FOR STUDENTS OF GERMAN.

Otto's Materials for Translating
English into German, with notes
and vocabulary. Pt. 1, 38.; Key,
38. D. Nutt.
Sainte-Claire's Dictionary of German
Genders. This work enables the
pupils to find in a second the Gen-
der of any German noun, with the
rule to which it belongs. It em-
bodies the first successful attempt
of compressing the Gender of 22,000
nouns in 10 pages, and will be found
invaluable to learners. Sewed, ls.;
cloth, 1s. 6d. John Heywood,
Manchester.

Sainte-Claire's Verbs and Genders of
the German Language. This book
contains the Gender of every Noun
in the German language, as well
as the Conjugation of every Verb.
(In the press.) Machlachlan and
Stewart, Edinburgh; or John

Heywood, Manchester. (This work is a revised and enlarged edition of the preceding one, and will be of great service to candidates.) Prof. Whitney's German Reader in Prose and Verse. 5s. Macmillan. Prof. Whitney's Dictionary of the English and German Languages. 7s. 6d. Macmillan. (An excellent work, with brief Etymologies, &c.) Pylodet's Synopsis of German Grammar. 6d. Macmillan. (From the author's German Conversation.) Arnold's First German Book. 5s. 6d. ; Key, 2s. 6d. Rivington. Storr's Lessing's Fables, with notes and vocabulary, &c. Rivington. Vecqueray's German Accidence. 3s. 6d. Rivington.

Grenfell's First German Exercises to the above. 2s. Rivington.

FIRST B.A. PASS EXAMINATION.-1875.

Examiners, Rev. P. H. E. Brette, B.D., and Prof. Karcher, LL.B.

Pour que les mœurs conservent ou alimentent leur pureté et leur énergie, il faut qu'il y ait quelque part un lieu consacré par les joies et les souffrances communes, une humble maison, un grenier, si Dieu n'a pas été clément, qui soit pour tous les membres de la famille comme une patrie plus étroite et plus chère, à laquelle on songe pendant le travail et la peine, et qui reste dans les souvenirs de toute la vie associé à la pensée des êtres aimés qu'on a perdus. Comme il n'y a pas de religion sans temple, il n'y a pas de famille sans l'intimité du foyer domestique. L'enfant qui a dormi dans le berceau banal de la crèche, et qui n'a pas été embrassé à la lumière du jour par les deux seuls êtres dans le monde qui l'aiment d'un amour exclusif, n'est pas armé pour les luttes de la vie. Il n'a pas comme nous ce fonds de religion tendre, et puissante qui nous consoles à notre insu, qui nous écarte du mal sans que nous ayons la peine de faire un effort, et nous porte vers le bien comme par une secrété analogie de nature. Au jour des cruelles épreuves. quand on croirait que le cœur est desséché à force de dédaigner ou à force de souffrir, tout à coup on se rappelle, comme dans une vision enchantée, ces mille riens qu'on ne pourrait raconter et qui font tressaillir; ces pleurs, ces baisers, ce cher sourire, ce grave et doux enseignement murmuré d'une voix si touchénte. La ource de la vie morale n'est que là: nous pourrons écrire des livres et faire des théories sur le devoir et le sacrifice : mais les veritables professeurs de morale, ce sont les femmes. Ce sont elles qui consei lent doucement le bien, qui récompensent le dévouement par une caresse, qui donnent, quand il le faut, l'exemple du courage et l'exemple plus difficile de la résignation, qui enseignent à leurs enfants le charme des sentiments tendres et les fiéres et sévères lois de l'honneur.-Jules Simon.

B.

LES DEUX CORTÉGES.

Deux cortéges se sont rencontrés à l'église ;
L'un est morne-il conduit la bière d'un enfant:
Une femme le suit, presque folle, étouffant
Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise.

L'autre, c'est un baptême. -Au bras qui le défend
Un nourrisson bégave une note indécise;

Sa mère, lui tendant le doux sein qu'il épuise,
L'embrasse tout entier d'un regard triomphant.

On baptise, on absout, et le temple se vide;
Les deux femmes, alors, se croisant sous l'abside,
Echangent un coup d'œil aussitôt détourné,
Et-merveilleux retour qu' inspire la prière !—
La jeune mère pleure en regardant la bière,
La femme qui pleurait sourit au nouveau-né !—
Joséphin Soulary.

II. Translate into French :

A.

CHARACTER OF THE NORTHERN BARBARIANS.

The character of the people with whom the Romans had to contend was, in all respects, the reverse of theirs. Those northern adventurers, or barbarians, as they are called, breathed nothing but war; their martial spirit was yet in its vigour; they sought a milder climate and lands more fertile than their forests and mountains; the sword was their right, and they exercised it without remorse, as the right of nature. Barbarous th y surely were; but they were superior to the people they invaded in virtue as well as in valour. Simple and severe in their minners, they were unacquainted with the word luxury; anything was sufficient for their extreme frugality. Hardened by exercise and toil their bodies seemed inaccessible to disease or pain. War was their element; they sported with danger, and met death with expressions of joy. Though free and independent they were firmly attached to their leaders, because they followed them from choice, not from constraint, the most gallant being always dignified with the command. Nor were these their only virtues. They were remarkable for their generous hospitality; for their detestation of treachery and falsehood: they possessed many maxims of civil wisdom, and wanted only the culture of reason to conduct them to the true principles of social life.-E. Gibbon.

B.

LOVE OF COUNTRY.

The affections which bind a man to the place of his birth are essential in his nature, and follow the same law as that which governs every innate feeling. They are implanted in his bosom along with life, and are modified by every circumstance which he encounters from the beginning to the end of his existence. The sentiment which, in the breast of any one man, is an instinctive fondness for the spot where he drew his early breath, becomes, by the progress of mankind and the formation of society, a more enlarged feeling, and expands into the noble passion of patriotism. The love of country, the love of the village where we were born, of the field which we first pressed with our tender footsteps, of the hillock which we first climbed, are the same affection; only the latter belongs to each of us separately; the first can be known but by men united into masses. It is founded upon every advantage which a nation is supposed to possess, and is increased by every improvement which it is supposed to receive.-Chenevix.

FIRST B.A. PASS EXAMINATION.-1876.

Examiners, Rev. P. H. E. Brette, B.D., and Prof. Karcher, LL.B.

I. Translate into English:

FRENCH.

A.

MADAME DE MAINTENON.

Elle était d'une ancienne maison petite-fille de Théodore-Agrippa d'Aubigné, gentilhomme ordinaire de la chambre de Henri IV. Son père, Constant d'Aubigné, avant voulu faire un établissement à la Caroline, et s'étant adressé aux Anglais, fut mis en prison au château Trompette, et en fut délivré par la fille du gouverneur, nommé Cardillac, gentilhomme Bordelais. Constant d'Aubigné épousa sa bienfaitrice en 1627, et la mena à la Caroline. De retour en France avec elle au bout de quelques années, tous deux furent enfermés à Niort en Poitou par ordre de la cour. Ce fut dans cette prison de Niort que naquit en 1635 Françoise d'Aubigné, destinée à éprouver toutes les rigueurs et toutes les faveurs de la fortune. Menée à l'âge de trois ans en Amérique, laissée par la négligence d'un domestique sur le rivage, prête à y être dévorée d'un serpent. ramenée orpheline à l'âge de douze ans, élevée avec la plus grande dureté chez Mme. de Neuillant, mère de la duchesse de Navailles sa parente, elle fut trop heureuse d'épouser en 1651 Paul Scarron, qui ogeait auprès d'elle dans la rue d'Enfer. Scarron était d'une ancienue famille du parlement, illustrée par de grandes alliances; mais le burlesque dont il faisait profession l'avilissait en le faisant aimer. Ce fut pourtant une fortune pour Mile. d'Aubigné d'épouser cet homme disgracié de la nature, impotent, et qui n'avait qu'un bien très-médiocre. Elle fit, avant ce mariage, abjuration de la religion calviniste, qui était la sienne comme celle de ses ancêtres. Sa beauté et son esprit la firent bientôt distinguer. Elle fut recherchée avec empressement de la meilleure campagnie de Paris; et ce temps de sa jeunesse fut sans doubte le plus heureux de sa vie.-Voltaire: "Siècle de Louis XIV."

B.
L'AÏEULE.

Elle avait vu passer tout un siècle troublé ;
Les héros disparus et le trône écroulé

Revivaient dans ses causeries;

Elle aimait le travail et les doigts diligents,
Et gourmandait parfois les pâles jeunes gens
Qui s'épuisent en rêveries.

Les torts ne lassaient pas son oubli généreux
De sa main qui s'ouvrait à tous les malheureux
Tombaient les aumônes pieuses;

Son œil réfléchissait les profondeurs du ciel;
Les consolations coulaient comme le miel
De ses lèvres harmonieuses.

Sa bouche était fermée à tout propos moqueur,
Et la limpidité tranquille de son cœur

Se reflétait sur son visage;

Ses enfants, oublieux de ses cheveux d'argent,
Regardaient cette aïeule au sourire indulgent
Comme une sœur un peu plus sage.