— Personne n'y aspire dar une mouarchie, ni dans les états despotiques, 101. — Comment doit être établie dans une démocratie, 102 et suiv. Il y a des lois qui, en cherchant à

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EGIGA. Fit dresser, par le clergé, le code que nous avons des lois des Wisigoths, II, 429. Eglise. A quelle superstition est redevable des fiefs qu'elle acquit autrefois, III, 48. Quand commença à avoir des justices territoriales: comment elle les acquit, 89. Comment ses biens furent convertis en fiefs, 143. Eglises. La piété les fonda; et l'esprit militaire les fit passer entre les mains des gens de guerre, III, 146. — Les laiques s'en étoient emparés, sans que les évêques pussent faire usage des lois qui proscrivoient cet abus autorité qui étoit restée aux évêques de ce temps-là: source de toutes ces choses, ibil. Egypte. Est le principal siége de la peste, I, 436.- Est un pays formé par l'industrie des hommes, II, 18.--- Quand et comment devint le centre de l'univers, 152, 153. Plan de la navigation de ses rois, 153 et suiv. —

Cas où il seroit avantageux d'en préférer la route à celle du cap de Bonne-Espérance, 159. Pourquoi son commerce aux Indes fut moins considérable que celui des Romains, 181, 182. Son commerce et sa richesse, après l'affoiblissement des Romains en Orient, 186. C'est le seul pays, et ses environs, où une religion qui défend l'usage du cochon puisse être bonne raisons physiques, II, 338, 339,

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Egyptiens. Leur pratique sur la lepre a servi de modèle aux lois des Juifs touchant cette maladie, I, 434.- Nature et étendue de leur commerce, II, 136. Ce qu'ils connaissoient des côtes orientales de l'Afrique, du temps de leurs Grecs, 166. Pourquoi avoient consacré certaines familles au sacerdoce, 348, 349. Leur stupide superstition, lorsque Cambyse les attaqua, prouve qu'il ne faut point décider par les préceptes de la religion, lorsqu'il s'agit de ceux de la loi naturelle, 379. Epousoient leurs sœurs, en l'honneur d'Isis, 391. Pourquoi le mariage entre le beau-frère et la belle - sœur étoit permis chez eux, 393. — Le jugement qu'ils portèrent de Solon, en sa présence, appliqué à ceux qui rendent modernes les siècles anciens, III, 58. Elections. Avantages de celles qui se font pas le sort, dans les démocraties, I, 45, 46. Comment Solon a corrigé les défectuosités du sort, 46. Pourquoi les rois ont abandonné pendant quelque temps le droit qu'ils ont d'élire les évêques et les abbés, III, 157.

Election à la couronne de France.

Appartenoit, sous la seconde race, aux grands du royaume : comment en usoient, III, 163. Election des papes. Pourquoi abandonnée par les empereurs au peuple de Rome, III, 157. Eléens. Comme prètres d'Apollon, jouissoient d'une paix éternelle sagesse de cette constitution religieuse, II, 327. Elotes. Pourquoi les Lacédémoniens n'augmentèrent jamais les tributs qu'ils levoient sur eux, I, 396. Empereurs romains. Les plus mauvais étoient les plus prodigues en récompenses, I, 144. Maux qu'ils causèrent, quand ils furent juges eux-mêmes, 164. Proportionnèrent la rigueur des peines au rang des coupables, 182. - N'infligèrent des peines contre le suicide que quand ils furent devenus aussi avares qu'ils avoient été cruels, III, 9. Leurs rescrits sont une mauvaise sorte de législation, 26. Empire (1). A toujours du rapport

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avec le sacerdoce, II, 294. Empire d'Allemague. Pourquoi, sortant de la maison de Charlemagne, est devenu électif purement et simplement, III, 163. Comment en sortit, 198. Est resté électif, parce qu'il a conservé la nature des anciens fiefs, 200.

Empire romain. Les peuples qui le conquirent étoient sortis de la Germanie. C'est dans leurs mœurs qu'il faut chercher les sources des lois féodales, III,

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civils? tome I, page 146. Emplois publics. Doit-on souffrir que les citoyens les refusent? I, 145.

Emulation. Est funeste dans un

état despotique, I, 83, 84Enchantements. Source du préjugé où l'on étoit autrefois qu'il y avoit des gens qui usoient d'enchantements dans les combats, II, 479. Origine de ceux dont il est parlé dans les livres de chevalerie, ibid.

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Enfants. Il n'est bon que dans les états despotiques de les forcer à suivre la profession de leur père, II, 122. Quand doivent suivre la condition du père; quand doivent suivre celle de la mère, 261. Comment se reconnoissent dans les pays où il y a plusieurs ordres de femmes légitimes, 263. — Il n'est point incommode d'en avoir dans un peuple naissant; il l'est d'en avoir dans un peuple formé, 268, 269. Privilége qu'ils donnoient à Rome à ceux qui en avoient un certain nombre, 286, 287.-L'usage de les exposer est-il utile? lois et usages des Romains sur cette matière, 297 et suiv.-Les Perses avoient, au sujet de l'éducation de leurs enfants, un dogme faux, mais fort utile, 333. — Il est contre la loi de nature de les forcer à se porter accusateurs contre leur père ou leur mère, 372. Dans quel cas le droit naturel leur impose la loi de nourrir leurs pères indigents, 373.

La loi naturelle les autorise à exiger des aliments de leur père, mais non pas sa succession: elle leur est due en vertu du droit civil ou politique, 375. — L'ordre politique demande souvent,

DE L'ESPRIT DES LOIS. T. III.

non pas toujours, que les enfants succedent aux pères, ibid. Pourquoi ne peuvent épouser ni leurs pères, ni leurs mères, 388.-Habitoient tous et s'établissoient dans la maison du père: dé là l'origine de la prohibition des mariages entre parents, 389. — Dans l'ancienne Rome, ne succédoient point à leur mère, et vice versa : motifs de cette loi, 410. Pouvoient être vendus à Rome par leur père : de là la faculté sans bornes de tester, 412.-S'ils naissent parfaits à sept mois, est-ce par la raison des nombres de Pythagore? III,

21.

Enquête. L'accusé pouvoit arrêter

celle qui se préparoit contre lui, en offrant le combat au premier témoin que l'on produisoit, II, 448. C'est par la loi des enquêtes que l'on décidoit autrefois toutes sortes de questions, tant de fait que de droit : comment on a suppléé à une voie si peu sûre, 542.

Enquetes (Chambres des). Ne pou

voient autrefois, dans leurs arrêts, employer cette forme, l'appel au néant; l'appel et ce dont a été appelé au néant : pourquoi, II, 514.

Envoyés du roi. Voyez Missi domi

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Epidamniens. Précautions qu'ils prirent contre la corruption que les barbares auroient pu leur communiquer par la voie du commerce, I, 90. Epoux. Ne pouvoient à Rome se faire des dons autrement qu'avant le mariage, II, 81. Ce qu'ils pouvoient se donner par testament, 288. Ce qu'ils pouvoient se donner chez les Wisigoths; et quand pouvoient se donner, 81. Epreuve par le fer. Quand avoit

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lieu chez les Ripuaires, II, 463. Equilibre. Ce qui le mantient entre les puissances de l'Europe, I, 412.

Equité. Il y a des rapports d'équité qui sont antérieurs à la loi positive qui les établit : quels ils sont, I, 31.

Erreur. Quelle en est la source la plus féconde, III, 58. Erudition. Embarras qu'elle cause

à ceux chez qui elle est trop vaste, III, 52. ESCHINE. Pourquoi condamné à l'amende, I, 379. Esclavage. Pourquoi plus commun dans le midi que dans le nord, I, 424, 425.-Les jurisconsultes romains se sont trompés sur l'origine de l'esclavage: preuves de leur erreurs, 445.· Est contraire au droit naturel et au droit civil, 446.- Peut-il dériver du droit de la guerre ? ibid. Peut-il venir du mépris qu'une nation conçoit pour une autre, ce mépris étant fondé sur la différence des usages? Raison admirable des Espagnols, pour tenir les Américains en esclaRaisons advage, 448, 449. mirables du droit que nous avons de tenir les nègres en esclavage, 450. Sa véritable origine, 451. Origine de çet esclavage très

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Est une partie des coutumes du peuple esclave, II, 83.Voyez Esclaves, Servitude. Esclavage civil. Ce que c'est il est pernicieux aux maîtres et à l'esclave dans quel pays il est le plus tolérable, I, 444. Esclavage de la glêbe. Quels tributs doivent se payer dans les pays où il a lieu, I, 396 et suiv. Quelle en est ordinairement l'origine, ibid. Esclavage domestique. Ce que l'auteur appelle ainsi, I, 474. Esclaves. Ne doivent pas être affranchis pour accuser leurs maîtres, I, 372.- Quelle part doivent avoir dans les accusations, ibid. Il est absurde qu'on le soit par naissance, 447, 448.Leur grand nombre est plus ou moins dangereux, suivant la nature du gouvernement, 458 et suiv. Il est plus ou moins dangereux qu'ils soient armés, suivant la nature du gouvernement, 461. La douceur des lois qui les concernent et des maîtres à qui ils appartiennent est le vrai moyen de les tenir dans le devoir, 463. - Règlements à faire entre leurs maîtres et eux, 466. Etoient mis à Rome au niveau des bêtes, 468. -Il est contre la loi naturelle

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