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sance il exige de la part des sujets, ibid.-La volonté du prince y est subordonnée à la religion', 74. Quelle doit être l'éducation dans les états où il regne', 831.-L'autorité du despote et l'obéissance aveugle du sujet supposent de l'ignorance dans l'un et dans l'autre, ibid. — Les sujets d'un état où il règne n'ont aucune vertu qui leur soit propre, 84. Comparé avec l'état monarchique, 125.—La magnanimité en est bannie, 127. Comment les lois sont relatives à ses principes, 128.- Portrait hideux et fidèle de ce gouvernement, du prince qui le tient en main, et des peuples qui y sont soumis, 128, 137, 485 et suiv. -Pourquoi, tout horrible qu'il est, la plupart des peuples y sont soumis, I, 135, 136. — Il règne plus dans les climats chauds qu'ailleurs, 136. La cession de biens ne peut y être autorisée, 137.-L'usure y est comme naturalisée, ibid. La misère arrive de toutes parts dans les états qu'il désole, ibid. — Le pċculat y est comme naturel, 1 38.--L'autorité du moindre magistrat y doit être absolue, 140.

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La

vénalité des charges y est impossible, 147. — Il n'y faut point de censeurs, 149, 150.- Causes de la simplicité des lois dans les

La

états où il règne, 153, 154.Il n'y a point de loi, 158. sévérité des peines y convient mieux qu'ailleurs, 168. — Outre tout, et ne connoit point de tempérament, 177.- Desavantage de ce gouvernement, 186. La question ou torture peut con. venir dans ce gouvernement, 186. La loi du talion y est fort en ny usage, 187. La clémence y est moins nécessaire qu'ailleurs, 189. Le luxe y est nécessaire, 198.— Pourquoi les femmes y doivent être esclaves, 205, 484; II, 69. Les dots des femmes y doivent être à peu près nulles, I, 215. La communauté de biens y seroit absurde, ibid. —-Les gains nuptiaux des femmes y doivent être très-modiques, 215, 216. C'est un crime contre le genre humain de vouloir l'introduire en Europe, 230. — Son principe même, lorsqu'il ne se corrompt pas, est la cause de sa ruine, 231.-Propriétés distinctes de ce gouvernement, 243.— Comment les états où il règne pourvoient à leur sûreté, 254.—— Les places fortes sont pernicieuses dans les états despotiques, 255. Conduite que doit tenir un état despotique avec le peuple vaincu, 286. Objet général de ce gouvernement, 291, 292. -Moyens d'y parvenir, 294.Il n'y a point d'écrits satiriques dans les états où il règne: pourquoi, 369.- Des lois civiles qui peuvent y mettre un peu de liberté, 389. Tributs que le dispote doit lever sur les peuples qu'il a rendus esclaves de la giebe, 398. Les tributs y doivent être très-légers : les marchands y doivent avoir une sauvegarde personnelle, 404. On n'y peut pas augmenter les tributs, 408.

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Nature des présents que le prince y peut faire à ses sujets; tributs qu'il peut lever, 408. Les marchands n'y peuvent pas faire de grosses avances, 409.La régie des impôts y rend les peuples plus heureux que dans les états modérés où ils sont affermés, 415. Les traitants y peuvent être honorés; mais ils ne le doivent être nulle part ailleurs, 416. C'est le gouvernement où l'esclavage civil est le plus tolérable, 444.- Pourquoi on y a une grande facilité à se vendre, 452. Le grand nombre d'esclaves n'y est point dangereux, 460. N'avoit lieu en Amérique que dans les climats situés vers la ligne: pourquoi, II, 2. Pourquoi règne dans l'Asie et dans l'Amérique, ibid. et suiv. - On n'y voit point changer les mœurs et les manières, 65. Peut s'allier très-difficile

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ment avec la religion chrétienne, très-bien avec la mahométane, 150, 311. Il n'est pas permis d'y raisonner bien ou mal, 97.— Ce n'est que dans ce gouvernement que l'on peut forcer les enfants à n'avoir d'autre profession que celle de leur père, 122. — Les choses n'y représentent jamais la monnoie qui en devroit être le signe, 288. Comment est gêné par le change, 240.La dépopulation qu'il cause est très-difficile à réparer, 303.-S'il est joint à une religion contemplative, tout est perdu, 321.- Il est difficile d'établir une nouvelle religion dans un grand empire où il règne, 365. Les lois n'y sont rien, ou ne sont qu'une volonté capricieuse et transitoire du souverain: il y faut donc quelque chose de fixe, et c'est la religion qui est quelque chose

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de fixe, 369.

L'inquisition y

est destructive, comme le gouvernement, 384. Les malheurs qu'il cause viennent de ce que tout y est incertain, 397. Dettes. Toutes les demamdes qui s'en faisoient à Orléans se vidoient par le combat judiciaire, II, 473.-Il suffisoit, du temps de saint Louis, qu'une dette fût de douze deniers pour que le demandeur et le défendeur pussent terminer leurs différends par le combat judiciaire, ibid. Voyez Débiteurs, Lois, Républiques, Rome, SOLON.

Dettes de l'état. Sont payées par

quatre classes de gens: quelle est celle qui doit être la moins ménagée, 246.

Dettes publiques. Il est pernicieux pour un état d'être chargé de dettes, envers les particuliers : inconvénient de ces dettes, II, 243. Moyens de les payer, sans fouler ni l'état ni les particuliers, 244 et suiv. Deuteronome. Contient une loi qui ne peut pas être admise chez beaucoup de peuples, I, 373 et suiv.

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honorer, et jamais le venger, I, 353. Les raisons humaines sont toujours subordonnées à sa volonté, 476 — C'est étre également impie que de croire qu'il n'existe pas, qu'il ne se mêle point des choses d'ici bas, ou qu'il s'apaise par des sacrifices, II, 352, 353.-eut que nous méprisions les richesses: nous ne devons donc pas lui prouver que nous les estimons, en lui offrant nos trésors, 353. Ne peut avoir pour agréables les dons des impies, ibid. - Ne trouve d'obstacles nulle part où il veut établir la religion chrétienne, III, 258, 259.

Digeste. Epoque de la découverte de cet ouvrage : changements qu'il opéra dans les tribunaux, II, 536.

Dignités. Avec quelles précautions

doivent être dispensées dans la monarchie, I, 228, 229. Dimanche. La nécessité de le chô mer ne fut d'abord imposée qu'aux habitants des villes, II, 335.

Dimes ecclésiastiques. Pepin en jeta les fondements: mais leur établisservent ne remonte pas plus haut que Charlemagne, III, 152 et suiv. A quelle condition le peuple consentit de les payer, 156. Distinctions. Celles des rangs établies parmi nous sont utiles : celles qui sont établies aux Indes par la religion sont pernicieuses, II, 334. Distributions faites au peuple. Autant elles sont pernicieuses dans la démocratie, autant elles sont utiles dans l'aristocratie, I, 117. Divinité. Voyez DIEU,

Division du peuple en classes. Com

bien il est important qu'elle soit

bien faite dans les états populaires, I, 44.

Divorce. Difference entre le divorce et la repudiation, II, 491. -Les lois des Maldives et celles du Mexique font voir l'usage qu'on en doit faire, 492.- A une grande utilité politique, et peu d'utilité civile, 493.-Lois et usages de Rome et d'Athenes sur cette matiere, 493 et suiv. - N'est conforme à la nature que quand les deux parties, ou l'une d'elles, y consentent, II, 371. C'est s'éloigner des principes des lois civiles que de l'autoriser pour cause de vœux en religion, 382.

Dogmes. Ce n'est point leur vérité ou leur fausseté qui les rend utiles ou pernicieux; c'est l'usage ou l'abus que l'on en fait, II, 330, 331. Ce n'est point assez qu'un dogme soit établi par une religion, il faut qu'elle le dirige, 332.

Domaine. Doit être inaliénable : pourquoi, II, 396. Etoit autrefois le seul revenu des rois :

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Comment preuves, III, 55. ils le faisoient valoir, ibid. On étoit bien éloigné autrefois de le regarder comme inaliénable, 137. Louis-le-Débonnaire s'est perdu parce qu'il l'a dissipé, 174.

DOMAT (M.). Il est vrai que l'auteur a commencé son livre autrement que M. Domat n'a commencé le sien, III, 229. Domination. Les hommes n'en auroient pas même l'idée s'ils n'étoient pas en société, I, 33. — (Esprit de). Gâte presque toutes les meilleures actions, II, 535. - Pourquoi fit arracher les vignes dans la Gaule, II, 178. Donations à cause de noces. Les différents peuples y ont apposé

différentes restrictions, suivant leurs différentes mœurs, II, 81. Dots. Quelles elles doivent être dans les différents gouvernements I, 215.

Douaire. Les questions qu'il faisoit naître ne se décidoient point par le combat judiciaire, II, 486.

Voyez Gains nuptiaux.

Douanes. Lorsqu'elles sont en ferme, elles détruisent la liberté du commerce et le commerce mème, II, 114. Celle de Cadix rend le roi d'Espagne un particulier très-riche dans un état très-pauvre, 203.

Droit. Diverses classes détaillées de celui qui gouverne les hommes : c'est dans ce détail qu'il faut trouver les rapports que les lois doivent avoir avec l'ordre des choses sur lesquelles elles statuent, II, 367.

Droit canonique. On ne doit pas régler sur ses principes ce qui est réglé par ceux du droit civil, II, 379. Concourut, avec le droit civil, a abolir les pairs, 538. Droit civil. Ce que c'est, I, 36.

Gouverne moins les peuples qui ne cultivent point les terres que le droit des gens, II, 24, 45. De celui qui se pratique chez les peuples qui ne cultivent point les terres, 24, 25.

Gouverne les nations et les particuliers, 194. Cas où l'on peut juger par ses principes, en modifiant ceux du droit naturel, II, 373. Les choses réglées par ses principes ne doivent point l'être par ceux du droit canonique, et rarement par les principes des lois de la religion: elles ne doivent point l'être non plus par celles du droit politique, 379 et suiv., 394 et suiv.

On ne doit pas suivre ses dispositions générales, quand il s'agit

de choses soumises à des règles particulières tirées de leur propre nature, 408. Droit coutumier. Contient plusieurs dispositions tirées du droit romain, II, 546.

Droit de conquête. D'où il dérive : quel en doit être l'esprit, İ, 264. Sa dénition, 269.

Droit de la guerre. D'où il dérive, I, 263.

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Droit des gens. Quel il est, et quel en est le principe, I, 36. Les nations les plus féroces en ont un, ibid. Ce que c'est, 262. De celui qui se pratique chez les peuples qui ne cultivent point les terres, II, 24. — Gouverne plus les peuples qui ne cultivent point les terres, que le droit civil, ibid. De celui des Tartares: causes de sa cruauté, qui paroît contradictoire avec leur caractère, 32. Celui de Carthage étoit singulier, 164. - Les choses qui lui appartiennent ne doivent pas être décidées par les lois civiles et par les lois politiques, II, 402. La violation de ce droit est aujourd'hui le prétexte le plus ordinaire des guerres, 502. Droit des maris. Ce que c'étoit à Rome, II, 286.

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Droit écrit (Pays de ). Dès le temps de l'édit de Pistes, ils étoient distingués de la France coutu-. mière, II, 441. Voyez Pays de droit écrit.

Droit naturel. Il est, dans les états despotiques, subordonné à la volonté du prince, I, 74. Gouverne les nations et les particuliers, II, 194. Cas où l'on peut modifier ses principes, en jugeant par ceux du droit civil, IL, 373.

Droit politique. En quoi consiste,

I, 36. Il ne faut point régier

par ses principes les choses qui dépendent des principes du droit civil, et vice versa, II, 394, 402.

Soumet tout homme aux tribunaux civils et criminels du pays où il est : exception en faveur des ambassadeurs, 402. -La violation de ce droit étoit un sujet fréquent de guerres,

502.

Droit public. Les auteurs qui en ont traité sont tombés dans de grandes erreurs : cause de ces erreurs, I, 265.

Droit romain. Pourquoi à ses formes judiciaires on substitua celles des décrétales, II, 532. Sa renaissance, et ce qui en résulta: changements qu'il opéra dans les tribunaux, 536. Comment fut apporté en France: autorité qu'on lui attribua dans les différentes provinces, 537.

Saint Louis le fit traduire, pour l'accréditer dans ses états: en fit beaucoup usage dans ses établissements, ibid.

Lors

qu'il commença à être enseigné
dans les écoles, les seigneurs
perdirent l'usage d'assembler
leurs pairs pour juger, 538.
On en a inséré beaucoup de dis-
positions dans nos coutumes,
546. Voyez Lois romaines, Rome,
Romains.

Droits honorifiques dans les églises,

Leur origine, III, 160. Droits seigneuriaux. Ceux qui exis toient autrefois, et qui n'existent plus, n'ont point été abolis comme des usurpations, mais se sont perdus par négligence ou par les circonstances, II, 541. - Ne dérivent point, par usurpation, de ce cens chimerique que l'on prétend venir de la police générale des Romains : preuves, III, 62.

DUBOS (M. l'abbé). Fausseté de

son systeme sur l'établissement des Francs dans les Gaules : causes de cette fausseté, II, 436.

Son ouvrage sur l'Etablissement de la monarchie françoise dans les Gaules semble être une conjuration contre la noblesse, III, 41, 42. Donne aux mots une fausse signification, et imagine des faits pour appuyer son faux système, 49 et suiv.

Abuse des capitulaires, de l'histoire et des lois, pour établir son faux système, 51. Trouve tout ce qu'il veut dans le mot census, et en tire toutes les conséquences qui lui plaisent, 57. Idée générale de son livre: pourquoi, étant mauvais, il a séduit beaucoup de gens: pourquoi il est si gros, 97. — Tout son livre roule sur un faux syateme; réfutation de ce systeme, 80 et suiv. Son systeme sur l'origine de notre noblesse françoise est faux et injurieux au sang de nos premières familles, et aux trois grandes maisons qui ont régné successivement sur nous, 104 et suiv. Fausse interprétation qu'il donne au décret de Childebert, 108 et suiv. Son éloge, et celui de ses autres ouvrages, 114. DUCANGE (M.). Erreur de cet au

teur relevée, III, 93. Ducs. En quoi différoient des com

tes: leurs fonctions, III, 73.— Où on les prenoit chez les Germains leurs prérogatives, 79.

C'étoit en cette qualité, plutôt qu'en qualité de rois, que nos premiers monarques commandoient les armées, 131. Duels. Origine de la maxime qui impose la nécessité de tenir sa parole à celui qui a promis de

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